Partie 11 : Jeux amoureux

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Clémentine : Arrête.

Il se fige immédiatement et desserre son étreinte.

Maxime : Excuse-moi, je croyais que tu...

Je le fais taire en déposant un baiser sur ses lèvres. J'apprécie de savoir qu'il se serait arrêté si je lui avais demandé. Mais c'est tout le contraire. J'en ai assez de me laisser dicter ma conduite par mes peurs, mes doutes. Je m'éloigne de lui et me dirige vers la porte... et prends soin de la fermer à clé. J'aimerais autant que ce moment reste entre nous.

Je me retourne vers lui, et l'intensité de son regard me fait tourner la tête. Cette fois, c'est moi qui fais le premier pas et je m'avance vers lui pour l'embrasser avec passion. J'adore sentir sa langue contre la mienne... Je m'accroche à lui, on traverse la pièce à l'aveugle, nos lèvres toujours scellées, et on tombe sur le lit dans un éclat de rire, toujours enlacés l'un à l'autre.

Chapitre 77 :

Je me retrouve à califourchon sur Maxime, mes genoux de part et d'autre de ses hanches. Je pose mes mains sur son torse et je le regarde se mordiller la lèvre inférieure. Mmm... il me rend folle quand il fait ça ! Je me penche vers lui pour prendre ses lèvres, et en même temps, je passe mes mains sous son pull pour le lui retirer. Juste toucher sa peau me fait frémir de désir pour lui.

Maxime défait la ceinture de mon peignoir et sans lâcher mes lèvres, me plaque sur le dos. Il me caresse les cheveux, puis mon visage. Sa douceur me fait fondre... Il écarte les pans du peignoir et se redresse pour me regarder. Je ferme les yeux... parce que je sais que j'ai le corps d'une femme de 42 ans, pas de 20. Et j'ai encore en tête toutes les critiques d'Olivier... Après quelques secondes, je craque et je ne peux pas m'empêcher de me cacher la poitrine. Tendrement, Maxime me prend les mains et entrelace ses doigts aux miens et me place les mains au-dessus de ma tête.

Maxime : Ne te cache pas. T'es sublime.

J'ai envie de le croire, je ne sais pas pourquoi. Peut-être grâce au désir que je lis dans ses yeux. Je n'en peux plus de cette attente, j'ai envie de cet homme. Je dégage mes mains et entreprends de déboutonner son jean alors qu'il reprend possession de ma bouche. Ses lèvres descendent le long de mon cou jusqu'à mes épaules, mes seins, mon ventre... comme une douce caresse.

Il se redresse brièvement pour ôter son jean et son caleçon, et j'en profite pour enlever mon peignoir et le jeter au pied du lit. Sans plus attendre, il me rejoint et on s'enlace, on s'embrasse, on se caresse. On a tellement attendu cet instant... Nos corps frémissent d'excitation et de désir. Je n'en peux plus d'attendre.

Clémentine : Maxime... viens.

Sans se faire prier d'avantage, il vient en moi et je me cambre instinctivement contre lui. Je m'accroche à lui et mes ongles s'enfoncent dans son dos quand il accélère le rythme. Je sens son souffle chaud dans mon cou. Impossible de résister plus longtemps. Soudain, l'orgasme m'emporte, alors que lui aussi est secoué de frissons...

Chapitre 78 :

On est allongés tous les deux, le souffle court... et on se regarde, le sourire aux lèvres. Instinctivement, je tire sur le drap pour me couvrir.

Maxime : Va falloir qu'on travaille là-dessus.

Je sais ce qu'il veut dire... mais je me sens si vulnérable face à lui.

Clémentine : Mmm... je ne sais pas si un jour je serai assez à l'aise pour rester nue devant toi. En même temps, regarde-toi, on dirait que t'es photoshopé, tellement t'es beau. C'est injuste.

Il éclate de rire et commence lentement à me caresser le bras du bout des doigts.

Maxime : Dis-toi que je pense exactement la même chose de toi.

Clémentine : Arrête, j'te crois pas. C'est juste pas possible, mais c'est pas grave.

