Epilogue : Je veux rêver avec toi, à jamais, pour toujours, pour l'éternité...

2.9K 105 29
                                    

Ultime chapitre ! En le relisant je me rends compte à quel point il est cul-cul, mais bon on aime héhé !

Profitez bien de cette fin !


Point De Vue Bella

Ils étaient tous là. Charlie, Renée, Carlisle, Esmé, Emmett, Rosalie, Jasper, Edward, Jacob, Billy, Angela, Eric, Jessica, Ben, Mike, et bien sûr Alice qui m'attendait devant l'autel. Nous avions décidé à l'avance qu'elle m'attendrait et que ce serait moi qui la rejoindrai au bras de mon père. J'étais encore devant le miroir de la pièce en train de remettre ma coiffe en place quand Charlie frappa. Je l'invitai à entrer.
— Tu es magnifique Bella, dit-il en s'avançant pour me faire une bise sur le front.
— Je stress !
— Tout à fait normal !
Il m'offrit un grand sourire, passa son bras sous le mien et me fit sortir de la pièce. Pour éviter de stresser le long du chemin me menant à Alice, je repensais à tout se qui c'était passé depuis ma transformation.

Après ma transformation j'avais supplié Alice pour que nous restions un peu sur l'île paradisiaque au lieu de rentrer en catastrophe pour apprendre la nouvelle aux Cullen. Nous étions seulement restées une semaine, mais j'avais passé de supers moments. Alice m'avait aidé à me familiariser avec ma nouvelle forme, et nous profitions en même temps de l'endroit, faisant des courses interminables à travers la forêt, dans l'eau, sur le sable chaud. J'avais appris à apprécier la nuit en observant la lune, les étoiles, avec la brise marine nous fouettant le visage. Étant devenue endurante et étant en sécurité à tous jamais avec Alice, nous avions pu tester plusieurs plaisirs communs qui nous faisaient vibrer. J'avais, en bref, passer la meilleure semaine de ma vie, un bel enterrement de vie d'humaine.
Nous avions finalement dû rentrer à Forks. Carlisle était venu aussi vite qu'il avait put après l'appel d'Alice. Il ne nous demanda aucune explication tant que nous n'étions pas tous réunis. Et quelle ne fut par leur surprise lorsque le reste des Cullen me virent débarquer avec des yeux orangés. Carlisle avait organisé une espèce d'assemblée. Nous nous étions réunis autour d'une table, un peu comme à l'annonce de notre homosexualité à Alice et moi,
au détail près que Edward était absent. Les premières questions concernèrent bien sûr le pourquoi et le comment de ma transformation. Alice leur raconta tous les détails, détails qu'elle ne m'avait d'ailleurs pas racontés, trop douloureux pour elle, avait-elle dit quand je lui avais posé la question. Alice ne leur parla pas du contrat qu'elle avait fait avec son frère. A savoir qu'elle n'avait pas le droit de me transformer. Cette partie nous en avions parlé Alice et moi un peu plus tôt. Elle dirait la vérité à Edward, après elle improviserait en fonction de ses réactions, mais elle ne voyait pas cela comme un problème, inutile donc d'embêter les autres avec cette partie. Ils avaient tous voulu savoir si j'avais hérité d'un don particulier. Mais ni Alice ni moi n'en avions trouvé un pour l'instant. Une fois la discussion fini, les Cullen avaient insisté pour s'entretenir en tête à tête, un par un, avec moi.
