Le jour où on s'est rencontrés

Chapitre 50

(Liv et Bastien en média)

(PDV Liv)

Après être parti de chez Hugo en courant, je cours, cours et cours encore. Mes larmes coulent toutes seules sur mon visage.

Je ne pense pas avoir été méchante avec lui. J'ai toujours était correcte. Je n'ai jamais cherché la merde avec lui. Peut être qu'au début on ne s'entendait pas bien, mais je ne pense pas mériter les mots qu'il a eut à mon égard il y a quelques minutes.

J'arrive devant l'internat de mon frère et l'appelle. 

Bastien: Oui? 

Moi: C'est Liv. Tu peux ouvrir s'il te plaît?

Il descend de suite quand il comprend que je suis en pleurs. 

Bastien: Viens là p'tit cœur!

Il me prend dans ses bras et on reste comme ça au moins dix minutes. Je lui explique ce qu'il s'est passé et ce qu'il m'a dit.

Bastien: Tu sais, je suis sûr qu'il ne pensait pas un seul mot de ce qu'il t'as dit. 

Je renifle. Il caresse mes cheveux avec sa main.

Bastien: A mon avis, il a paniqué et a laissé sa fierté parler. Ça nous arrive souvent, à nous les gars, de dire des choses connes qu'on regrette dès la seconde qui suit. Ne l'écoutes pas. Tu es une fille formidable et il ne sais pas ce qu'il rate! 

Je souris à sa remarque.

Moi: Merci.

Bastien: Mais c'est la vérité. Je suis sûr qu'il s'en mort les doigts en ce moment. Arrête de penser à lui, il n'en vaut pas la peine. Soit forte et ne montre pas que ses paroles t'ont rendu triste. C'est qu'un idiot. Ignore le et tu verras, il viendra vers toi s'excuser. 

J'hoche la tête. 

Bastien: Tu n'as pas athlétisme?

Moi: Si. 

Bastien: Tu veux que je t'y emmène ou tu veux rester avec moi?

Moi: Non, je veux rester avec toi. 

Il sourit et me fait monter dans le bâtiment. 

Son internat ressemble pas du tout au mien. Le sien est vieux, et il s'agit d'un grand bâtiment avec plein de petites chambres.

Bastien: Tu vas voir. J'ai un nouveau colocataire.

Je suis ravie. J'aime rencontrer des nouvelles personnes.

Quand je vois de qui il s'agit, je me dis que ce mec me suis partout où je vais.

Bastien: Voilà, donc voici mon colocataire. Liv Julien, Julien Liv.

Moi: Je sais qui c'est, on se connait déjà.

Bastien: A bon?

Julien: Oui, je t'en ai parlé, la fille qui m'avait mouillée la dernière fois.

Bastien: C'était toi?!

Moi: Oui, et même après le match je lui ai re-foncé dedans.

Bastien: J'avais oublié que tu étais autant maladroite. Regarde devant toi quand tu marches, pas tes pieds!

Moi: Ben ouais, mais j'ai pris cette habitude, ce n'est pas de ma faute.

Bastien: Heu, si ça l'ai un peu quand même.

Julien: Bon ça vous dit on commande des pizzas?