Maxime : Si je dois te répéter tous les jours à quel point t'es belle, je le ferai. Ton ex te le disait pas ?

Olivier... C'est bien à cause de lui que j'ai si peu confiance en moi. Il ne se gênait pas pour énumérer tout ce qui n'allait pas chez moi. Donc tous mes défauts, je les connais.

Clémentine : Non, il était assez honnête. Pas de faux-semblants avec lui.

Maxime : Tu déconnes, là ? Mais il avait de la merde dans les yeux, c'est pas possible ! Juste oublie tout ce qu'il a pu te dire parce que c'est qu'un tas de conneries ! Moi, j'ai jamais rencontré une femme plus attirante que toi.

Je ne peux pas m'empêcher de lui sourire, parce que bien évidemment, ça fait un bien fou d'entendre ça... même si au fond, je sais que ce n'est pas vrai. C'est pas pour rien qu'Olivier allait voir ailleurs. Soudain, je réalise quelque chose.

Clémentine : Maxime, on ne s'est pas protégés !

Il me sourit et se retourne pour attraper un emballage de préservatif vide.

Clémentine : OK, t'es plus prévoyant et sérieux que moi... C'est grave.

Maxime : J'me suis toujours protégé avec mes ex, tu risquais rien avec moi.

Clémentine : Je ne serais pas aussi catégorique à mon sujet... Avec Olivier, on n'en utilisait pas, forcément... mais comme il me trompait régulièrement... Et je ne sais pas s'il se protégeait.

Maxime : Ton ex-mari a vraiment toutes les qualités...

Il se penche vers moi et me donne un baiser auquel je réponds avec ardeur.

Chapitre 79 :

Mmm... il va falloir que je me lève. Chloé et les élèves ne vont pas tarder à revenir des pistes. Mais là, je n'arrive pas à focaliser mes pensées sur autre chose que sur Maxime qui est sous la douche... Je m'installe confortablement contre mon oreiller et j'attends qu'il ait terminé. Ses vêtements sont au pied du lit, donc j'espère bien profiter du spectacle.

Ça y est, l'eau a enfin cessé de couler. Une serviette autour de la taille, il sort de la salle de bains et cherche ses habits. Un grand sourire se dessine sur ses lèvres quand il me voit, nonchalamment adossée contre mon oreiller, en train de le mater sans retenue.

Maxime : Si tu veux, je peux laisser tomber ma serviette.

Clémentine : Mmm... j'adorerais ça... mais on n'aura pas le temps d'aller au bout de ce que j'ai en tête. Il faut qu'on aille rejoindre les autres, et je dois encore me doucher...

Maxime : Dis tout de suite que t'en as déjà assez de moi. Oh, je me sens utilisé !

Il dit ça d'un ton faussement dramatique qui me fait éclater de rire. Pour le rassurer, je me lève en entourant le drap autour de moi, et je m'approche lentement de lui en me mordillant la lèvre.

Clémentine : Tu crois que t'es mon homme objet ? Ça peut avoir ses avantages...

Il me sourit, mais je suis étonnée de voir que j'ai touché un point sensible. J'arrête de plaisanter et je pose ma main sur sa joue.

Clémentine : Tu sais ce que tu représentes pour moi, n'est-ce pas ? Je pensais qu'on avait compris depuis longtemps que ce n'était pas que physique entre nous.

Il pose sa main sur la mienne et entrelace nos doigts.

Maxime : Je... Enfin, je sais pas... On n'en a jamais vraiment parlé.

Je me rends compte que c'est vrai. On n'a jamais mis de mots sur notre relation... parce qu'elle est compliquée.

Clémentine : Tu as raison. Il faut qu'on en discute. Mais pas maintenant.

Maxime : Ce soir ?

Clémentine : Maxime... à ce rythme-là, on va se faire démasquer. Mais on trouvera un moment. Allez, habille-toi ! Faut que tu files d'ici !

Je le regarde s'habiller rapidement, et il me donne un tendre baiser avant de quitter ma chambre.

Once Upon A Clemax StoryWhere stories live. Discover now