Chapitre 63 : Dilemme

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-Oui, après mur réflexion j'ai décidé de donner l'ordre de débrancher Anna.

^*^

-En êtes vous sûr ?


-Certain.


-Vous vous souvenez du protocole ?


-Oui.


-Quand est ce que vous voulez que ce soit fait ?


-Maintenant.


-Bien.


Je me retourne et m'apprêter a quitter le bureau.


-Majesté ?


-Oui ?


-Je... Cette question est un peu délicate mais... il se trouve que la mère de la jeune file qui était dans mon bureau il y a quelque minutes à sa mère être la vie et la mort. Votre femme étant inscrite comme donneuse potentiel nous avons été obligé de faire les tests de compatibilité et... ils sont positifs. Votre femme peut sauver la vie de cette mère et de sa fille.


Donner les poumons de Anna ?


-Que se passe-t-il si j'accepte ?


-Nous débrancherons votre femme dans un premier temps puis nous irons au bloc pour procéder à la greffe. Il y a beaucoup de chance que cette femme s'en sort si elle repart avec une paire de poumon aussi saine que celle de votre femme.


-Parlez moi de cette femme.


-Elle s'appelle Lucia Garu, elle a trente huit ans et est mère d'une jeune fille de dix-sept ans. Son mari est parti quand la petite avec trois ans et depuis elle tente de les faire survivre elle et sa fille. Elle travail en temps que domestique chez une famille aisée. Elle n'a jamais fumer et ne bois que très très rarement...


-Je vois.


-C'est une femme bien, une combattante.


-Si Anna s'est inscrite en temps que donneuse d'organe pourquoi me demander ?


-Normalement je n'aurais pas à vous le demander mais... je souhaites comme même le faire.


-Vous avez mon accord.


Nous sortons du bureau et nous dirigeons vers la chambre d'Anna, j'entre dans la pièce, elle est vide, seul Anna reste allongée.


-Il n'y a pas eu d'amélioration. Rien à bouger depuis votre dernière visite.


Il se tait quelque seconde.


-Voulez-vous que je vous laisse quelque minutes ?


-Oui.


L'homme quitte la pièce.


-Pourquoi t'ai-tu enfuîte ? Rien de tout ça ne serait arrivé. Nous nous serions mariés quand tu m'aurais annoncé ta grossesse. Louis serait né dans les conditions qu'il mérite. Dès le depuis il aurait été plongé dans son monde et il n'y aurait pas ces problèmes de métiers. Il aurait voulu être roi. Je t'aurais sûrement fais un deuxième enfant peut être une fille ? Qui sait ? Personne. Nous ne le serons jamais parce que tu as décidée de t'enfuir il y a sept ans et que à partir de là tout a été lancé, rien ne pouvais plus s'arrêter.


Après quelque minutes à la regarder je l'embrasse. Ça faisait si longtemps que je ne l'avais pas touchée.


-Adieu Anna. Je t'aime.


Je rappel le directeur qui est là avec des médecins et des infirmières, dont la petite Gaia.


-Vous en êtes certain ? Dès que j'aurais débrancher le respirateur aucun retour en arrière ne sera possible.


-J'en suis sûr docteur.


Je sens une main se poser sur mon épaule, je me retourne et découvre Gaia


Elle me lance un sourire rassurant et je me retourne vers les médecins.


-Allez-y.


Le médecin débranche le tube, le bip du cœur d'Anna commence à se faire de plus en plus lents, jusqu'à ne faire d'un seul et même son qui durera jusqu'à ce que quelque l'éteigne.


Ça y est, une page se tourne.


Corrigé le 08/12/2018

Un héritier pour le pays ~Tome 1~Where stories live. Discover now