Carlisle : Toujours aussi serein, m'avait proposé son aide dès que j'en aurais besoin. Il avait aussi proposé de m'expliquer toute l'Histoire des vampires, je lui avais répondu que je l'écouterai avec plaisir. Pour ses études
personnelles il m'avait demandé si je voulais bien lui décrire mes ressenties lors de la transformation. Encore un peu tôt pour, je lui avais répondu que je lui expliquerai tout plus tard mais que j'avais encore besoin de temps pour me remettre de mes émotions.
Esmé : Elle était vraiment contente que je fasse vraiment partie de la famille. Elle m'avait dit qu'elle me considérait déjà comme sa fille mais que maintenant c'était encore plus officiel, j'étais devenu sa troisième fille « biologique ». Sa joie m'avait touché et je l'avais prise dans mes bras. Elle avait aussi mentionné le fait qu'elle aimait bien ma nouvelle odeur.
Emmett : Lui qui avait très mal pris ma trahison
envers Edward avait bien accueilli ma transformation, il était lui aussi heureux que je fasse partie de la famille même si cela devait impliquer l'absence de son frère. Il m'avait également gentiment sermonné sur ce fait. Il avait aussitôt souhaité que nous nous battions au bras de fer, je lui avais donc promis.
Jasper : La première phrase qu'il m'avait dit m'avait surprise : « Tu es enfin un adversaire à ma taille, dommage que tu ai
es déjà gagné ». J'avais compris qu'il parlait d'Alice, cela m'avait mis mal à l'aise mais il m'avait tapé amicalement sur l'épaule pour me rassurer. Il m'avait prévenue de ne jamais baisser ma garde, qu'il irait toujours à la charge dès qu'il verrait le moindre espace pour se rapprocher d'Alice.
Rosalie : En plaisantant elle avait d'abord dit qu'elle pourrait maintenant m'embrasser sans problèmes, sans peur de me me manger toute crue. Nous avions éclaté de rire avant de nous prendre dans les bras. Une telle proximité avec Rose m'étonnait mais m'était agréable. Elle m'avait, comme tous les autres, acceptés dans sa famille. Mais le plus étonnant, elle m'avait demandé de tout faire pour ramener Edward. Je lui avais répondu que je ne devais pas être la mieux placer pour arriver à le faire revenir, mais elle semblait convaincu
e que moi et moi seule pouvait le faire changer d'avis.
Il ne restait plus qu'à régler le problème avec mes parents. Depuis une semaine je n'avais pas approché d'humains, par mesure de sécurité. Et Carlisle ne me sentait pas encore prête. A cet instant, aux yeux de Charlie, il me restait encore deux semaines de vacances. Esmé et Carlisle s'étaient donc proposé pour, avec Alice, m'aider à me contrôler en présence de sang humain. Pendant cette période de deux semaines j'avais donc enduré tout un tas d'épreuves différentes, jours et nuits, pour me préparer à voir Charlie et mes camarades de classes sans aucun danger. Même si Alice et Carlisle seraient à mes côtés quand j'annoncerai la chose à Charlie. Oui, nous avions décidé de dire la vérité à mes parents. Nous avions jugé qu'ils seraient plus en sécurité en étant au courant. Je m'étais demandé comment ils allaient le prendre, mais je savais que cela valait mieux.
Le jour J avait finalement fini par arriver.


