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◾ Toni
-Kroos !
Le flic lâche mon visage et me force à me retourner vers la porte. Un deuxième gendarme la tient ouverte et me lance un regard empli de dégoût.
-Ramos, à l'infirmerie... Il veut te voir...
Seigneur... J'allais devoir me confronter à la personne à qui j'ai fais le plus de mal aujourd'hui.
Le flic qui me tient depuis le départ me pousse et nous retraversons les couloirs en direction de l'infirmerie de l'immense bâtisse.
Ramos été sorti de l'hôpital après avoir été soigné rapidement après la bagarre. Mais jamais je n'aurais pu penser qu'il le laisserait déjà venir ici.
Pourtant, après avoir entendu les mêmes insultes obscènes qu'à l'allé, me voilà dans l'infirmerie devant un lit où repose Sergio Ramos, mon capitaine au Réal.
-Laissez nous....
La voix de Sergio a beau être faible elle dégage quand même une aura autoritaire. Le flic acquiesce et m'attache l'une des menottes à la tuyauterie prêt de la fenêtre. Puis il s'éloigne mais ne me quitte quand même pas du regard. Au cas où je finirais le travail de Marco...
Les yeux de Sergio ne me quittent pas, tandis que mal à l'aise j'essaye de l'esquiver.... Il fini quand même par ouvrir la bouche :
-L'un des plus beaux buts de la Coupe du Monde, ensemble, j'aurais dû m'en douter....
Je frissonne mais mon regard reste encré vers l'extérieur. L'extérieur, peut être que je ne sortirais pas de sitôt d'ici....
-J'aurais dû me douter que tu avais quelqu'un Toni... Enfin quelqu'un en plus de ta femme....
Je reste toujours dans mon silence. Je ne peux pas lui répondre, ça serait me trahir et m'avouer coupable :
-Toni... Répond moi...
Lui répondre.... Pourquoi faire ?
-J'ai le droit de savoir Toni ! Savoir pourquoi tu m'as fait passer pour un monstre ! Pourquoi tu m'as accusé de viol auprès de ton amant et...
-LA FERME !
Je me suis emporté mais le sourire de Sergio, le sourire que j'aime tant apparait. Il m'a coincé....
-Alors c'est donc ça Toni... Tromper ta femme avec Reus ne te suffisait plus ? Tu avais aussi besoin de la tromper avec moi ?
