C H A P I T R E 5 : CAUCHEMAR.

3.8K 165 57
                                        

•••

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.


•••

Chapitre 5 :

𝐶 𝐴 𝑈 𝐶 𝐻 𝐸 𝑀 𝐴 𝑅

••

TW : VIOLE.







Un poids m'étouffe et je peine à respirer.

Une masse lourde est posée sur mon corps. Les yeux toujours fermés, je tente de me défaire de cette chose, mais ne parviens même pas à bouger. La fatigue est si intense, je n'arrive même pas à ouvrir les yeux, et même les membres de mon corps ne réagissent pas. Lorsque j'arrive à entrouvrir un œil, je remarque que ma chambre est plongée dans une profonde obscurité et qu'aucune source de lumière n'est perceptible.

Alors qu'est-ce qui m'étouffe de la sorte ? Mes doigts réagissent et petit à petit mon bras se soulèvent pour se poser sur mon ventre. Mon rythme cardiaque s'accélère lorsque le bout de mes doigts effleure quelque chose posé sur mon corps. Ma tête encore enfoncée dans l'oreiller se tourne vers la gauche et gémis de douleur, étouffant de plus en plus.

Ma main s'approche encore plus de cette chose posée sur moi et c'est là que je sens une masse de cheveux poser sur mon ventre. Cette fois, mes yeux s'ouvrent entièrement. Mes jambes réagissent, mais c'est peine perdue, car des mains viennent me les bloquer férocement. Qui est allongé sur moi, au milieu de la nuit, dans ma chambre ? Qui que ce soit, il n'a pas le droit, et rien que le fait d'être entré dans ma chambre pourrait lui couter la vie. Mes mains tentent de le pousser, mais il ne se décolle pas d'un centimètre. Je suis tellement terrassé par la fatigue que c'est à peine si je comprends ce qu'il m'arrive.

Je sens une main attraper ma chemise de nuit et la relevée jusqu'à mes seins et la seconde d'après ce sont des lèvres qui se posent sur mon ventre. Des baisers humides sont déposés tout proches de mon nombril. Mes poils s'irisent et mon cœur s'accélère. Je sens ses lèvres m'aspirer la peau et me la mordre légèrement. Instinctivement, mes mains réagissent encore et tente une nouvelle fois de repousser cet homme. Ses mains à lui attrapent mes poignets et les tendent le long de mon corps me bloquant. Les lèvres n'ont pas cessé contre ma peau et je le sens descendre jusqu'à arriver vers une zone encore plus intime. Je m'apprête à crier de toutes mes forces, et pourtant ce n'est qu'un murmure qui sort. Celui-ci résonne comme une supplication.

- Non. Suppliais-je.

Ses doigts viennent attraper ma culotte et je sens le bout de tissu descendre le long de mes cuisses jusqu'à mes genoux. Je le sens glisser et écarter mes jambes. Ses mains viennent m'attraper les hanches pour m'immobiliser alors que les lèvres qui embrassaient le bas de mon ventre glissent contre ma peau dans un chemin humide de salive et viennent se poser sur ma zone intime.

Un gémissement m'échappe. Les lèvres entrouvertes, mon souffle s'accélère de plus en plus. Sa tête entre mes cuisses, ses mains qui me retiennent de bouger, je sais au fond de moi que je suis dans ma propre chambre et pourtant je ne me suis jamais sentie aussi prisonnière. Ses lèvres ne me lâchent pas et je sens soudainement sa langue chaude sortir. Elle vient titiller mon clitoris dans un mouvement lent. Mon souffle s'accélérant de plus en plus, mes mains viennent se raccrocher aux draps. Je sens sa langue remuer en moi encore et encore. Un autre gémissement m'échappe et je l'entends grogner. Mon dos se cambre et les larmes me montent aux yeux.

- Lâches-moi. Soupiré-je.

Je ne sais même pas qui s'est allongé sur moi, me coupant de mon sommeil.

