My World

IV: Temps

Les minutes passent, le stresse augmente.
Je tourne en rond.

- Êtes-vous sûr qu'il n'y a pas un autre moyen de sortir ? Je veux dire, depuis le temps que vous êtes ici, vous n'avez jamais rien vu qui puisse nous aider ?

- Non.

Repondis-je fatiguée de l'entendre me dire ça depuis dix minutes.
Je sors de la navette afin d'éviter qu'il ne me redemande dans deux minutes et lève les yeux au ciel.

- Là, regardez ! Il y a quelque chose dans le ciel !

Me dis une voix dans le dos. Je regarde où pointe son doigt et effectivement, quelque chose tombe du ciel.

- Mais qu'est-ce que ? Comment c'est possible ?

Je n'y crois pas mes yeux.

- Et bah voilà un autre moyen de sortie, le ciel.

Je me retourne vers la voix.
Lucy Vives.

- Et comment comptez-vous sortir par le ciel ?

Je hausse un sourcil attendant sa réponse avec impatience.

- Je ne sais pas, mais si nous pouvons entrer par là, sortir est aussi une option envisageable d'utilisation de cette porte.

Je retourne mon attention sur l'objet qui continue sa descente à une vitesse fulgurante.

Des questions se mettent alors à me tarauder.

Est-ce vraiment une option qui nous mènera à la liberté, ou à la mort ?
Qui est dans cette navette et comment, il ou elle, est  arrivait jusqu'ici ? Est-ce une bonne nouvelle ?

Le bug à l'air de ne pas se régler, et le temps nous ait compté.
J'espère ne pas regretter mon choix.

Je refais face à mon équipe et dis d'une voix sûre de moi.

- On a beaucoup trop marné pour perdre maintenant. Rester ici, c'est  nous  diriger droit vers l'échec...

Je me retourne et regarde où la navette est tombée puis reprends mon discours.

- Nous allons trouver cette personne, découvrir comment est-elle arrivait ici et surtout, nous libérer ainsi que nos familles de l'emprise humaine.

Des cris de joie se font entendre dans mon dos.

C'est parti.

~

L'eau monte peu à peu dans la navette, il faut que je sorte.
Je me détache et ouvre la porte qui n'est pas encore sous l'eau puis vois enfin le ciel.

- Wow...

Le paysage est magnifique.
Les oiseaux volent au-dessus de moi, je vois la terre pas loin grâce aux immenses montagnes qui s'y trouvent. Je n'avais jamais vu une si belle beauté.
Je me ressaisi très vite en sentant l'eau sur mes pieds et me dégage pour finir dans l'eau.
Je rejoins rapidement le bord de plage. C'est dans ces moment-là que je remercie ma mère de m'avoir inscrite dans des cours de natation.

Avec une telle arrivée, j'ai dû être aperçue par plus d'un. Il me faut être prudente si je ne veux pas finir ziguouiller.

Il me faut m'en aller, et vite. Mais comment faire en terre inconnue ?
Comment faire quand nous ne sommes pas un minimum armé pour se protéger et se nourrir ? On crève.

Et là, c'est dans ces moment-là que je me haïe de ne pas avoir faire les scouts étant plus jeune.

Bon. Je regarde à droite puis à gauche.
Le chemin de droite à l'air beaucoup plus calme, posé. Ça y est, j'ai fait mon choix.