Je me rappelais aujourd'hui comment j'avais angoissé ce jour là à l'idée de dire à Charlie que j'étais apte à boire du sang et à tuer en quelques secondes n'importe qui. Lui qui était censé faire régner l'ordre et la loi...

J'étais accompagnée d'Alice et Carlisle mais cela ne me rassurait pas plus que cela.

Je marchais aujourd'hui au bras de mon père, c'est qu'il n'avait pas dû le prendre si mal que cela !

J'avais frappé doucement à la porte ce jour là. Il m'avait ouvert le plus naturellement du monde. Mais lorsqu'il avait vu Carlisle il avait commencé à s'inquiéter.
Quelle que chose ne va pas ? avait-il demandé.
Il faut que je te parle Charlie...
Je crois que c'est à ce moment là qu'il avait remarqué le changement de couleur dans mes yeux. Je l'avais sentis qui commençait à stresser et je l'étais tout autant que lui. Nous étions allés nous asseoir tous les quatre dans la cuisine.
Ce que j'ai à te dire n'est pas facile, tu n'y croiras sûrement pas du premier coup, c'est pour cela que j'ai amené Alice et le docteur Cullen avec moi.
Alice avait alors pris ma main dans la sienne pendant que Carlisle m'avait tapoté l'épaule opposée. Je m'en rappelais comme si c'était hier alors que cela s'était produit il y avait maintenant plusieurs mois.
Papa, je suis un vampire.
J'avais pensé qu'il éclaterait de rire mais il avait gardé son air sérieux et déstabilisé.
C'est-à-dire ?
C'est là que Carlisle était intervenu, c'est lui qui avait pri
s le plus la parole lors de ce long échange. Il avait expliqué tout en détails à mon père. Alice et moi surenchérissions derrière avec des exemples et des anecdotes qui lui feraient comprendre certains évènements passés. Après 5hoo de discussion nous nous étions finalement quitté le plus naturellement du monde, comme si rien d'exceptionnel ne s'était produit. J'aimais le fait que mon père prenne les choses aussi simplement. Même si dans un sens c'était effrayant qu'il ne réagisse pas un minimum.
Pour Renée nous avions décidé d'aller lui rendre visite. Elle avait ét
é ravie lorsque je lui avais appris que je lui rendrai une petite visite. Et quelle n'avait pas été sa surprise lorsqu'elle m'avait vu débarquer avec Alice et son père. Comme pour Charlie nous lui avons tout raconté, dans les moindres détaills, de la « naissance » de Carlisle à ma transformation. Elle eut beaucoup plus de mal à l'accepter que Charlie, mais elle avait fini par nous croire lorsque j'avais brisé son double de clef entre mes deux petits doigts.
Pour mes amis, j'avais décidé de passer un peu de temps avec ceux qui étaient resté
s sur Forks (c'est-à-dire tous sauf Jessica). Je n'avais eu aucune difficulté à les voir lorsqu'ils étaient tous réunis. Par contre j'avais eu un peu de mal au début lorsque je voyais Angela en solo. L'odeur de son sang était vraiment alléchante. Alice m'avait aidé à surmonter cela, avec une pointe de jalousie, et mon envie de m'abreuver du sang d'Angela s'était atténuée.
Cela paraissait tellement simple, mais j'étais heureuse. Mes parents savaient que j'étais un être surnaturel et le prenai
ent comme si je leur avais annoncé que j'avais acheté une nouvelle voiture. Cette situation était presque comique, presque déroutante, mais elle me convenait. J'étais heureuse. C'était la première fois que je découvrais le véritable bonheur.
Un jour, alors que nous parlions avec Carlisle, ce dernier nous avait conseillé d'informer au plus vite Edward de la situation. C'était Alice qui s'en été chargé, elle avait fait le déplacement jusqu'à Voltera, sans moi, jugeant cela trop dangereux pour un nouveau né et ne désirant pas que je rencontre les Volturi. De ce qu'elle m'avait raconté à son retour d'un voyage ayant duré presque une semaine, Edward était d'abord entré dans une colère noire, mais par elle n'avait su quel miracle, Jacob, présent à son grand étonnement, avait réussi à lui faire entendre raison, et il avait finalement plutôt bien accepté la nouvelle, rajoutant même qu'il viendrait nous rendre visite de temps en temps. Elle était hélas rentré
e sans aucun moyen des les joindre.
Les semaines passèrent, la rentrée des classes arriva. Personne n'avait posé la moindre question quant à l'absence prolongée d
e Edward. Ils avaient dû tous s'habituer à son absence du paysage. Nous avions les mêmes classes que l'an dernier, la routine s'était donc vite réinstallée, mais cela me convenait. J'avais l'impression d'avoir trouvé mon rythme de vie. Oui, le bonheur.
Avec Alice tout allait pour le mieux. Nous vivions le parfait amour. Vous savez, cet amour tellement cliché qu'il en ferait vomir plus d'un, un amour si sucré, si doucereux, qu'il vous laisse un goût de barbe à papa dans la bouche. Mais cet amour cul-cul la praline, cet amour de cinéma, j'en avais besoin et j'aimais cela. Cette façon de nous embrasser dès que nous nous retrouvions seules, cette façon de nous enlacer, de nous sourire juste en nous regardant, cette façon de nous effleurer si sensuellement, toutes ces facettes de notre relation j'en avais besoin.
Je passais le clair de mon temps chez les Cullen. Charlie n'y voyait aucune opposition, je crois qu'il était simplement trop effrayé par les Cullen et moi-même pour m'interdire quoique ce soit. Je pense aussi qu'il s'était enfin rendu compte que j'avais grandi et que j'étais devenu
e autonome. Il y avait juste une chose qui me tenait à cœur. En rentrant de l'école je faisais mes devoirs, préparais à manger à Charlie et restais avec lui pendant son repas. Je lui racontais mes journées, comme n'importe quelle adolescente normale le ferait avec son père. Cela le rassurait et j'adorais ces moments. Je voulais profiter de sa présence. L'immortalité m'avait fait prendre conscience de la fragilité des humains, je prêtais beaucoup plus attention aux gens qui m'entouraient. J'avais aussi décidé de rendre visite à Renée au moins une fois par mois. Donc, étant toujours fourrée chez les Cullen, c'était tout naturellement que je passais toutes mes nuits aux côtés d'Alice. C'était un peu comme si nous vivions ensemble.
Les jours et les jours avaient passé, et ce fameux soir arriva. Je m'en rappelais dans chaque détail, j'aurais pu reproduire la scène parfaitement.


