Death Is Everywhere Tome 2 [CHANBAEK/HUNHAN] {TERMINÉE}

CHAPITRE 17

Pdv Chanyeol :

On se laisse gentiment emmener par ces gars, histoire d’éviter de faire tuer tout le monde, et pourtant ce n’est pas l’envie de les massacrer qui me manque. On entre dans un bâtiment, et on passe par des salles étranges, un peu comme nous à décrit Luhan. Je me demande vraiment ce qu’il se passe ici. On entre dans une salle et ce que je crois voir plus loin me glace le sang. Je rêve ou un gars est en train de découper un corps avec une scie électrique ? Je me fige en regardant la scène, le cœur au bord des lèvres, avant d’être forcé à avancer.

-C’est quoi ça ?! Je demande à celui qui me fait avancer. Qu’est ce qu’il fabrique lui là-bas ?

-Fermes ta gueule et avance ! Grogne le type.

Au vu des regards effrayés -ou plutôt très énervé pour Sehun- des autres, ça me prouve qu’ils ont vu la même chose que moi.

-C’est quoi cet endroit bordel, jure Chen au bord de la crise de larmes.

Le voir dans cet état me rappel Baekhyun avant que je n’ai été forcé de quitter le wagon. Le voir avec son si beau visage trempé de larmes est une véritable torture pour moi. Je ne sais pas ce qu’ils prévoient de faire de nous, mais je les laisserais pas nous séparer encore une fois, et s’ils osent toucher à un seul de ses cheveux, ils sont finit.

On arrive dans une plus grande salle, mais pas moins étrange : il fait assez sombre et sale, et la première chose que je vois est cet espèce de grand lavabo au milieu de la pièce. Quatre gars que je ne connais pas sont agenouillés devant ce lavabo, les mains liées derrière le dos et la bouche bâillonnée. J’ai l’impression d’halluciner. C’est quoi ce cauchemar ?!

Les types nous forcent à nous agenouillés devant le lavabo et ils nous attachent exactement comme les gens à côté de nous. C’est pas dans mon habitude mais je commence à avoir de plus en plus peur. Après avoir vu un homme découper un cadavre en morceau et ça… je pense que c’est normal d’être effrayé. Il faut juste que j’attende le bon moment pour attaquer et nous sortir de là. Mais le problème c’est… avec quoi on se défend ?

-Alors, ou on en est ? Le chef débarque subitement dans la salle, regardant la scène avec un rictus satisfait sur le visage.

-Il y a en a quatre du wagon D et quatre du wagon A.

-Très bien, vous vous occupez d’eux et ensuite vous retournez en prendre dans différents wagons, il en faut suffisamment pour que tout le monde puisse manger ce soir.

Mon cœur loupe un battement et l’angoisse me monte à la gorge. Dites moi que je rêve, ou alors que j’ai mal entendu. Les gens qu’ils capturent en leur faisant croire à un refuge… en fait il… il les mange ? On est bien dans du cannibalisme là ! Comment on peut être arrivé à un stade de survis aussi horrible ? Ça ne me viendrait même pas à l’esprit de faire une chose pareille. Et j’accepterai encore moins qu’on me bouffe comme un vulgaire steak.