Chapitre 1 - Adrien

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-« Le train arrivera à Paris Gare de Lyon dans quelques minutes, terminus de notre TGV Nice-Paris Gare de Lyon. »
Je me redresse en entendant l'annonce, soudain attentif et soupire de contentement quant je compris que la voix annonçait l'arrivée imminente du train et non pas un retard comme les cinq autres précédentes.
Enfin, pensai-je.
Enfoncé dans mon siège première classe, le gorille et Nathalie assis dans les sièges juste derrière moi, j'avais trouvé le temps long durant  ce voyage de quatre heures. Et pourtant Dieu seul savait combien de fois j'avais souhaité, non rêvé, ce voyage retour...
Un an et deux mois. Cela faisait un an et deux mois que j'avait quitté Paris.
Avant la fin d'année de troisième, au mois de mai, mon père, le célèbre Gabriel Agreste, grand couturier de Paris, m'avait envoyé en pension, en Italie.
Selon lui, son fils se « relâchait » beaucoup trop, faisant ainsi chuter sa moyenne générale. Faux. Archifaux. J'avais toujours maintenu une bonne, voir très bonne, moyenne pour, justement, éviter ce genre de situation : pour éviter de donner à mon père une bonne excuse de me retirer du collège, de mes amis. Mes amis... Nino, Alya, Kim, Mylène, Yvan, Rose, Juleka... même Chloe avait fini par me manquer, elle et sa manie hilarante de toujours m'appeler « Adrichoooouuuuu » !
Malheureusement, j'avais dû obéir à mon père et quitter Paris dans le très bref délai qu'il m'avait imposé. Privé de tout moyens de communication et enfermé dans ma chambre jusqu'à mon départ, je n'avais pas pu dire au revoir.

La vie ne m'avait jamais paru aussi monotone et ennuyeuse qu'au pensionnat de garçons à Florence, en Italie. Mon exil forcé avait pris fin un mois plus tôt, sous l'ordre de mon père qui souhaitait me voir revenir à Paris. Vos désirs sont des ordres, Père ! En apprenant la nouvelle, j'avais failli poussé un hurlement de joie. Heureusement, je m'étais reprit juste à temps, sous le regard indigné du surveillant.

Durant les longues heures de voyage(de Florence à Nice puis de Nice à Paris) j'avais eu du temps pour réfléchir, beaucoup de temps. Je me suis tout d'abord demandé si mes amis allaient lui en vouloir, surtout Alya et Nino. Puis je me suis demandé pourquoi Père avait voulu que je parte. La raison qui avait poussé mon père à prendre cette décision ne pouvait pas être mes mauvaises notes puisque je n'en avais pas. À moins que dix-huit sur vingt de moyenne générale soit une mauvaise chose, c'était forcément autre chose.
Autre détail qui me faisais douter, c'était que, depuis que j'était parti de Paris, je voyais beaucoup plus mon père, environ une fois par mois (ce qui était énorme pour moi). Quelque chose, ou quelqu'un, l'avait fait changer.

J'avais tellement hâte de retrouver mon chez-moi, mes amis, ma ville, mes petites habitudes, le Ladyblog... surtout le Ladyblog. Cela faisait plus d'un an que je n'avait rien vu ou lu sur LadyBug. D'après certaines rumeurs que j'avais entendu au pensionnat, elle s'était volatilisé. Pouf ! Disparue ! Plus de LadyBug ! Plus de Chat noir non plus d'ailleurs... Le duo de super-héros avait disparu. Le Papillon avait, pour une mystérieuse raison, arrêter d'attaquer Paris... jusqu'à la semaine dernière où il y avait eu, pour la première fois depuis plus d'un an, une alerte akuma. Heureusement que les nouvelles super héroïnes de Paris avaient protégé la population : Queen Bee et Rena Rouge étaient entrées dans la danse... Et, mystérieusement, Queen Bee avait hérité du yoyo de Ladybug...

Plongé dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que deux jeunes filles étaient rentrées dans le wagon. L'une avait les cheveux roux, de grands yeux bruns et la peau matte. L'autre avait les cheveux tellement noirs qu'ils en étaient presque bleutés, une peau claire, presque blafarde, et des yeux d'un bleu glacé perçants. Elles étaient toutes deux très belles, même si la brune n'avait pas l'air bien, presque on aurait dit qu'elle allait vomir. Elle me fixait.  Son amie suivit son regard et elles se figèrent dans un ensemble parfait. Elles le dévisageaient comme si elles croyaient voir un fantôme. La brune fut si surprise qu'elle se prit les pieds dans un sac et s'étala de tout son long. Son amie éclata de rire. Ce rire... Ce rire !
Adrien se leva d'un bond, se précipitant vers les filles :
- Alya !

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Désolé pour ce premier chapitre très ennuyant mais il fallait planté le décor et les événements avant de pouvoir vraiment commencé l'histoire... J'espère que ça vous a plus et que vous aurez envi de savoir la suite ! 😁

Nekareey Y

Le choix de LadyBugNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