Meteorite - Newtmas

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J'allais tuer Gally.

Mon idiot de meilleur ami m'avait lâchement abandonné dans la salle de classe pour la simple et bonne raison que le pari que je lui avais lancé lui faisait mal aux joues. Soufflant de rage, je marchai jusqu'au bar où je chantais le week-end dans le but de me détendre avec un verre. J'eus la surprise de trouver Sonya à l'intérieur de l'établissement. Quand elle venait, ce n'était que pour voir mon groupe sur scène. Et encore, elle ne venait pas souvent. Je décidai de la laisser tranquille après avoir vu un garçon s'assoir à ses côtés.

- Salut Newt.

- Salut Fry', répondis-je en saluant le barman.

Connaissant mes habitudes, il partit me préparer ma boisson. Je laissai mon regard se promener sur les occupants du bar. A vue d'œil, j'étais la seule personne à ne pas être accompagné. Mais j'avais l'habitude et la solitude ne me dérangeait pas plus que ça.

- Voilà pour toi, Newt.

Je remerciai Frypan et levai mon verre. La couleur verdâtre de la liqueur me fit sourire. Je pris une gorgée de ma boisson tout en sortant mon téléphone. J'envoyai un message à Gally.

A : Cap'tain sourcils à : 17:08

C'est bon, arrête de mâcher.

Je ne dis rien de plus, préférant ne pas gaspiller mon énergie. J'allais en avoir besoin pour mettre la tête de mon meilleur ami dans les toilettes. Je soupirai et sortis un billet de ma poche avant de le poser sur le comptoir, pour ne pas avoir à le faire après, quand ma vieille amie flemme m'aura rendu visite. Je finis mon verre et sortit de l'établissement. Ne voulant pas écouter les insupportables bruits de la capitale française, je sortis mes écouteurs et les branchai à mon téléphone. Je mis en marche la musique et chantonnai du bout des lèvres la chanson de Led Zeppelin. Je jetai la tête en arrière et admirai les nuages. Enfin, admirer était un bien grand mot. J'observai donc les perruques du Père Noël quand une voix m'interpella.

- Newton.

Mon sang se glaça. D'une part parce que mon nom avait été prononcé dans son intégritée et parce que je n'avais pas du tout envie de revoir cette personne. Mais alors pas du tout.

- Alec, crachais-je en retour.

Il sourit et s'approcha de moi. Je reculai pour éviter de lui faire face mais il me rattrapa.

- Comment vas-tu depuis le temps ? me demanda-t-il sans se défaire de son petit rictus moqueur.

- Mieux, depuis que je ne te vois plus.

Une ombre passa dans son regard et j'en profitai pour faire volte-face et prendre la direction de mon appartement. Gally ne perdait rien pour attendre.

J'arrivai à mon appartement une dizaine de minutes plus tard. Mon tocard de meilleur ami était déjà là et se prélassait sur le sofa.

- Oh, fit-il en me voyant entrer. Salut Newt.

Je relevai ma main et il haussa un sourcil. (image assez dérangeante)

- Heu... tu fais quoi ?

- Je te fais un doigt. Les autres sont aussi relevés mais je te fais un doigt quand même.

Il soupira devant ma bêtise et se reconcentra sur son émission. J'allai dans la cuisine dans le but de me faire un café, pour me réveiller, mais ne trouvai rien.

- Gally !

- Quoi ? me répondit sa voix depuis le salon.

- T'as fini le café !?

Le châtain me rejoignit dans la cuisine, les mains derrière le dos.

- Et bien, ça ne sert à rien que je le nie. En plus, vu la manière dont tu l'as dit, tu t'en ai sûrement rendu compte.

Je fulminai. Serrant les poings pour éviter qu'ils ne soient attirés par son visage, je sortis dans le but de demander l'ingrédient principal de ce qui allait me tenir éveillé toute la soirée. Je toquai à la porte de chez mes voisins.

- J'arrive !

Je m'adossai au mur et attendis qu'on m'ouvre, ce qui ne tarda pas.

- Salut, dis-je.

- Heu... salut ?

Je ris devant la tête étonnée que faisait mon interlocuteur. Jeune interlocuteur, soit dit en passant. Je passai ma main sur mon visage et plantai mon regard dans le sien.

- Désolé de te déranger mais mon colocataire à fini le café et j'aimerais savoir si tu en avais.

Je marquai une pose et remarquai ses yeux scrutant mon corps.

- Cette situation est remplie de clichés, repris-je. Et Dieu sait à quel point j'ai horreur de ça. Mais bon.

Il hocha la tête mais ne dit rien.

- Donc. Tu aurais du café ?

Il sembla reprendre ses esprits et secoua la tête comme pour se réveiller puis rentra à l'intérieur de la maison, sûrement pour me chercher ce pour quoi j'étais venu. Il revint peu après avec le précieux paquet. Je m'en saisit et lui offrit un grand sourire.

- Merci ! Je te revaudrai ça.

Je fis demi-tour et repartis dans l'endroit où se déroulerait une scène de meurtre. Je posai rapidement le café sur le comptoir de la cuisine avant de me rendre compte que l'adolescent m'avait donné le paquet entier, beaucoup plus que ce qu'il me fallait. J'irai lui rendre plus tard, après en avoir profité.

- T'as enfin ton café chéri ? me demanda Gally qui revenait du salon. Tu veux que je te le prépare ?

Je déclinai l'offre, ne voulant pas voir mon bonheur disparaitre et fit chauffer de l'eau. Je la versai ensuite dans un tasse et soupirai de contentement en sentant la bonne odeur émanant du contenant. Je partis sur la terrasse et sortis mon paquet de cigarettes. Le besoin de nicotine avait été écrasé par l'envie de café mais il refaisait maintenant surface. Je bus une gorgée après avoir recraché la fumée et retins un grimace. Le café et la cigarette ne font pas bon ménage. Mais j'aimais ça et c'était le principal. Les étoiles brillaient dans le ciel et le froid d'une soirée de février commença à se faire ressentir. Je grelottai mais restai à l'extérieur, voulant profiter au maximum de ce que la Lune avait à m'offrir. Quand je ne put plus supporter la manque de chaleur, je rentrai en prenant soin de fermer la baie vitrée derrière moi. Alors que je parti dans ma chambre, je cru voir les lettres du paquet de café danser et former un sourire. Sûrement la fatigue. J'accueillis mon lit à bras ouvert. Dormir était tout ce qui importait pour l'instant.

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Et c'est un deuxième chapitre qui vient de se terminer ! J'étais pas censée le publier aujourd'hui  (Je vais avoir du retard maintenant *pleure*) mais comme c'est l'anniversaire de Dylan O'Brien, on va faire une exception !

Comme vous avez pu le voir, j'alterne les chapitres entre Thomas et Newt, pour avoir les ressentis de chacun, même si ce n'est pas au même moment.

J'espère quand même que ça vous a plu.

Salade. (Je vais finir chaque partie comme ça, préparez-vous)