Miraculous : Le Livre des rêves (spécial Calendrier de l'Avent)

Chapitre 4 : Appel à l'aide

Marinette avait espoir. Elle en avait marre de bafouiller en présence d'Adrien, et elle devait changer ça tout de suite ! Elle lui dirait tout, tout ce qu'elle ressentait aujourd'hui même. Mais quand elle s'approcha de lui, son sourire fut si éblouissant pour elle qu'elle ne put que s'emmêler les pinceaux avant de soupirer. Elle abandonnait déjà le navire, et commençait déjà à déprimer en se disant qu'elle n'était qu'une bonne amie à ses yeux. Même si Alya l'encourageait, Adrien était le soleil trop brillant, tandis qu'elle était Icare, trop ignorant.

S'installant tranquillement dans les vestiaires, elle retira de son sac le carnet qu'elle avait récupérer sur le chemin de l'école, avant de saisir un stylo. Elle devait écrire à on tour, et pourquoi ne pas demander un petit coup de pouce à cet inconnu ? Il savait peut-être comment faire pour charmer un garçon comme Adrien ?

Mais Tikki lui avait déjà donné ses conseils, et que pourrait-il faire de plus ?

Cher inconnu,

J'ai un secret à te dire, un secret que je n'ai dit qu'à ma meilleure amie. Je suis amoureuse d'un garçon. Je suis une fille complètement folle amoureuse. Vraiment amoureuse. Prête à tout pour lui. Cependant, ce garçon, il ne me regarde pas. Il pense de moi comme une amie, et j'aimerai changer ça. Mais c'est impossible, je ne peux pas le forcer à m'aimer. Je t'écris ça en connaissant parfaitement ma position d'amie. Je ne fais ici que de me plaindre, me plaindre à toi, appeler à l'aide. Comme Chat Noir, j'aimerai avoir sa confiance de lui dire ce que je ressens. Et bien entendu, je ne veux pas qu'il réagisse comme Ladybug, qu'il me repousse gentiment. Je ne veux pas non plus qu'il accepte mes sentiments par pitié. Je suis perdue, je ne sais pas ce que je dois faire. La seule possibilité qu'il me reste, c'est de rester loin, de le regarder de loin et en tant qu'ami, en attendant qu'il fasse le premier pas. Ne t'embête pas à répondre à cet appel à l'aide. Je voulais juste me plaindre. Tu m'as confié ton malaise par rapport à ta famille, je te confie ma peine de cœur. Fais en bon usage.

Signé : M

Oui, pour une fois Marinette avait décidé de se confier à lui. Elle n'était plus celle qui le faisait changer ses idées (même si ce n'était arrivé qu'une fois), elle était qui se plaignait, qui avait besoin d'une épaule pour pleurer, autre que celle d'Alya qui lui répéterait sans cesse qu'elle était une chouette fille, qu'Adrien le remarquerait un jour, et qu'il fallait juste qu'elle attende et fasse des efforts.