Chapitre 24 : Problème d'orgueil

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-Je penses que c'est plutôt son orgueil qui a été atteint...terminais-je tout bas.


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PDV d'Alexander


-Je penses que c'est plutôt son orgueil qui a été atteint...Entendis-je en entrant dans la chambre qui a été donnée au mômes.


-L'orgueil de qui ? Demandais-je en sachant qu'elle parle du miens.


Anna se relève sous la surprise de mon entrée.


-Le tien. Me dit-elle yeux dans les yeux.


Tient elle ne cache plus ce qu'elle dit.


-En quoi mon orgueil à été atteint ?


-Je suis partie sans que tu puisses me retenir. Je t'ai fuis et tu as pu me retrouver que cinq ans plus tard. Dit-elle avec arrogance.


-Mais je t'ai retrouvée. Et maintenant tu es ici et tu le restera.


-Tu es bien prétentieux.


-Et tu crois trop en tes rêves Anna. Tu resteras enfermée dans ce palais jusqu'à que je sois sûre que tu ne prendra pas la poudre d'escampette.


-Et bah je peux dès à présent te dire que la prochaine fois que je sentirai l'air de l'extérieur sur ma peau se sera quand on me transportera à la morgue.


Je la regarde. Elle ne laisse rien paraître. Elle croit en ce qu'elle dit.


-Bien alors.


Je fais signe au majordome de sortir de la chambre.


Anna se retourne, avance vers les valises et sort un de ses t-shirt.


Elle le déplie, marche vers le lit et enfile le t-shirt à Louis.


-Pourquoi fais-tu ça ? Demandais-je en le fixant Louis avec le t-shirt de sa mère.


-Je ne veux pas qu'il prenne peur en ne me voyant pas dans la chambre quand il se réveillera.


-Et tu as pensés à moi ? Quand je me suis réveillé un matin et que tu n'étais plus là ? As-tu pensé à ce que j'ai ressenti ?


-Tu n'es pas un enfant Alexander. Et comparer à moi toi tu ressentais que du désir envers moi.


C'est vrai qu'à cette époque c'est ce que je lui faisait comprendre mais les années sans elle ont été compliqué. Pas que sur le point sexuel.


Même si pour elle je devais être un monstre, le méchant de l'histoire pour moi elle représentait ma force... puis elle est partis. J'ai voulu la haïr de s'être enfuie comme ça alors que je comptais m'excusez dans la journée mais je ne pouvais pas lui en vouloir. C'est un instinct primaire. L'instinct de survit. Je le savais moi, jamais je n'aurais mis sa vie en danger mais elle elle ne le savait pas et n'avait pas confiance en moi. C'est ça que je lui reproche surtout dans toute cette histoire. Elle ne m'a pas fait confiance.


-Et alors ? Je ne peux ressentir pour toi que du désir sexuel. C'est déjà ça. Tu aurais du t'en contenté.


Pourquoi suis-je obligé de me comporter comme un gros salaud ? Pourquoi je lui dis ça alors que je sais que ça la blesse ?



Corrigé le 14/10/2018

Un héritier pour le pays ~Tome 1~Where stories live. Discover now