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C'est le grand jour, je vais me marier. Je n'aurais pas cru que ce jour arriver, je ne suis pas stressé, je dirais même que je suis heureux, même si je ne verrais pas la beauté de ma femme.
On frappe à ma porte, j'invite la personne à entrer. J'entends des pas, une personne se frotte à moi, elle n'est pas vêtu.

-Qui que vous soyez arrêtais s'il vous plait.

La porte s'ouvre à nouveau.

-Mickael...
-Annie, ce n'est pas ce que tu crois, dis moi qui est là, je suis complètement perdu!
-Je sais ne t'inquiète pas, ta mère et Geneviève ont montés tout ça pour nous séparer.
-Geneviève? Mais pourquoi?
-Et tu râtes quelque chose, chéri, elle est complètement nue, ridicule.
-Sors de notre chambre Geneviève, nous en reparlerons, je dois épouser ma fiancée.

Elle ne dit pas un mot, même si je sais que c'était un coup monté je suis en colère. Mais je suis soulagé quAnnie ne m'en veuille pas.

-Chéri?
-Pardon?
-Tu viens de m'appeler chéri, j'aime bien!
-Je dois aller enfiler ma robe, je te retrouve dans 10 minutes.

Elle part sans demander son reste, j'ai des sentiments pour cette femme, j'ai hâte qu'elle devienne ma femme.
Je finis de me préparer, mon père arrive me mets ma cravate.

-Je suis fier de toi mon fils, Annie est une bonne personne, je sais que tu ne sais pas à quoi elle ressemble mais laisse moi te dire qu'elle est aussi belle à l'extérieur, ses longs cheveux blonds et ses yeux verts la font ressembler à un ange.
-Merci papa, je suis sûr qu'elle est très belle, je le ressens.
-Très bien, allons-y je te dépose à l'autel et je vais proposer mon bras à ma futur belle fille.
-C'est très gentil, papa, je suis sûr qu'elle va être contente.

Je suis devant l'autel, ma mère est venue me voir, je lui ai dit qu'on en reparlera demain. Je suis en colère après elle et pour protéger Annie, je crois qu'il faut qu'on déménage au plus vite.
Mon ami, Kévin, qui combattait avec moi, est venu pour être mon témoin.Quand la musique commence il s'approche de mon oreille.

-Putain mon pote, elle est magnifique, tu es un veinard, on dirait un ange.

C'est la deuxième personne qui emploi ce qualitative aujourd'hui pour la décrire, elle est donc mon ange.
Mon père me donne sa main, et nous souhaite tout le bonheur du monde.

-J'aimerais tellement te voir.
-Alors touche moi.

Je commence par son visage, ses cheveux, elle a un chignon bas. Je veux retirer mes mains.

-Continue s'il te plait.

Je touche le haut de sa robe et là j'ai la surprise de constater que sa robe est en relief, des fleurs, des perles, je peux imaginer sa robe. Je sais qu'elle la dessiner elle même, elle la dessiné pour moi, pour que je puisse la "voir".

-Tu es un ange, merci.

Le prêtre commence son discours, je lui tiens la main.

-Mickael Rotterberg voulez vous prendre pour épouse Annie Leg?
-Oui, je le veux.
-Annie Leg voulez vous prendre pour époux Mickael Rotterberg?
-Oui, je le veux.
-Si quelqu'un s'oppose à cette union qu'il parle maintenant où qu'il se taise à jamais.

Je me tourne dans la direction de ma mère, j'essaie de lui lancer un regard qui tue.

-Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée.
Je ne me fais pas prier, je viens poser mes lèvres sur les siennes. Je caresse ses lèvres de ma langue, je veux goûter la sienne, elle ouvre la bouche, j'enroule mon bras autour de sa taille. C'est trop bon, je ne veux plus m'arrêter, j'ai juste envie de l'emporter dans mes bras et de lui arracher sa robe.
Quelqu'un tousse, Kévin me stoppe, il a raison, ça n'est pas le lieu.

-Bonjour Annie, je suis kévin, félicitation pour votre union.

C'est le premier d'une longue liste, je ne lâche pas la main de ma femme, je ne pourrais pas la retrouver si je la perds. Je commence à paniquer, si elle est en danger, si quelqu'un veut lui faire du mal, je ne pourrais pas la protéger.

-Reste près de moi mon ange.

On nous dirige vers la salle à manger, je ne sais pas si Geneviève est restée, aujourd'hui ma cécité m'énerve. Ma mère arrive à notre table. Annie sert ma main plus fort, elle est trop impressionnée par ma mère.

-Mickael, Annie! Bravo, Mademoiselle vous avez gagné.
-Madame, je suis Madame Rotterberg comme vous. Je ne menez pas de combat.
-Nous allons déménager, il n'est pas question que je laisse ma femme vivre ici.

Mon père vient nous rejoindre, il a un grand sourire.

-Mes enfants, félicitations, c'était une magnifique cérémonie. Et votre robe, quelle belle attention pour mon fils. Et en plus elle est spendide, j'ai déjà entendu plusieurs femmes demander où vous l'aviez eu.
-Et où l'avez vous où? Elle a du coûter une fortune.
-Je l'ai dessinée.
-Vous?
-Mère, nous voudrions profiter de notre soirée, si vous voulez bien nous excuser, nous allons ouvrir le bal.

Je me lève, Annie me suit, j'aimerais voir les regards des gens sur nous, sur ma femme. Je sui fière d'elle, je ferais tout pour qu'elle réussisse dans ses projets futur, je ne sais pas combien de temps elle restera près de moi mais j'espère le plus longtemps possible.

Nous nous enlaçons, je lui prends la taille, elle me tient par le cou, je suis bien.

-La musique est très bien.
-Je suis désolé pour tout ce que ma mère te fais subir, je pensais qu'on pourrait déménager. On pourrait louer un appartement en ville, tu serais plus proche de tes cours et tu serais surtout loin de ma mère.
-Je ne veux pas que tu fuis ta maison à cause de moi.
-Je la fuis grâce à toi.

La soirée continue, mais je sens Annie se fatiguer, je lui propose de monter. Nous disons au revoir à tout le monde et regagnons notre chambre.

-Tu veux bien m'aider à retirer les boutons dans mon dos s'il te plait?

"Pour de faux" (ou pas)Opowieści tętniące życiem. Odkryj je teraz