L E T T E R O N E : P A R E N T S

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Je crois qu'au final, dans l'histoire, c'est vous qui m'avez fait le plus de mal...

Surtout toi Maman. Et je sais que tu ne voulais que me protéger, de mes sentiments et de l'amour, parce que c'est vrai qu'il peut-être ravageur, mais il est aussi doux et beau. C'est pas quelque chose d'artificiel. Et au milieu de tout ça, ce dont tu as oublié de me protéger, c'est de moi-même...

Pardonnes-toi comme je te pardonne, et ne rejette pas la faute sur qui que ce soit, ce n'est ni la faute de Papy et Mamie qui avaient ma garde, ni celle de mes amis, encore moins celle d'Abraham, et jamais au grand jamais, même si tu aimerais que ça le soit, celle d'Éos !

Tout ce qu'il a fait, lui, c'est me donner de l'amour, de la tendresse, du réconfort aussi, tout en essayant de garder sa propre tête hors de l'eau, malgré les vagues salées et amères que tu cherchais à lui envoyer à la gueule. Alors ouais, je t'en ai voulu et j't'en veux peut-être encore au fond, mais tu vois, là, je suis posé et calme, et je sais que rien de tout ça n'a plus d'importance à présent.

Je m'excuse pour le mal que je vais vous faire, mais il faudra se reconstruire, parce que ce n'est qu'un passage de la vie, et pour vous, elle continue.

Alors pardon, pardon de vous faire du mal, ce n'est absolument pas mon but, même si ce serait un juste retour d'ascenseur, mais je ne peux en supporter davantage, tu avais raison de le répéter à tord et à travers, je suis fragile, faible. Et il faut que cela s'arrête...

𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑝𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑏𝑜𝑐𝑎𝑙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant