Zombie Apocalypse

11) Coincée

Et si je me servais des zombies pour le casser ? Oh oui !! Je vais faire ça. Je marche vers le bâtiment et me positionne juste devant le mur, puis j'attends. Je frappe violemment un poteau en ferraille, à l'aide de mon arme, à plusieurs reprise. En seulement quelques secondes, j'aperçois une dizaine de zombies. Ils courent dans tout les sens. Ils grognent, crient et s'agitent dans tout les sens. J'espère que je ne vais pas me foirer. Personnellement je n'ai pas trop envie de me reprendre un immeuble sur la gueule c'est plutôt douloureux.

Ils se précipitent vers moi. Ce sont des nouveau nés, ça se voit à leur envie de bouffer de la chaire. N'empêche je trouve qu'ils courent vachement vite, même si ils se cassent la gueule tout les dix mètres.

Je me mets en position, prête à esquiver. Plus que quelques mètres.
Ils se jettent sur moi, j'esquive et les vois foncer de plein fouet dans le mur. Le mur se brise et le bâtiment commence à trembler. Putain faut que je me casse ! Je vérifie que tout les zombis soient encastrés dans le mur et cours en direction de la sorti. L'immeuble s'écroule juste au dessus de moi. Des débris tombent de partout. Les étages tombent, au fur et à mesure au dessus de moi. Je cours comme une tarée, suivi des morts vivants. Le plafond me tombe dessus juste avant que je ne puisse sortir. Je m'écrase au sol, recouverte de débris et de poussière. Merde... je ne pensais pas que l'immeuble s'écroulerait aussi vite. Voilà que maintenant je suis bloquée putain. Heureusement pour moi que se sont seulement mes jambes qui sont bloquées.

J'essaye de respirer convenablement et enlève la poussière de mes yeux. Il commence à faire nuit et je sens plusieurs raudeurs arriver, et pas qu'un peu. Faut que je me dégage dans dessous de cette merde.

Je me redresse sur mes coudes et pivote légèrement mon dos pour voir mes jambes coincer en dessous de morceaux de bétons et de barres de fer. Putain. J'ai peut être une force super développée mais soulever un bloque de béton pareil, c'est chaud. Sachant qu'en plus du gros morceau de béton au dessus de mes jambes, il y en a des plus petits, qui eux, s'enfoncent dans ma chaire. Je crois même qu'il y a un morceau de fer planté dans ma jambe droite. Mais qu'est-ce que j'ai fais au bon dieu pour être autant blessée en ce moment ?! Putain, heureusement que je me régénère plutôt vite. Enfin ce n'est que l'apparence. Au fond de moi je ressens encore mes blessures. Ce matin, mes plaies se sont peut être refermées mais j'ai toujours aussi mal et je suis toujours aussi faible. Bien sûr, je fais tout pour ne pas que l'on remarque ma faiblesse. J'ai appris à tout cacher avec les années et je dois dire que ça peut être un atout mais aussi une bonne merdouille.

Bon, revenons à nos moutons.
J'essaye de pivoter au maximum pour être face aux débris. De ma main droite j'essaye de soulever un peu le bloc de béton. Et putain ce qu'il est lourd ! Merde ! C'est l'immeuble entier qui m'est tombé dessus !! Au loin, j'entends une masse de raudeurs arriver. Il manquait plus que ça.

J'ai exactement 4 minutes pour me dégager, avant que les zombies ne me bouffent. Si ils venaient à arriver, alors que je suis toujours bloquée, je serais en position de faiblesse mais ce n'est pas pour autant que je vais abandonner. Si il faut, je les butterai coincée sous ce tas de béton. Une balle dans la tête pour chacun et c'est réglé. Je pense que ça fera l'affaire. J'ai encore max recharge et ils ne sont pas non plus 500. Ils sont plus dans les 80, 90, un truc comme ça. Et oui, l'immeuble a fait beaucoup de bruit.

Pendant 4 minutes, j'ai essayé de briser le gros bloque de béton. J'ai réussi à le fissurer mais il m'aurait fallu 5 bonnes minutes de plus pour le casser entièrement.

Les raudeurs arrivent en masse. Je sors mes flingues et me mets en position d'attaque. Enfin c'est la seule position que je peux faire, c'est à dire être à plat ventre. Je me concentre sur l'espace qui m'entoure. Des tonnes de rochers sont tombés, me cachant la vue vers la partie Est de la route. Les zombis arrivent en face de moi. En moins de deux, une dizaine de zombis se retrouvent à terre, éclatés. Je fais de même pour les autres.