Je n'étais maintenant plus très loin d'Alice et je me cramponnais au bras de mon père. Pour essayer de me détendre je me repassai cette soirée merveilleuse.

Alice et moi avions pris congé du reste de la famille Cullen pour aller dans notre chambre. Elle comportait un grand lit double, même si nous n'y dormions pas vraiment... Une grande baie vitrée donnant sur le bois sombre, et une chaîne Hi-Fi. Du reste, la décoration était assez modeste, juste une photo de famille datant de l'époque où j'étais toujours avec Edward, trônait sur la petite bibliothèque. Ce soir là, après avoir fermée la porte derrière elle, Alice m'avait poussée gentiment sur le lit se retrouvant à califourchon sur moi. Nous nous étions embrassées encore et encore, comme à notre habitude. Nous étions inépuisables, nous pouvions donc nous embrasser des heures durant sans jamais reprendre notre souffle. Après un énième baiser, Alice s'était allongée à côté de moi les bras croisés sous sa tête.
Aaaaaah, avait-elle soupiré joyeusement, je suis heureuse !
J'avais rigolé et répondu que moi aussi tout en la prenant dans mes bras. Après quelques minutes nous nous étions encore retrouvées face à face, nos visages de nouveau à quelques centimètres l'un de l'autre. La lumière était éteinte, seul
e la lune éclairait faiblement nos visages. Elle n'en restait pas moins magnifique. Alice m'avait fixé longuement dans les yeux, m'avait embrassée brusquement et sensuellement, tout en me caressant le dos, le cou, les cheveux. Puis elle s'était arrêtée tout autant brusquement qu'elle avait commencé, pour me fixer à nouveau. Et soudain, brisant le silence elle avait lancé :
Epouse-moi.
Reum, pardon ? avais-je répondu en m'étranglant presque.
Je sais, ce n'est pas une question, Bella, épouse-moi !
Alice...
J'avais marqué une longue pause mais jamais elle ne m'avait interrompu. Nous nous regardions sans bruit et je réfléchissais. Cette demande me paraissait soudaine, elle n'avait donc
sûrement pas vu ma réponse à l'avance. J'avais réfléchi pour finalement me rendre compte que la réponse était évidente.
D'accord, avais-je dit tout simplement.
C'est vrai ?!
Oui !
Je t'aime !
Elle m'avait sauté dessus avant même que j'ai eu le temps de lui retourner sa phrase.
A vrai dire cela faisait longtemps que j'y pensais, je voulais te le demander d'une façon plus romantique que celle-là, mais là, je ne sais pas ce qu'il m'a pris... Je n'ai pas pu me retenir... Dans tes bras, sur ta bouche, j'ai été prise d'un élan ! chuchota Alice tout en me souriant jusqu'aux oreilles.
Je souriais déjà mais sa phrase m'avait fait sourire encore plus. Après un long moment à nous regarder sourire nous avions éclaté de rire, un rire joyeux, un rire de bonheur, mais aussi un rire gêné, gêné de porter autant d'amour à quelqu'un et gêné d'en recevoir autant, avant de nous jeter dans les bras l'une de l'autre. Cette nuit là nous avions pu teste
r rune nouvelle fois que nous n'étions pas endurante seulement pour nous embrasser...
Le lendemain nous l'avions aussitôt annoncé aux Cullen qui avaient tous accueilli la nouvelle avec joie, même Jasper semblait heureux pour nous. Dans l'après-midi j'étais allé
e l'annoncer à Charlie qui avait manqué de s'évanouir mais qui finalement l'avait bien pris. Et j'avais appelé ma mère le soir. Les Cullen avaient ensuite décidé d'inviter mes parents à une petite réception pour fêter nos fiançailles. Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu mes parents réunis, et cela ne m'en rendait qu'encore plus joyeuse.
Nous avions mis moins de deux semaines à préparer nos noces. La liste des invités avait été faite par Rosalie, ç'avait été ainsi qu'ils avaient appris que nous nous marrions. Après l'envoi des invitations le téléphone n'avait pas arrêté de sonner, tantôt l'interlocuteur s'étonnait tantôt il nous félicitait. Esmé avait trouvé le lieu pour notre union et Carlisle le lieu de la réception et du
dîner (bien qu'il n'y aurait que la moitié des invités qui dîneraient, à proprement parler, ce jour là) ; Emmett avait préparé l'équipement pour aller camper les deux jours précédent la cérémonie afin que nous chassions pour être au meilleur de notre forme ; Jasper s'était chargé de superviser les opérations ; quant à Alice et moi, nous étions charger de joindre les invités que Rosalie ne pouvait prévenir, à savoir, Jacob et Edward. Le destin était sûrement avec nous, car, alors que nous cherchions désespérément un moyen de les joindre, le téléphone avait sonné, Edward au bout du fil.
Allô ? avais-je dis en décrochant.
Oh Bella ! Cela fait une éternité que je n'avais pas entendu ta voix !
Edward !
Sa voix m'avait manquée, son accent de ténor était si apaisant. Je l'avais gardé longtemps au téléphone pour l'informer de notre mariage. J'avais cru qu'il le prendrait mal mais il avait paru plutôt heureux, voir même soulagé. Il m'avait donc promis de venir, avec Jacob. Le fait que Jacob ne soit pas rentré et qu'il soit toujours en Italie m'intriguait fortement.
Pour notre Lune de Miel, nous avions décidée de partir seulement le lendemain de la réception, pour notre île paradisiaque. Le programme ayant été quelque peu chamboulé la dernière fois je désirais y retourner. Mais nous ne pouvions y rester que les temps des vacances scolaires, soit une semaine et demi, les noces étant en milieu de première semaine de congés.
Nous avions fixé la date au 21 mars, le premier jour du printemps.


