Chapitre 7

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Sans ne lâchait pas Chara des yeux. Elle était là, devant lui, et maintenant qu'il n'était plus dans l'Underground, il n'avait pas réalisé sa présence. Il grognait alors que la jeune fille lui lançait l'un de ses couteaux. Un des couteaux qui avait coûté la vie de tellement de gens. Chara avait pourtant eu une amitié très forte avec Asriel à l'époque. Sans évita sans grand mal le couteau de Chara, mais le hurlement se fit entendre à nouveau. Sans se retourna. Chara souriait d'une manière des plus affreuses.


Un nouveau couteau et Sans l'évita à nouveau. Si le hurlement n'était pas de Chara, d'où provenait-il ? Chara se jeta au cou de Sans et celui-ci, malgré toute la haine qui l'envahissait réussissait à dompter sa colère.


 - Allez Sansy, laisse toi aller !

 - Jamais avec toi ! Ca te ferais trop plaisir !


Sans esquivait tous les coups portés par Chara. La bataille faisait rage dans le laboratoire alors que soudain une lance, venue de nulle part se planta au plein cœur de Chara. Elle s'effondra sur celle-ci. L'âme de Chara s'échappa de son corps. Flottant dans les airs, de son rouge vifs, palpitant. Sans se retournait, face à lui Papyrus, Alphy, et dans le fond, forcément, Frisk. Il tira un maigre sourire alors que Papyrus se jeta sur lui.


 - Tu ferais mieux de ne pas rester tout seul ici !

 - Heya Paps', moi aussi j'suis content de te voir.


Papyrus s'éloignait, laissant Sans et Frisk l'un en face de l'autre. Sans ne souriait pas. Pourtant l'un et l'autre se regardait, fixement, avançant à petit pas avant de se jeter l'un dans les bras de l'autres. Frisk pleurait. Bien trop heureuse de voir Sans encore vivant. Sans quant à lui n'avait jamais été aussi heureux de la voir.


 - Je suis tellement contente Sans ..

 - Chuuut ... Je suis là kiddo ..


Ils se regardèrent l'un l'autre d'un regard des plus passionnels, alors que le hurlement repris de plus belle. Ils n'étaient de toute évidence plus très loin de la source. Sans n'étais pas vraiment rassuré. Il n'avait pour le coup aucune idée de ce dont il pouvait s'agir. Frisk ne lâchait pas la main de Sans. Elle murmura à son oreille le fait qu'elle était au courant, et qu'elle serait toujours là pour le soutenir quoi qu'il arrive. Sans tira un maigre sourire alors qu'ils prirent tous la route en suivant les hurlements au sein du laboratoire.


Pièce après pièce, quelques informations arrivait à faire leurs apparitions. Sans ne comprenait pas. Un certain W.D Gaster avait effectué des travaux ici bien avant l'arrivée de Sans et d'Alphy dans le laboratoire. C'est lui-même qui avait engendré les expériences sur des cobayes pour pouvoir extraire la détermination. Sans assemblait les pièces de puzzles dans sa tête.


 - Sans .. Tu penses que ce Gaster à un lien quelconque avec toi ?


Sans qui regardait de vieille photo dans un des anciens bureaux ne dit d'abord rien avant de trouver un nouveau dossier sur lequel il y avait marqué "Sans et Papyrus". Ils cherchèrent tous le nom de la personne à qui appartenait le bureau. La plaque de métal avait été usée par le temps, mais on pouvait clairement lire "Gaster" sur celle-ci. Sans et Papyrus se regardèrent un peu inquiet alors qu'il finit par ouvrir le dossier sur le bureau.


Des vieilles photos bébé de Sans et Papyrus. Des radios de leurs âmes. Des tonnes d'analyses. Sans et Papyrus avait toujours su qu'ils n'avaient ni père ni mère, et maintenant, ils découvraient pourquoi. Arraché dès leurs plus jeunes enfances à leurs parents, ils avaient subi d'innombrable expérience sur leurs âmes.


Frisk touchée, s'agrippa à Sans, un moyen sûr de lui signifier qu'elle serait là pour lui. Un moyen de le lui rappeler. Parmi les expériences, Sans et Papyrus avait subi de l'injection de détermination. Celle ni n'avait pas duré longtemps. Ils avaient failli en mourir à l'époque. Papyrus ne se sentait pas très bien. Frisk le rejoignit pour lui faire prendre l'air à l'extérieur du laboratoire alors que soudain elle poussa un hurlement, tandis que Sans et Alphy accoururent.


Papyrus complètement figé devant la porte du bureau, regardait Frisk horrifiée après s'être fait prendre par une âme en détresse. A la sortie de l'underground Alphy avait pourtant tout fait pour rendre les âmes à leurs familles après qu'elles aient subi d'innombrables expériences toute plus horribles les unes que les autres.


 - Frisk !


Hurla Sans en s'arrêtant net face à l'âme en peine qui prenait la taille du couloir, aussi grande que la machine extractrice de détermination. L'âme se mit à gémir si fort que les trois protagonistes en perdirent l'équilibre et s'effondrèrent. L'âme en peine se mit ensuite à parler, tenant toujours Frisk entre ses griffes.


 - Tiens tiens ... Sans et Papyrus, mes expériences modèles !


Sans se redressait ne lâchant pas l'horrible chose sous ses yeux.


 - Je vois que vous avez bien grandit mes chers petits.

 - Qui êtes-vous ? La moindre des choses serait de vous présenter !


Sans affichait un sourire des plus jouasse sur le visage. Le monstre grogna, avant de sourire à son tour.


 - Je me présente, W.D Gaster, pour vous servir.


Sans gardait étonnamment bien son calme alors qu'Alphy se cachait derrière un vieux distributeur.


 - Et bien enchanté.. Je n'ai pas bien saisie, vous êtes Gaster c'est ça ? Vous êtes mort il y à des années il me semble ...


Frisk se débattait tant bien que mal, elle finit par être jetée dans l'extracteur de détermination.


 - Oui et non mon petit, la détermination à réussit à me faire vivre bien plus longtemps que tu ne le penses. La détermination humaine est la base de toute vie. Vous les monstres, ne pourrez jamais vous l'approprier. Vous êtes bien trop pitoyable et faible, à vous complaire dans votre détresse.


Sans ne comprenait pas si bien ou le monstre voulait en venir. La détermination arrachée aux humains depuis temps d'année, avait-elle réussit à nourrir cette horrible bête ? Frisk se faisait attaché par Gaster tandis que Sans repris.


 - Je vois que nos expériences vous ont bien servi durant toutes ses années...

 - MES expériences tu veux dire, petit vermisseau, je suis le précepteur de toutes vos avancées ! Sans moi vous n'y serez jamais arrivé !

 - Certes, on peut alors vous considérez ! Mais je suis navré de vous annoncer que s'en est fini de vous ..

 - Ahaha ! Que tu crois mon petit ....

Le laboratoireWhere stories live. Discover now