Contre la montre

Începe de la început
                                    

- Да ! Давайте посмотрим ! (2)

Les mercenaires d'Arbatov s'avancèrent comme un seul homme vers le camion, au grand désespoir d'Akihito qui aurait rêvé de les avoir un à un. Très vite, il se retrouva entouré d'une vingtaine de gens, l'arme pointée en sa direction. L'un d'eux prit un talkie-walkie dans sa poche et contacta Arbatov pour lui révéler que sa cible se situait au-dehors. Akihito avait vu juste : l'assaut sur le fourgon n'était qu'une mise en scène.

- Не двигаться ! (3)

Akihito commençait à croire que les hommes d'Arbatov avaient été sélectionnés seulement sur leur méconnaissance du japonais. Arbatov avait très bien vu lors du procès, Akihito avait commencé à haïr cette langue à cause de lui. Il avait apprécié ses collègues russes, les ballets russes, les palais des tsars à Moscou, mais le russe était devenue une langue associée à ses malheurs définitivement. Il dut attendre qu'Arbatov arrive sur les lieux pour voir une ouverture dans le cercle formé par les Russes.

- А ты пытаешься ускользнуть ? (4)

Arbatov ne parlait jamais qu'en russe avec Akihito, il savait que l'homme avait appris le japonais, seulement juste pour le plaisir, conversait avec le journaliste dans sa langue natale. C'était vraiment navrant à la fin. S'il le pouvait, il étranglerait cet homme pour toutes les crasses qu'il avait commises à son encontre.  Cependant avec les hommes qui entouraient Arbatov c'était chose impossible.

- Отведите его в специальную комнату. (5)

Ce fut ce moment que choisit quelqu'un pour apparaître sur la place. Akihito reconnut avec plaisir le Mexicain qui le suivait partout depuis le début. Les gardes d'Arbatov se tournèrent très vite vers lui, hélas il les élimina directement. C'était un expert dans le maniement des armes à feu depuis des années, il en avait fait sa spécialité. L'Italien le suivait de près, et il engagea directement le combat.

Indifférent à toute cette agitation, Arbatov regardait Akihito, avec une arrogance que le blond avait rarement vue ailleurs. Arbatov était tellement sûr de sa victoire, alors qu'Akihito était encore dans le doute. Cependant, il essayerait de gagner du temps...

- Asami, où es-tu ?

XOXOX

Asami scannait de ses yeux d'or les écrans accrochés aux murs de la cave, à la recherche du signal du portable de Yamato. Où était-il donc passé ? On ne pouvait pas disparaître comme ça dans la nature du tout. Certainement pas avec son portable en tous cas.

- Monsieur ? Est-il possible que son portable soit masqué ?

Asami regarda son secrétaire droit dans les yeux :

- Yamato l'a appelé avec son portable personnel, pensant que Raibaru serait seul et attendrait ses instructions bien sagement, ce n'était pourtant pas le cas. Cette erreur va lui coûter très cher. Si seulement il avait été plus prudent...

Mais son sourire en disait long, très long, il en avait plus qu'assez de voir ce policier mettre son nez dans ses affaires. Depuis qu'Akihito était retourné au Japon, Yamato n'avait jamais cessé de lui tourner autour histoire d'avoir un grand journaliste à ses côtés pour le faire tomber. Naturellement, Asami n'avait pas franchement apprécié la danse que le policier avait entamée avec son amant. Akihito avait été un peu trop utilisé à son goût par ses opposants pour s'approcher du dragon.

- Monsieur, serait-il possible que Yamato ait changé de téléphone arrivé à destination ?

Asami se tourna vers Suoh qui le regardait avec des yeux remplis de questions en attente de réponses.

Dans la tourmenteUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum