11: La morgue

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-Vous êtes sûr que c'est une bonne idée d'emmener mademoiselle Cook à la morgue? Demanda Victor après que la dite jeune femme soit partie se "repoudrer le nez".

-Nous n'avons pas vraiment le choix. Répondit l'inspecteur.
Après tout, malgrés son apparent déséquilibre mental, elle est plus tôt censée et intéligeante. Je pense qu'elle pourrait nous aider dans notre enquête. 

Quelques minutes plus tard, les deux hommes étaient en chemin pour la morgue, guidés par Adélaïde qui connaissait apparemment bien la route. Lorsqu'ils arrivèrent devant le petit bâtiments, ils purent découvrir qu'il était presque totalement désolé. Seul deux personnes y travaillaient, dont un, endormi sur un fauteuil destiné aux clients.

-Bonjour Adélaïde! S'exclama le trentenaire derrière le comptoir.
Déjà de retour? Vous avez finit bien vite dites moi!

-Bonjour Joseph! Je ne suis pas ici pour me ravitailler, ces deux messieurs sont inspecteurs, et ils auraient besoins d'accéder aux corps des victimes du 14. Répondit-elle le plus calmement du monde.

Le petit homme brun se réveilla alors de sa bruyante sieste, et alla saluer la jeune femme qui était apparemment connue et appréciée de ces lieux, pendants que son collègue regardait les registres.

-La famille Scott c'est bien cela? Demanda l'homme en relevant la tête.

-Oui c'est eux. Déclara Bradford qui avait finit son inspection des lieux.

-Très bien. C'est la troisième porte à droite. Finit-il en leur ouvrant une porte qui donnait sur un très long couloir.

-Merci bien.

Les trois personnes penetrèrent dans le sombre couloir, et ouvrirent la porte indiquée par une étiquette à moitiée détachée au nom de Scott.
A l'interrieur, le froid reignait. Les trois cadavres, disposés sur trois brancards, avaient l'air de dormir paisiblement.

Bradford, plus intéressé par la jeune rousse que par les cadavres, lui demanda:

-Vous venez souvent ici? Les gérants ont l'air de vous connaitre.

-Oui, je viens m'approvisionner en morceaux de corps humains.
Lorsque des morts ne servent plus à rien, que personne n'est venu les chercher, et que la police ne doit pas faire d'enquête dessus, Joseph me les découpe et me les donne. Comme ça je peux passer le temps, sans tuer personne. Répondit tout naturellement la femme.

Le brun fit la moue, déçu et frustré de ne pas réussir à cerner la personnalité d'Adélaïde, puis s'approcha des cadavres.

L'inspection commença par l'enfant.
Tout parraissait normal. Il avait une large entaille à la gorge, très précise, minutieuse, et maintenant que le sang avait été néttoyé, nous pouvions remarquer qu'elle partait de la gauche. L'inspecteur en déduit donc que le tueur était gaucher, et qu'il avait fait bien attention de ne laisser aucune preuve incriminante qui permettrait de remonter jusqu'à lui.

Puis ils passèrent au père.
Là aussi, rien de notable. Rien ne sortait du lot, mis à part la coupure à sa gorge.

Lorsqu'ils passèrent à l'inspection de corps de la femme, Bradford pensait que, comme pour les deux autres cadavres, ils ne trouveraient rien. Et en effet, ils passèrent plus de vingt minutes à examiner toutes les parties du corps sans rien noter, jusqu'a ce qu'Adélaïde s'écrit :

-Venez voir! Je pense avoir trouvé quelque chose!

Les deux hommes s'approchèrent, et remarquèrent qu'en effet, sous le pied de la morte, une cicatrice était présente.

-Elle est récente. Déclara Victor.
Elle a du être faite une heure avant la découverte des cadavres.Regardez, on dirait que le tueur lui a entaillé la plante du pied, puis qu'il l'a recousu.
Il y a encore le fil qui a servi pour faire les points.

-Très bien. Donc on peut penser que la mère du tueur avait eu un accident, et que celui-ci a décidé de le retranscrire lors du meurtre. Conclu Bradford.

Un scilence s'installa, puis la rousse proposa d'aller manger un morceau.


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A SUIVRE

Tome 1: meurtres a CirencesterWhere stories live. Discover now