8: Adélaïde Cook

12 4 0
                                    

Les deux hommes passèrent toute leur matinée à faire des recherches, et ils trouvèrent un article du 14 juin dernier relatant le même type de crime.

Un peu après midi, les inspecteurs décidèrent d'aller manger, mais avant cela, Bradford demanda à la soixentenaire qui était entrain de lire derrière le comptoir:

-Excusez moi madame. Connaitriez vous Adélaïde Cook par hasard?

-Bien sûr! Tout le monde ici la connait. Pourquoi me demandez vous cela?

-Nous aurions besoins de son aide. Sauriez vous où elle habite?

La femme prit un bout de papier, et écrivit une adresse dessus, avant de le donner à l'inspecteur. Puis, le regard inquiet, elle déclara:

-Je vous prévient, elle n'est pas tout à fait comme on pourrait le penser...... Elle est...... A part disons.

-D'accord, nous feront attention. Merci beaucoup. Dit rapidement Victor avant de courir rejoindre son mentor qui était déjà parti.

Une fois autour d'un repas, le jeune homme demanda:

-Pourquoi avez vous demandez l'adresse de cette pauvre femme?

-Elle est psychologue.

-Et alors? Expliquez vous s'il vous plait.

-Je n'arrive pas à cerner notre tueur, elle pourra sûrement nous aider. Déclara Bradford en coupant sa viande en petits carrés égaux.

Le reste du repas se passa en silence, puis, à quatorze heures, les deux inspecteurs se levèrent, payèrent, et partirent toujours sans un mot.

-Nous allons chez madame Cook? Demanda Victor ne reconnaissant pas le trajet.

-Oui. Nous ne savons pas dans quelle mesure elle peut être instable. Il faudra donc être délicats dans ce que nous dirons.

Ils arrivèrent devant une petite maison en pierre, et après avoir vérifié le numéro, ils toquèrent à la porte. Celle ci s'entrouvris à peine, laissant seulement appercevoir un oeil noisette, à moitié recouvert par de longs cheveux roux.

-Qui est-ce? Demanda la voix si particulière d'Adélaïde.

Bradford se raccla la gorge, puis répondit:

-Je suis Andrew Bradford, et voici Victor Smith. Nous sommes enquêteurs, et nous voudirons vous demander votre aide pour.......

Le brun n'eu pas le temps de finir sa phrase, que la jeune femme lui avait claqué la porte au nez.

-Je ne parle pas à la police! Cria-t-elle de derrière la frontière qui la séparait des inspecteurs.

-Nous ne sommes pas policiers mais inspecteurs. Réctifia Bradford.

-C'est la même chose! Je ne vous laisserez pas m'y ramener! Continuait-elle de crier.

-Où ça?

-A la maison de fous! Jamais je n'y retournerais! Je préfère mourir!

A cette phrase, Victor demanda à voix basse à son compère si ils faisaient le bon choix en lui demandant de l'aide, et si il ne fallait pas plutôt la laisser tranquille.

-Ne t'inquiète pas Victor, je vais l'amadouer. Déclara Bradford sûr de lui.

Le gringalet leva les yeux aux ciel, et regarda son mentor "gérer la situation" comme celui ci disait.

-Adélaïde, nous ne sommes pas là pour vous remettre à l'hôpital psychiatrique. Nous voulons juste votre aide.

-Allez vous en ! Hurla la femme.

Voyant que le grand brun n'arrivait à rien avec cette femme, Victor décida de prendre les choses en main. Après tout, il avait toujours été doué pour le contact humain. Contrairement à Bradford qui n'avait pas du discuter avec beaucoup de monde.

-Bonjour mademoiselle Cook, je m'appelle Victor. Nous avons besoins de votre aide, et seul vous peut nous aider. Une famille a été tuée il y a deux jours, et nous aurions besoins de votre avis d'experte de psychologie pour résoudre l'affaire. Dit-il très calmement et doucement.

La jeune femme ne parla pas pendant quelques secondes, puis répondit doucement:

-Je n'ai jamais tué personne moi......

-Nous le savons Adélaïde, nous voulons juste vous parler, rien de plus.

Après un temps de réfléxion, la porte s'ouvrit sur une grande pièce.


**********
A SUIVRE

Tome 1: meurtres a CirencesterWhere stories live. Discover now