Un héritier pour le pays ~Tome 1~

Chapitre 84 : Noël part 1/4

Cette fois c'est une lueur d'espoir qui anime son regard au fil de mon discours. Il se penche doucement vers moi et embrasse mon front délicatement sous le regard de tout les invités.

^*^

Lorsque nous rentrons dans notre chambre je suis lessivée. Je n'ai jamais été si fatiguée de toute ma vie. Même mes gardes à l'hôpital était plus agréable.

-Je trouve que vous vous en êtes très bien sortie. Vous n'aviez pas besoins de vous inquiéter.

-J'espère que vous n'avez pas prévu ce type d'événement tous les jours.

Le roi esquisse un sourire avant sans répondre à ma question amusé.

-Non il n'y aura pas ce type d'événement tous les jours.

Je me change dans la salle de bain avant d'aller m'installer et m'endormir.

Quelque mois plus tard.

Aujourd'hui, nous sommes le vingt-quatre décembre. C'est mon premier Noël que je ne passe pas avec mon frère. C'est vraiment perturbant.

Louis est surexcité à l'idée de fêter cette fête familiale. Le château a été décorée en conséquence, les murs sont recouvert de guirlande rouge ou verte, quelque fois les deux, le sapin qui se trouve dans le hall d'entré est gigantesque, quoi que petit quand on regarde le troisième, il est décorée de guirlande lumineuse, de boule de Noël accrocher au branche je dois dire que c'est l'un des plus beaux sapins que je n'ai jamais vue. A son pied, de la neige en coton.

Il y a le même dans le salon personnel, là où nous ouvrirons les cadeaux.

Le dernier sapin, qui est, à mes yeux le plus beau que je n'ai jamais vue, c'est le sapin du jardin, il est gigantesque. Il fait une vingtaine de mètres à un tronc aussi gros que le gars le plus baraqué de la garde royale. Les guirlandes sont magnifique, chacune d'elle brille comme un mini soleil dans le crépuscule de l'été. Le sapin est recouvert d'une légère poudre blanche qui rappel la neige. C'est magique.

Au loin j'entends le bruit des sabots d'un cheval et je sais immédiatement que c'est eux. Le rire de Louis atteint mes oreilles alors qu'il crie à son père.

-Plus vite papa. Plus vite.

Son anglais s'améliore de plus en plus. On peut quasiment dire qu'il est bilingue.

-Non mon grand, Gaia nous attend.

-Oh... Je voulais continuer.

-Je sais mais on en refera plus tard. Peut être dans la semaine.

Le cheval s'arrête à mon niveau. Les deux cavaliers ont les cheveux en bataille. Je souris et attrape Louis.

-Pff, tu es de plus en plus lourd, tu grandis trop vite.

Quand Louis est dans mes bras Alexander tire sur les liens de l'animal et se dirige vers l'écurie.

Je pose le petit au sol et le recoiffe.

-Alors ? Tu as aimé ?

-Oui c'était trop bien ! On est arrivé jusqu'au ruisseau et papa a fait sauter le cheval par dessus, c'était vraiment trop bien.

-C'est super. Tu vas aller te laver ? Comme ça tu sera propre pour le dîner.

Louis hoche la tête et monte dans la salle de bain. Louis a retrouver sa joie de vivre qui le caractérise, je ne l'avais jamais vue comme ça et je suis contente de découvrir cet aspect de sa personnalité.

Quelque seconde plus tard Alexander arrive le sourire au lèvre.

-Tout s'est bien passé ?

-A merveille. Je crois que ça nous a fait du bien à tout les deux.

-C'est à refaire alors.

-Oui. Où est Louis ?

-Il est entrain de se laver.

-Bien, je pense que je vais y aller aussi. On se retrouvera sur la terrasse dans quarante cinq minutes ?

-Oui.

 Il sourit et inconsciemment je me met à rougir. On dirait une adolescente avec les hormones en ébullition.  

Corrigé le 12/10