Son visage se frotte contre moi, je sens sa barbe de trois jours se frotter contre mon entre-jambe. Ses mains viennent attraper mes fesses pour me rapprocher de lui. Sa langue chaude sort une seconde fois et me caresse cette zone si sensible qui n'arrête pas de m'arracher des geignements. Une de mes mains se libère et, tremblante, elle se pose sur la masse de cheveux pour la tirer, mais cela ne lui plait pas. Un grognement résonne dans ma chambre et la seconde d'après, il se redresse, s'assoit sur mon bassin et se penche sur moi. Ses lèvres frôlent mon oreille et je l'entends murmurer quelques mots. Ces quelques mots me font tout de suite comprendre de qui il s'agit.

- Depuis le premier jour tu     m'obsèdes.

Carlos.

J'ai l'impression que l'air m'échappe quand je réalise que Carlos est à l'origine de tout ce drame. Comme si la force me revenait, je me mets à hurler.

- Lâches-moi. Dis-je, la voix brisée. SORS DE MA CHAMBRE LÂCHES-MOI !! Craqué-je.

Rapidement, ses deux mains se posent d'un seul coup sur ma bouche pour atténuer les cris. Je tourne ma tête de droit à gauche et comme si mon corps venait de se réveiller mes jambes se mettent à gesticuler, mes mains à taper le matelas. Je bouge comme une folle au point où j'en fais grincer le lit. Carlos se redresse rapidement pour reprendre le contrôle, il attrape mes poignets avant de les serrer avec ses doigts au point où je pourrais les sentir se briser. Totalement dépassé pas ce qu'il m'arrive, je ne m'arrête pas de hurler à m'en déchirer les cordes vocales.

- Arrêtes !!! Je t'en supplie et arrêtes !!!!

Sa main m'étrangle d'un seul coup, ne laissant plus un seul atome d'oxygène passé. Puis, elle glisse jusqu'à ma mâchoire pour faire taire mes cris qui le supplient d'arrêter. Il se redresse pour s'assoir sur moi, et tire sur ma cuisse pour la passée autour de sa taille. Je ne peux rien contre sa force, son poids.

- Putain, mais tu vas la fermer.

Sa main m'étrangle si fort, je sens ma tête sur le point d'explosée, mes poumons se vidés, les larmes sur le point de coulées. De son autre main, il tire un peu plus sur ma culotte. Il le fait tellement fort que le tissu me brule littéralement la peau, le tissu craque et ce son me fait réaliser ce qui va suivre. Je serre les dents si fort, lorsque sa masculinité frôle mon innocence. Et, d'un coup de rein franc et sec et il s'infiltre en moi aussi douloureusement que le ferait une barre en fer. N'étant humidifié que pas la salive de sa bouche, je n'arrive pas à m'arrêter de geindre comme un animal en détresse, ce sont des sanglots, des cris étouffés, et je ne reconnais même pas ma propre voix. J'ai tant mal. Une brulure accompagnée d'un coup de couteau, et je sens quelque chose se briser en moi. Il me donne un nouveau coup de rein, provoquant cette ultime déchirure qui me fait désormais perdre ma virginité.

Je n'arrive même plus à crier tant la douleur est intense. La bouche ouverte, mes cris se perdent au fond de ma gorge. Je n'avais jamais eu aussi mal à cet endroit, jamais. Après plusieurs coups de reins, il se lasse et se retire en soupirant que notre union allait connaitre une vie intime ennuyante.

Frustré sexuellement par mes sanglots, et ma détresse, il se redresse d'un seul coup pour se rhabiller. Son visage est tout rouge, son corps, alimenter par la folie, vacille de gauche à droite comme s'il n'était pas totalement sobre.

- Demain, j'te louperai pas.

N'arrivant plus à bouger d'un centimètre, je l'entends d'une oreille sortir de la chambre comme si rien ne s'était passé. La lumière du couloir éclaire quelques secondes ma chambre, avant qu'il ne referme la porte dans un grincement et que je me retrouve à nouveau dans le noir.

Les jambes encore emmêlées dans mes draps en coton, j'essaye de ne pas crier ma peine, de ne faire aucun bruit. Mes yeux rouges se baissent sur mes mains qui agrippent encore de toute leur force cette couverture qui n'a pas su me protéger de mon pire cauchemar.












•••










Voilà le chapitre 5 pas très joyeux pour Selina :(

À bientôt pour la suite 🤍🤍
-S.

𝐷𝐸𝑆𝑃𝐸𝑅𝐴𝐷𝑂Where stories live. Discover now