V- Loved

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-Mark-

29 septembre 2018

J'ouvris la porte hâtivement, curieux de savoir qui pouvait se trouver derrière.
Je n'eu même pas le temps de voir quoi que ce soit que je reconnu le son des sirènes. Une main était sur ma bouche, m'empêchant de parler.

Ça y est, j'allais me retrouver en taule pour un bon moment. Je relevais les yeux afin de voir le visage de celui qui m'y mettra.

Je fus très surpris, la personne se tenant en face de moi était en fait Donghyuck, essoufflé, le visage rougis par le froid.
- Mark. On doit partir maintenant. Ils sont là.
Les sirènes n'étaient maintenant plus qu'à une centaine de mètres.
- Comment ça "on"?
- Je viens avec toi.

Il ferma la porte à clé, me tira jusqu'au salon et parti en direction de la chambre.

-Donghyuck-

J'attrapai un sac à dos qui traînait, le vidait entièrement avant d'y mettre d'autres affaires pour moi.
Je le plaçait sur mes épaules et rejoignis Mark:
- Bouge, on va sortir par derrière.
Il me suivi en aquiesçant. Les voitures de police étaient maintenant en train de se garer devant la maison.

Nous nous faufilions discrètement hors de la bâtisse.
Un policier frappait de toute ses forces:
- Si vous n'ouvrez pas tout de suite, on sera obligés d'enfoncer la porte!

- Il faut qu'on arrive à atteindre la voiture, me chuchota Mark en partant dans la direction de cette dernière. Je le suivais, essayant de faire le moins de bruit possible.
Une fois notre objectif atteint, on se glissa à l'intérieur. Mark démarra le moteur et on fila le plus vite possible, on devait partir loin, très loin.

30 septembre 2018

La lumière aveuglante du soleil venant s'échouer contre mon visage me réveilla.
J'étais dans la voiture, la place du conducteur était vide. Arum était endormi sur mes genoux, je le caressai doucement et il ronronnait.
J'observai par la fenêtre, Mark fumait une cigarette en regardant le levé du soleil.

J'essayais de me remémorer ce qu'il s'était passé hier. Après avoir roulé pendant une heure, on s'était arrêtés dans une clairière et endormis directement.

Je prenais le chaton dans mes mains et le plaçais sur la banquette arrière avant de sortir pour rejoindre Mark.
Je m'assis dans l'herbe à ses côtés.
- Bien dormi? me demanda-t-il.
- Hum...

Le soleil rouge colorait sa peau pâle d'une teinte agréable. Il était beau. Pendant un instant, j'aurais voulu être la fumée qu'il recrachait. J'aurais voulu être aussi libre qu'elle, pouvoir aller où j'en ai envie, me laissant porter par le souffle du vent. La cigarette. Cette chose nous rend libre autant qu'elle nous emprisonne. Elle nous donne cette impression de bien-être extérieurement, mais nous pourrie intérieurement, nous obligeant à la garder à nos côtés.

Je lui pris alors la cigarette des mains, la jetais au sol et l'écrasais.
- Pourquoi t'as fais ça?
- Ça te détruit encore plus que ce que tu ne l'es déjà...
- Je vois pas en quoi ma santé te concerne.
- Mon père est mort d'un cancer du poumon l'année dernière. Parce qu'il fumait.

-Mark-

Je ne pouvais plus rien dire. Pourquoi ne me l'avait-il pas dit avant?
Je connaissais son père depuis tout petit... Il m'avait appris des tas de choses. Je l'aimais beaucoup.

- C'est beau quand même, dis-je pour changer de sujet, ça me rappelle quand on faisait des nuits blanches, puis qu'on grimpait dans les arbres pour regarder le soleil se lever.
- Oui, et après on dormait toute la journée parce qu'on était crevés.

- On fait quoi maintenant? osais-je demander.
- Je sais pas.
- Hyuck?
- Quoi?
- Pourquoi est-ce que tu es revenu?
- Je sais pas.
- Arrête.
- Quoi?
- Arrête de répondre je sais pas.
- Je suis revenu parce que j'aime bien Arum.
- ... Tu es revenu parce que tu aimes mon chat?
- Je rigole, soupira-t-il, je suis revenu parce que malgré le fait que je suis sensé te détester, que tu m'as enfermé pendant deux semaines et que tu m'as gâcher la vie, je t'aime quand même. Au fond... Tu restes le même qu'il y a quatre ans.

Après avoir dit ça, il se leva et reparti en direction de la voiture. Et moi je restais là, à comtempler ce soleil de feu, le même que quand on avait cinq ans, le même que quand on s'est disputés pour la première
fois à nos sept ans, le même que le jour où j'ai compris qui il était vraiment pour moi. C'était le même soleil qui brillait il y a quatre ans quand nous pensions avoir mis un terme à notre amitié.

Et il brillera encore longtemps d'ailleurs, tout comme nous.

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Sorry de pas avoir posté depuis deux semaines...
Un double update ça pardonne non? :)

Loved Till The End ✞ markhyuck Where stories live. Discover now