L'Aveugle - Fukétoiles [FINI]

III

6 octobre, 16:56

— .oOo. —

Ils étaient sept, entassé dans le petit appart de Rayenne. Guill, Mathox, Thoz, Wolf, Guep, Étoiles et lui.

Ils discutaient et riaient, dans une ambiance des plus légère lui semblait il.

Mais le regard d'Etoiles pesait sur lui sans qu'il ne le remarque, celui de Thoz faisait des aller retour entre eux deux et Guill, qui les regardait aussi. Tout cela dans la plus grande des « discrétions ».

C'était totalement faux. Tout le monde avait remarqué, sauf Thomas. Normalement, avec ses 2000 de QI, il aurait du remarquer. Mais non.

Aussi le :

« Bon les gars, on est pas des cons hein, on va pas vous faire chier pour... pour vous deux, que dit Thoz en les désignant vaguement, vous pouvez vous assumer... »

Devant le regard noir d'Etoiles, celui, totalement perdu de Fuka, la gifle qu'il reçu de Guill et le fou rire qui secoua Wolf et Mathox, Thoz se rendit compte que peut-être il avait gaffé. Merde.

« Ils sont pas encore ensemble abruti ! » cria finalement Wolf entre deux éclats de rire.

Il compris, enfin, ce que sous entendait son ami, et nia vivement gêné. « On est juste amis ! » Ses épaules plutôt larges étaient baissées, ses coudes sur ses genoux, ses joues rouges cachées ou presque par sa barbe.

Il ne remarqua pas le regard légèrement blessé qui couru sur son corps pendant quelques secondes.

Il ne remarquait rien, jamais, quand ça le concernait.

Ils reprirent la conversation peu à peu, relancer par Wolf. La conversation était gênée, encore plus quand c'était les deux meilleurs amis qui parlaient, voir se regardaient.

Il était censé dormir ici ce soir. Enfin non, pas censé, il allait dormir ici. Les illusions de leurs amis ne changeaient strictement rien.

Ils firent un live, tous ensemble. Enfin, Étoiles et Guill  étaient les seuls devant la caméra et les autres, bien qu'ils participaient à la conversation, étaient hors champ par soucis d'anonymat.

C'était assez amusant.

Finalement, le live s'arrêta et, un à un, leurs amis partirent.

Eux restèrent seuls ensembles, Thomas se mit derrière la cuisinière « Parce que si c'est toi qui cuisines ce sera dégueulasse », dit-il, même si c'était plutôt pour occuper son esprit et ses mains.

Ils discutaient peu, bien qu'ils avaient eu une discussion des plus gênantes se terminant par un « oubli, ils sont débiles, ils s'inventent des trucs » des plus sensés de son ami le villageois philosophe.

Ils se couchèrent finalement, ou plutôt s'endormir avachis l'un sur l'autre devant un anime qu'avait voulu revoir le beau roux.

Beau roux qui se réveilla le premier, courbaturé, et se leva en grognant pour aller déjeuner, sans porter attention au gémissement plaintif de son ami à la disparition de sa peluche.

Les courbatures étaient dues au canapé, songea-t-il, puisque le torse de son ami était parfaitement confortable, lui.

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Je préviens, le rythme sera (Comme d'habitude) très aléatoire, mais j'espère au moins un chap/semaine