Rédemption à Hawaï, Tome 2

25 - Le chapitre que vous attendiez tous

PDV ANNA:

Je suis Danny alors que celui-ci accélère en direction de la villa, je le vois franchir le seuil de la baie vitré et et se diriger vers la cuisine. Je m'approche à petits pas pour ne pas le déranger, les larmes ont arrêté de couler sur mes joues mais mon cœur n'en est pas pour autant réparé.

– je.....

Je m'arrête dans mon élan, je ne sais quoi dire, je suis mitigé entre la peine de l'avoir jugé si vite et la colère qu'il ne m'avoue ses sentiments que maintenant et, incapable de savoir si ceux ci sont véridiques ou non.

Il ouvre un sac et l'odeur se répand dans l'ensemble de la pièce lumineuse de cette somptueuse villa et me donne l'eau à la bouche.

Je ne trouve rien d'autres à dire qu'une simple banalité pour pouvoir briser le silence glaçant qui s'est instaurée entre nous:

- qu'est-ce que c'est ? Demandais-je en m'approchant timidement de lui afin de regarder par-dessus son épaule.

– C'est des crevettes de Kamekona, c'est Jerry qui me les a apporté avant que l'on parte.

Il passe à côté de moi sans même un regard et dispose les crevettes sur la table qui jonchent le salon. Je le suis mais je me sens horriblement mal, et malgré ce sentiment qui me déchire le coeur je m'installe face à lui.

Il me regarde, me prend la main et je lis dans son regard toute la peine et toute la détresse qu'un homme ne peut porter seul.

- Écoute Anna, je comprends que....

- Moi aussi, le coupais-je en pariant que ce qu'il m'a avoué sur la plage il y a quelques secondes auparavant s'avère vrai.

Il me regarde sans comprendre et je me lève alors vers lui.

PDV DANNY:

Elle se lève et se dirige vers moi, pousse la table et se met à califourchon sur mes genoux. Elle passe sa main sur mes cheveux, moi qui déteste ça d'habitude, cette fois je ne dis rien, je ne suis pas en mesure de protester quand je vois son magnifique visage face à moi et que j'imagine toute la souffrance et la douleur qu'elle doit supporter. Tout à l'heure sur la plage, ses paroles ont été comme un couteau dans le cœur pour moi, comment peut-elle croire que tout ce que je fais je le fais par pitié ?

- quoi toi aussi ? Répétais-je

Elle me regarde encore plus intensément, souris comme une enfant et rougis , elle passe sa main délicatement sur ma joue.

- moi aussi je t'aime.

Je reste abasourdi devant ce qu'elle vient de m'annoncer, elle approche son visage du mien et sans attendre, je prends les devants et prend possession de sa bouche.

Je devrais être doux avec elle, avec toutes les violences qu'elle a enduré que ce soit psychologique, physique et même sexuel je devrais me montrer gentleman, mais rien de tout ça ne me paraît logique. Elle se love contre moi comme si m'embrasser était le seul remède a la vie.

D'un coup de bras, les délicieuses crevettes de Kamekona se retrouve par terre, étalée sur le marbre de la villa du père d'Adam. Je la porte et la fait asseoir sur la table alors que notre baiser s'intensifie.

PDV ANNA:

Jamais je n'ai ressenti cela, j'ai l'impression que mon cœur comporte un creux et que ce creux ne peut être comblé que par l'amour de Danny. L'amour n'a jamais rien représenté pour moi, il ne m'apparaissait que par de la violence et de sombres mensonges, mais cette fois tout est différent.

Comparer à tout à l'heure, il se détache de moi mais lentement, comme si j'étais faite de porcelaine. Il me regarde, son souffle est saccadé et son regard est semblable à celui d'un prédateur.

Plutôt que de m'embrasser, il me prend dans ses bras, une étreinte si forte que mon âme pourrait s'échapper de mon enveloppe corporelle.
Il se penche vers moi et me murmure à l'oreille:

- Es-tu sûre de toi Anna ? Je ne voudrais pas t'obliger, je ne t'obligerai jamais tu m'entends?

Pour seule réponse je lui rends un baiser encore plus passionné que le précédent. Il pousse un grognement et comprends que j'accepte de me soumettre à lui sans aucune contrainte et que, si je le fais, c'est par amour.

D'un coup il se relève, me prend sur son épaule comme un sac à patates alors que je mets à glousser comme une pimbêche.
Je donne des coups sur ses fesses rebondies alors que nous nous dirigeons vers la chambre à coucher, je sens que cette nuit sera la plus belle de toute ma vie.