Chapitre 60

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(En média, Unconditionally de Katy Perry)

#Je m'allonge sur ma serviette et regarde le ciel. Il y a des nuages mais ils sont légèrement orangé. Le soleil est couché depuis un bon moment déjà.

Moi: On n'est pas bien là?

Hugo: Si.#

Il se lève et je fis de même pour rentrer au chalet.

Hugo prend ma serviette, la secoue pour enlever le sable et me l'enroule autour de mon corps. Je sais déjà qu'il prépare quelque chose. 

Après avoir emprisonné mon corps avec la serviette, il me porte comme une princesse jusqu'aux douches de la plage. 

Je l'avais dit qu'il préparait quelque chose.
Mais j'aime bien, ses bras sont confortables. En plus, je n'ai pas à marcher sur le sable froid. 

Il me pose et m'enlève la serviette pour que je me débarrasse du sel de ma peau. Il fait ça de manière attentionnée et aimable, ce qu'il est depuis que nous sommes arrivés ici. 

Il ne me lâche toujours pas du regard, il regarde dans mes yeux et cela me perturbe car je n'ai pas l'habitude qu'un garçon me regarde de la sorte. On dirait qu'il arrive à lire en moi comme un livre ouvert. Quand il me regarde dans les yeux, je me sens faible, comme s'il arrivait à discerner toutes mes émotions.

Je suis assise sur un banc pour faire sécher mes pieds pour pouvoir ensuite enfiler mes espadrilles. J'ai enfilé un tee-shirt que j'avais apporté et Hugo porte son sweat sec. On ne parle pas, ce n'est pas la peine, le bruit des vagues parle pour nous.
Il est beau.

T'as dis qu'il est beau! Ta gueule conscience!

Nous sommes coupés dans notre silence par des ricanements, des rires, des cris. 

On regarde dans la direction des bruits et c'est un groupe de garçons, qui est seulement à quelques mètres de nous. Rien qu'à les entendre, on peut vite deviner qu'ils sont tous complètement bourrés. 

Mais malheureusement, ce n'est pas n'importe quel groupe de gars, c'est l'équipe de rugby qui s'entraîne avec nous et il doit probablement y avoir Jules. Je fixe à présent le groupe pour analyser les personnages. 

Il est là. Je le reconnais tout de suite avec son corps imposant et ses larges épaules. 

Je tourne de suite le regard pour voir que Hugo me regarde. Il l'a reconnu lui aussi, c'est sûr. Il me regarde d'un air doux et rempli de compassion. Je n'ai pas envie qu'il ressente pour moi de la pitié. 

Moi: Je ne veux pas que tu ais pitié de moi Hugo, j'ai tourné la page.

Hugo: J'ai pas pitié de toi.

Moi: Mais pourquoi tu me regardes comme ça alors?

Hugo: J'ai pitié pour l'autre con là. Comment un homme a pu tromper l'être que j'ai devant moi

Il se rapproche de moi et scrute mon visage.

Hugo: Toi, avec ces yeux, cette bouche... Il ne sait pas ce qu'il a perdu. 

Je rougis et j'ai soudainement très chaud. C'est vraiment déstabilisant. Reprends toi Liv voyons! 

Lui, semble très sérieux et pas le moins du monde gêné par ce qu'il vient de me dire.

Mon cœur s'accélère et nous nous regardions maintenant tout les deux très profondément. 

 

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Le jour où on s'est rencontrésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant