Leçon N°26 : Plan D'Assassinat Final.

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Le lendemain, lorsque je me réveilla, j'entendis un réveil sonner. Bordel, qui a eu l'idée de mettre un réveil le samedi matin? Je tapotais un peu partout afin d'éteindre ce réveil mais impossible. Il n'était visiblement pas de mon côté.

Nafisah : Karma...pourquoi t'a mis un réveil? Surtout un samedi matin.

Karma : J'ai quelques courses à faire. Rendors toi, princesse, j'en ai pas pour longtemps.

Nafisah : Mmh. Mais éteint ce putain de réveil ou je te le fourre dans le calbart.

Poivron rigola légèrement et éteigna enfin ce maudit réveil. Puis, il me fit un bisou sur le front. Alors qu'il allait se lever, je lui retient le bras.

Nafisah : T'es vraiment obliger d'aller faire des courses à cette heure ci? Tu ne veux pas y aller cette après midi?

Karma : Non, j'aimerais en profiter que ce soit calme le matin dans les commerces afin de faire ce que je veux.

Nafisah : Mmmhh.

Je blottis ma tête contre l'oreiller et ferma de nouveau mes yeux. Il avait bien du courage pour aller faire des courses à une heure aussi tôt, surtout le week-end. Pour ma part, le lit m'avait kidnappé, du coup, je ne pouvais pas bouger.Mais un bruit sourd provenant de l'extérieur me fit rouvrir les yeux de suite.

Nafisah : Qu'est ce qui se passe?

Karma : J'en sais rien.

Nous nous dirigions tout les deux à l'extérieur de l'appartement de Karma afin de mieux voir ce qui se passait. J'étais encore en pyjama, mais peu importe.

Nafisah : C'est quoi cette lumière?

Une espèce de sphère orange se tenait à l'endroit exacte où se situait le bâtiment de la classe-E.

Karma : Je le sens pas.

Des véhicules blindés de l'armée circulaient dans les rues. Bon sang. Alors, l'état à décidé de se mettre en action.On a été naïfs. Vraiment naïf. Ils ne nous ont même pas mis au courant.

Ritsu : Vous devriez regardez à la télévision.

Nafisah : Ritsu.

Ritsu : Ils rendent public l'existence de Monsieur Koro et informent au monde entier de leur plan d'assassinat final.

Nous retournions tout les deux dans l'appartement et nous allumions la télé. Karma me prit par la taille et me serra contre lui. Ritsu avait dit vrai. En plus de tout dévoiler, le chef des armées mentit en disant que Monsieur Koro avait pris en otages les élèves de notre classe.

Nafisah : Connard! Arrête de mentir, saligaud!

Karma : Calme toi. Habille toi et allons voir ce qui se passe de plus près.

Je m'exécuta et en moins de 5 minutes, j'étais prête. Nous sortions une nouvelle fois de l'appartement de Karma et nous nous dirigions vers une barrière que l'armée avec constituée avec leurs véhicules. Il y avait un attroupement pas possible.

Nagisa : Karma! Nafi! Vous étiez la aussi?

Karma : Ouais. On est venus dès qu'on a su. Ces abrutis racontent vraiment n'importe quoi au sujet de notre classe.

Kayano : Les amis!

Nagisa : Kayano.

Kayano : Qu'est ce qui se passe? Pourquoi y a tout ces militaires?

Terasaka : Hein? Comment ça on a pas le droit d'entrer? Ecartez vous!

Militaire : Recule, petit ou tu va le regretter.

Terasaka : Bande d'abrutis finis!

Toute la classe était désormais réunis. Tu parle d'un week-end. Moi qui pensais que ça allait être un week-end entre amoureux, loin de toute cette histoire, et beh non. La poisse quoi. Soudain, des flashs nous éblouis le visage.

Nafisah : Hé! Quel est l'abruti qui a fais ça?

Des dizaines de journaliste se mirent en face de nous.

Journaliste 1 : Regardez! Ce sont les élèves que le monstre avait prit en otage!

Journaliste 2 : La capture de ce monstre doit vous rassurer! Vous pouvez nous en dire plus?

Quoi? Monsieur Koro a été capturé? Cela expliquerait cette barrière au niveau de notre classe. Mais d'ailleurs, qu'est ce que poulpy faisait en classe un jour de week-end?

Nafisah : Fermez la! Arrêtez de donner des informations bidons!

Y'avait un écho. Je vis sur l'écran d'un mur de bâtiment que nous étions actuellement en direct. J'avais envie de m'amuser un peu avec la caméra tiens. Je m'approcha vers la caméra qui nous filmait en direct et fit une grimace.

Nafisah : Coucou les copains de la classe-A.

Nagisa : Nafi, c'est pas le moment.

Karma : Au contraire. Elle a bien raison. J'aurais fais la même chose.

Nagisa : Vous me désespérez tout les deux.

Nafisah : Rien de plus normal pour le couple diablotin de la classe-E!

Karasuma : Ca suffit! Débarassez le plancher, vous n'avez pas l'autorisation de les interroger! Vous terrifiez les enfants pour satisfaire votre curiosité! Le ministère de la Défense a interdit l'accès à cette zone donc par sécurité pour la population, veuillez quitter les lieux.

Les journalistes partirent, non sans prononcer leur mécontentement. Bande de charognards vicieux et mal poilus. Karasuma s'approcha de nous et nous demanda de le suivre dans une tente qui avait établi pour les militaires de l'opération. Il nous expliqua alors ce qui se passait. Les élèves protestèrent mais Karma et moi ne disions rien. Nous contenions notre colère.

Karasuma : Vou devez renoncer.

Je m'approcha alors de notre professeur d'EPS. Je le regarda droit dans les yeux.

Nafisah : Vous croyez sincèrement qu'on va renoncer sans rien dire? On a encore pas mal de trucs à faire avec ce vieux poulpe gluant et je ne suis pas la seule de la classe à le penser. Nous sommes tous d'accord la dessus.

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit, Karasuma me plaqua au sol. Qu'est ce qu'il lui prend? Il est contre nous maintenant?

Karasuma : Je ne peux pas vous laissez y aller. La décision a été prise en haut lieu. Cesse de faire la tête brulée et écoute moi Nafisah. Ne t'avise pas de me créer des problèmes. Je me suis bien fait comprendre?

Je fixa Karasuma droit dans les yeux. Il voulait me faire passer un message. Et ce message, je l'avais clairement compris. Il me lâcha puis il donna l'ordre à un de ses collègues de nous préparer un véhicule et une escorte et il sortit de la tente.

Terasaka : Enfoiré de Karasuma. Il nous a bien berné.

Nafisah : Je crois que tu n'a rien compris, Terasaka.

Karma : En nous disant de ne pas lui causer de problèmes, il nous dit en réalité qu'il s'en remet à nous. A tu oublié ce qu'il nous a dit cette semaine? Que si la situation devenait trop compliqué, qu'il n'hésiterait pas à s'en remettre à nous.

Nafisah : Les amis. On va préparer un plan tout ensemble.


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