Nous étions donc le 21 mars, et je n'étais plus qu'à un pas de ma promise qui me regardait tendrement, devant son témoin, Jasper, le mien, Edward, et nos deux demoiselles d'honneur, Rosalie et Angela.

Pour les témoins, c'était Rosalie qui en avait eu l'idée, « rien de mieux que vos ex-promis » avait-elle lâché ironiquement. Néanmoins l'idée n'était pas mauvaise et Jasper avait tout de suite accepté. Edward avait était un peu plus résistant, mais Jacob, avait, là aussi, réussi à le faire changer d'avis, le baratinant sur le fait que c'était l'occasion de se prouver à lui-même qu'il était capable, à l'instar de Jasper, de tourner la page.

J'étais enfin arrivée à hauteur de ma bien aimée. Charlie me lâcha le bras et se posta à côté de Carlisle. L'habituelle cérémonie de mariage se déroula sans encombre. J'étais énormément stressée, Alice aussi, je le sentais, mais lorsque je pus enfin l'embrasser, officiellement, tout mon stress s'envola, ne laissant place qu'au bonheur absolu.
La réception qui s'en suivi fut magnifique. Le décor était divin, les invités exceptionnels, l'ambiance agréable. Après avoir dansées, encore et encore, Alice et moi sommes allées nous « cacher » dans un coin pour nous embrasser et parler tranquillement. Mais Jacob nous interrompit.
— Je vois que je dérange, je m'en excuse, mais je ne vous avais pas encore félicité alors je venais rattraper mon retard ! Mais je repasserais plus tard ! dit-il en rigolant.
— Non, c'est bon Jake, on a l'éternité devant nous ! Et puis je voulais te parler, lançais-je.
Jacob nous souhaita tout ce qu'il était de rigueur à souhaiter, puis Alice s'éclipsa pour aller parler à Edward.
— Alors l'Italie ? questionnai-je Jacob.
Il rigola et me raconta tout ce qui lui était arrivé.
— Et donc, continua-t-il, pour l'instant nous sommes amis mais j'espère arriver à plus !
— Je te soutiens Jacob !
— Au fait ! C'est bien beau tout ça, mais tu ne m'a jamais dit clairement que tu étais de ce bord là !
— T'as oublié ce que je t'ai dis avant ton départ pour Voltera ?!
— « Je suis plus à même de te comprendre que tu ne le penses », oui mais c'est tout ce que tu m'as dis, ce n'est que Edward qui m'a appris la situation.
— Tu es parti tellement vite aussi, et ce n'est pas ton unique coup de fil qui m'a aidé à te parler !
— C'est vrai, je suis désolé, j'aurai dû te donner de mes nouvelles Bella !
— Bah ne t'excuses pas, lui dis-je en souriant, je suis contente d'être devenue ton amie, Jake !
— Moi aussi !
Il me prit dans ses bras au moment ou Edward et Alice débarquèrent.
— Toi aussi tu veux t'y mettre Jacob ? plaisanta Edward.
— Tu sais bien qu'il n'y a que toi à mes yeux, répondis Jacob en me lâchant doucement.
Edward parut gêné mais il prit la parole, coupant court au futur silence qui allait s'installer.
— Bella, j'estime que je mérite un baiser en guise d'adieu.
— D'adieu ? m'étonnai-je en répondant à la demande d'Edward.
— Oui, tu ne m'en as pas donné lorsque tu es « partie » avec Alice, même si techniquement c'est moi qui suis parti, et puis ça m'aiderait enfin à tourner cette lourde et épaisse page, entièrement et une bonne fois pour toute. Enfin, si Jake et Alice sont d'accord.
Le fait qu'il appelât Jacob par son surnom me déstabilisa, mais je n'eus pas le temps de l'être bien longtemps, car aussitôt mon épouse et mon ami ayant donné leur accord, que Edward m'attrapa et posa doucement ses lèvres sur les miennes. Ce n'était plus le glaçon que j'avais connu autrefois. Ce baiser me sembla juste amical. Il me lâcha et me remercia avant de s'éloigner avec Jacob. Ma vision me fit peut-être défaut, mais lorsque qu'ils furent à au moins vingt mètres de distance, je crus voir Edward prendre la main de Jake dans la sienne.
