13: recherches

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Grâce au rangement parfait des documents, la recherche fut plus tôt simple. Victor trouva en effet que trois meurtres avaient êtes commis à Londres le 14 juin 1943.
Le premier était le meurtre d'une femme seule, une prostituée, qui avait été étranglée, le second concernait un enfant noyé, et le troisième portait sur une famille, qui avaient étés habilement égorgés.

Bien entendu, cette troisième affaire rentint l'attention de nos enquêteurs, qui decouvrirent que cette famille s'appelait la famille Adams.

Ils apprirent ainsi que le père, Joseph Adams était docteur, que la mère, Jessica Adams l'aidait dans ses activités, et que leur fils, âgé au moment du meurtre de huit ans, s'appelait Jesse Adams.

-Le rapport dit que le meurtre a été commis dans l'après-midi, au moment où la gouvernante amenaient l'enfant Adams au parc, il aurait donc survécu, et aurait été placé chez sa tante. Déclara Victor en passant le morceau de papier à son mentor.

-On ne dit pas le nom de la gouvernante? S'étonna Adelaïde.

-Non......Mais je pense qu'il vaudrait mieux commencer par interroger la tante. Pénélope Adams.

-Très bien, voyons maintenant où habite cette Pénélope. Déclara la femme en se dirigeant vers la porte.

-Où allez vous? Questionna Victor intrigué par le comportement d'Adélaïde.

-Elle va dans la salle où ils archivent les adresse des personnes. Comme ça nous saurons de suite où trouver cette femme. Déclara Bradford en se retournant et en suivant la rousse.

La dite salle était juste en face, mais elle était beaucoup plus grande que la précédente. Les étagères qui allaient du sol au plafond tapissaient les quatres murs, laissant seulement un petit espace pour la porte.

Ils cherchèrent pendant plus de deux heures parmi ces documents classés par ordre alphabétique, mais rien. Ils ne trouvaient strictement rien.
C'est après ce long délais qu'Adélaïde sorti de la salle car elle savait qu'elle commençait à s'énerver, et que dans ces cas là, elle devait s'éloigner des personnes qui l'entouraient.

Elle allât donc dehors, et sorti de sa sacoche marron la main qu'elle avait commencé à dépecer chez elle. Bien sûr, elle avait prit soin de la rendre exsangue, et pouvait donc retirer toute la peau qu'elle voulait sans se tâcher de sang.

Cette activité avait le don de la calmer, et elle se mit alors à discuter avec les voix qu'elle entendait.

-Pourquoi je fais ça? Je veux aider c'est tout......
Non c'est faux......
Je ne vous crois pas, de toute façon vous dites tout le temps des âneries......
De toute façon c'est votre faute si il est parti! Vous l'avez fait fuir!....
Non! Ce n'est pas à cause de moi! Vous avez fait fuir la seule personne qui me cautionnait! Je vous hais!.....
Taisez vous! Je ne veux plus vous entendre!

Hurlait la belle rousse qui avait laissé sa main par terre et qui, assise au sol, ramenait ses genoux contre sa poitrine pour les entourer de ses bras et hurler aux voix de se taire en pleurant.

-Je vous hais...... C'est...... C'est ma faute...... Disait-elle tout bas, la voix cassée.

Elle senti alors une main sur son épaule, et tourna la tête vers l'homme qui s'était assis à coté d'elle.
Lui, réajustant son monocle et son haut de forme, restait en silence, regardent loin devant lui, et laissant sa main sur l'épaule de la femme en pleur.

Elle ne parla pas, et ne fit rien à part le regarder en essayant de maitriser les larmes qui coulaient sur ses joux rebondies malgré tous ses efforts pour les retenir.

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A SUIVRE

Tome 1: meurtres a CirencesterWhere stories live. Discover now