Tome 1: meurtres a Cirencester

5: Johnson

Cela faisait plusieurs minutes que l'on tambourinait à sa porte, mais Johnson ne répondait toujours pas. Il s'était enfermé dans son bureau depuis presque trois heures déjà, et personne ne l'avait vu en sortir de la journée.

Lui qui habituellement passait ses journées dans la salle de repos à manger tout et 'importe quoi, n'avait pas été apperçu une seule fois de la journée.

-Johnson! Ouvrez!

Mais aucune réponse ne leur parvint.

-Johnson nous allons enfoncer la porte si vous ne répondez pas!

Toujours aucune réponse de la part de l'homme. Les policiers qui étaient devant la porte décidèrent donc de l'enfoncer, et ce qu'ils trouvèrent à l'intérieur les stupéfièrent. 

-Vous trouvez quelque chose? Demanda Victor à son collègue.

-Et bien, j'ai peut être une piste. Déclara l'homme au monocle.

Le gringalet, intrigué par la trouvaille de son compère, s'approcha de ce dernier. Victor s'attendait à tout sauf à l'article qu'il vit entre les mains de Bradford.

-Mais monsieur.......C'est un article sur la femme de tout à l'heure, pas sur notre meurtre ou meurtrier ?

-Exactement. Lis ça. Dit il sans plus de réactions en tendant le dit journal.

Le jeune garçon lut donc:

Adelaïde Cook, jeune étudiante en médecine, disparait après le commencement de la 5em année de son deuxième doctorat.
Selon une de ses amies, la jeune femme aurait eu un comportement étrange avant sa disparition.
Titulaire d'un doctorat en psychologie, et étudiant pour en obtenir un deuxième en médecine légale, Adelaïde se serait enfuie suite à un examen médical qui la déclarait psychologiquement déséquilibrée.

-Tu te rends compte! Une femme médecin! S'exclama Andrew Bradford. C'est inattendu!

Le jeune homme, stupéfait de la réaction de l'inspecteur, se permit de lui demander:

-C'est tout ce qui vous choque?

-Et bien oui. Qu'est ce qui devrait attirer mon attention?

-Mais monsieur! Le fait qu'elle se soit enfuie, et qu'elle ai été déclarée psychologiquement instable!

-Déséquilibré. Rectifia l'inspecteur.

-Comment?

-L'article dit "psychologiquement déséquilibrée", pas instable. Ce n'est pas la même chose.

-Mais là n'est pas le problème! Nous devrions prévenir les autorités de sa présence ici!

-Victor, laissons cette pauvre femme vivre comme elle l'entend, et reprenons nos recherches sur notre tueur.

Le jeune homme soupira, désespéré par la psychologie si contradictoire et étrange de son ami et patron, et se remit à chercher.

-Monsieur Bradford? Demanda poliment une femme d'âge mûr à l'inspecteur qui cherchait toujours des indices dans les journaux.

-Lui même, qui a-t-il?

-Un homme est venu vous voir, il vous attend au comptoir. Dit-elle à voix basse.

-Laissez, je n'ai aucune envie de répondre. Dites lui que je suis parti.

-Mais c'est la police monsieur. Précisa la femme.

Bradford soupira, appela Victor, et suivis la soixantenaire jusqu'au comptoir de la bibliothèque, à coté du quel était adossé James Sedas, un air très inquiet sur le visage. 

-Monsieur Bradford! Monsieur Smith! Quel soulagement! Nous avons besoins de votre aide! Il y a eu un meurtre, dans les locaux de la police!

Lors du rapide trajet vers les dits locaux, Sedas expliqua aux deux hommes qu'ils n'avaient pas vu Johnson de la journée, et que son bureau était verrouillé de l'intérieur.

-On a enfoncé la porte, et on l'a trouvé couché dans une mare de sang! Nous ne savions pas quoi faire!

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A SUIVRE