[2]"Prinitha, une nouvelle vie..." TERMINÉE

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- Moi : Illa Athey. Amma Saapadu kondututaga (Non tante. Maman m'a donné à manger)

- Prema Athey : Paravaillay (Ce n'est pas grave)

- Moi : Illa Athey. Amma saapadu saatkura (Non tante. Je mangerai les repas de maman) Naa kalambara Athey (Je vais partir tante)

- Prema Athey : Seri mah (D'accord)

- Moi, en leur faisant un câlin : J'y vais, bye Athey ! Bye Rani

- Prema Athey, Rani : Bye ! »

Je les regarde une dernière fois et je pars de la maison. Je me dirige vers ma voiture et m'installe à l'intérieur. Je roule jusqu'à chez moi, sors de ma voiture et monte à mon appartement. Je me change et je sors la poêle pour faire des dosai avec du takali chutney.

Je finis de préparer les dosai, je vais m'asseoir et j'appelle ma mère...

[...]

3 jours plus tard...

17h34

Je viens de finir ma journée à l'hôpital. Je suis complètement lessivée, fatiguée...

La semaine prochaine, je dois faire la garde de nuit, ce qui m'inquiète un peu. Je ne l'ai jamais fais et j'espère juste tenir le coup. C'est pour ça que je ne veux pas travailler à l'hôpital, si j'ouvre mon propre cabinet j'aurai des horaires réguliers.

Enfin bref, je sors de l'hôpital en cherchant mes clés dans mon sac. J'avance sans voir devant moi et là je me sens bouscule et je tombe par terre. Je n'ai pas le temps de réalisé qu'une silhouette tombe un peu sur moi. Je peux plus respirer à cause de la personne et sens une douleur à ma cheville. Je relève ma tête et vois Rana sur moi... Situation très gênante.. Je vois qu'il me regarde. J'ai juste envie de dire «ça va je ne te gêne pas trop ? », mais aucun mots ne sort de ma bouche. On se regardait dans les yeux, j'avais l'impression qu'il n'y avait plus rien autour de nous pendant quelques secondes. On est resté dans la même position pendant quelques secondes avant que je ne racle la gorge pour faire signe qu'il doit se lever. Lorsqu'il se lève la douleur est encore plus forte, je ne crie pas pour éviter d'alerter les alentours. Mais je crois qu'on en a pas besoin car les passants nous regarde déjà. C'est très très gênant. Rana me donne sa main pour me lever, je la prend mais je hurle de douleur. Je me tiens debout avec la jambe gauche et je me tiens à Rana en même temps. Quelques larmes coulent le long de mes joues à cause de la douleur.

« - Rana, inquiet : Ça va ? T'as mal ?

- Moi, en pleurant et en criant : Bien sûr que j'ai mal ! Tu crois que je pleure pour le fun ?

- Rana, confus : Je suis désolé, je t'avais pas vu. Viens je t'emmène aux urgences

- Moi, en pleurant : Je peux pas marcher, j'ai... j'ai trop mal

- Rana : Bon j'ai pas d'autre choix »

Sans que je m'y attende, Rana passe ses bras sous mes genoux et derrière mon dos et me porte.

« - Moi, confuse : Qu.. qu'est ce que tu fais ?

- Rana : Je te porte. Ça ne se voit pas ?

- Moi : Non .. Mais ....

- Rana, en me coupant la parole : Tu peux arrêter de parler ?

- Moi : Mais...

- Rana, en me regardant méchamment : ...

- Moi : C'est bon j'ai rien dis !

- Rana : Merci ! »