Chapitre 48

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Bon. Je n'ai rien à dire, si ce n'est que je suis vraiment désolée de vous avoir fait attendre tant de temps avant de publier ce chapitre. Pour tout vous dire, j'avais quelque peu perdu l'envie d'écrire, et l'inspiration. Premièrement, j'avais des projets d'écriture plus importants à côté, qui me prenaient beaucoup de temps (dans le style un vrai roman tout droit sorti de mon imagination, roman que je compte bien envoyer en maison d'édition un jour). Ensuite, je n'avais plus d'inspiration pour cette fanfiction. C'est triste, mais c'est vrai. Aujourd'hui, j'ai tout relu depuis le début. Et ça m'a donné la force d'écrire un nouveau chapitre, la force mais aussi l'inspiration.

J'ai lu tous les commentaires, et je dois dire que je suis touchée. Vous m'avez faite rire, vraiment, et j'ai eu la sensation que je devais continuer, pour vous comme pour moi-même. Alors j'espère que vous aimerez sincèrement ce chapitre.

J'vous aime ❤️

Axelle

PS : il y a fort longtemps, j'avais proposé une FAQ (Foire Aux Questions). Si vous avez des questions, adressées aux personnages ou à moi-même, n'hésitez pas, j'y répondrai (précisez à qui vous posez votre question quand même ^^').

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Le lendemain matin, Annabeth et Piper sont descendues de l'Argo II pour se rendre dans les ruines de Sparte. Nous avions bien cru qu'elles ne partiraient, quand la Cherokee avait raconté son rêve de feu et de makhai à Percy. Il en avait même fait exploser la plomberie, que Leo était en train de réparer.

Il ne m'avait pas demandé de l'aider, et je lui en étais reconnaissante. Depuis l'épisode de l'infirmerie, je m'efforçais de prendre un peu de distance. Leo avait visiblement l'esprit occupé par Calypso, et même s'il me certifiait que ce n'était que de l'amitié, j'avais du mal à le croire. De plus, Percy n'était jamais bien loin de nous, semblant toujours nous surveiller du coin de l'oeil. Enfin, avec la guerre qui approchait de plus en plus, je ne pouvais pas me laisser distraire. D'après son éloignement, Leo pensait la même chose.

J'étais donc seule dans l'écurie, Moana me contemplant de ses yeux couleur océan, mon épée dans les mains. J'avais décidé de m'entraîner un peu, seule. De toute façon, Leo réparait les toilettes, Hazel et Frank profitaient probablement un peu de leur couple, Jason somnolait dans sa cabine et Percy était introuvable.

Tu te débrouilles pas mal, a henni la jument en repliant ses pattes avant sous son corps de feu.

– C'est gentil. Il faudrait que tu voies mon frère, c'est le meilleur épéiste de toute la Colonie. D'après Annabeth, Luke était encore meilleur quand il était toujours en vie.

J'ai légèrement souri, consciente que le pégase ne pouvait pas en comprendre la raison. Mais moi, j'étais fière. J'arrivais à parler de Luke sans me mettre à trembler ou pleurer, et même si c'était simplement en discuter avec un cheval ailé, c'était déjà un progrès. Oh, bien sûr, je savais que Luke n'était pas foncièrement mauvais, qu'il avait surtout été manipulé par Cronos et qu'il s'était sacrifié pour l'empêcher de dominer le monde. Cependant, c'était sous les traits de Luke que Cronos me maintenait captive, me maltraitait, et je n'étais pas prête de l'oublier.

Meilleur que toi ?, a demandé Moana en rigolant.

Ce son était assez étrange, venant d'un cheval. Surtout quand je l'entendais directement à l'intérieur de ma tête.

– Percy est meilleur que n'importe qui au maniement de l'épée.

– C'est gentil.

J'ai sursauté et en ai lâché Alétheia, qui est tombée par terre avec un grand fracas métallique. Derrière moi, dans l'encadrement de la porte des écuries, mon frère se tenait droit, un coude appuyé contre le mur.

Le Feu et l'EauOù les histoires vivent. Découvrez maintenant