Vers 5hoo du matin les invités humains partirent un à un, à moitié saoules, nous remerciant pour cette merveilleuse soirée, nous embrassant gentiment, et s'éloignant en faisant des signes de la main, vers Emmett qui c'était porté volontaire pour reconduire chez eux les gens trop éméchés. Charlie avait invité Renée à dormir dans la chambre d'amis le temps de son séjour, ils étaient donc parti ensemble, Charlie au volant. Je ne revis pas Jacob et Edward de la soirée. Puis vers 6hoo les Cullen, excepté Alice, décidèrent de retourner dans leur villa, pour nous laisser un peu seules, afin de profiter du lieu. Nous les avions remercié, et une fois tout bruit de moteur envolé, nous nous retrouvâmes enfin seule à seule.
— Les gens vont nous regarder bizarrement au lycée maintenant qu'on est marié... Enfin je veux dire, on est jeune quand-même... chuchotai-je.
— Je ne le suis plus autant que ça ! plaisanta Alice avant de reprendre, mais qu'ils se moquent, j'assume de t'aimer Bella ! J'ai mis du temps à m'assumer, j'ai mis du temps à assumer le fait que j'étais dingue de toi, mais j'y suis arrivée, et maintenant j'en suis fière, alors qu'ils jugent, ils seront juste jaloux, à partir de maintenant nous sommes liées à jamais, il n'y a plus que toi à mes yeux.
Son discours m'avait transporté. J'étais en manque de mots, cela m'avait paru si beau que je ne savais quoi répondre. Heureusement elle coupa court à ma recherche d'idées et se jeta sur moi pour m'embrasser. Dans son élan nous basculâmes sur l'herbe humide. Elle m'embrassa encore et encore, me mordillant de temps en temps les lèvres, la langue. Je répondais à ses baisers du mieux que je pouvais. Nos robes s'entremêlaient et ne semblaient faire plus qu'une bien qu'elles n'aient pas la même couleur. Je portais une robe à froufrous blanche et sans bretelle, alors qu'Alice en portait une rose pâle, très pâle, à la coupe droite et qui n'avait qu'une seule bretelle. Alice se posa sur le flanc à côté de moi et je me tournai d'un quart pour me retrouver dans la même position face à elle. Nous nous regardions et les mains de ma femme passèrent sur mes épaules nues, les caressant doucement. Elle souriait. Encore plus que la nuit où elle avait demandé ma main. Son sourire provoqua le mien et bientôt ils s'unirent pour ne faire qu'un. Nous nous caressions tantôt les épaules, les bras, tantôt le cou, le visage, tout en nous embrassant. Puis elle me lâcha lentement les lèvres, sans avoir vraiment l'envie d'interrompre notre baiser, pour parler doucement, si doucement que j'eus presque du mal à l'entendre :
— Bella, je suis heureuse, j'aimerais que cet instant ne s'arrête jamais, on dirait... un rêve...
— Alice, je te promets de faire durer ce rêve pour l'éternité...

Merci beaucoup à tous ceux qui m'ont lu jusqu'ici. J'ai commencé à écrire cette fiction quand j'étais encore au collège, je la relis maintenant que j'ai fini mes études supérieures et ça m'a fait bizarre de me replonger dedans, de repenser à Twilight et mes années d'ado !

Si l'envie vous en prenait vous pouvez aller lire mes autres fanfic, mieux écrites haha !

Merci encore <3

A and BOù les histoires vivent. Découvrez maintenant