тreɴтe-нυιт

Depuis le début
                                    

Si ce n'était que ça, je souffle dans un murmure.

Un raclement me fait lever les yeux, s'entrechoquant avec le regard bienveillant de la française, celle-ci ayant prit place en face de moi avec une chaise. 

Tu veux en parler ? Elle me demande avec une gentillesse qui me surprend.

Je-- ça ira... Répliquais-je, mon léger sourire ce brisant sur la dernière partie de ma phrase, tandis que je me traite mentalement de grande menteuse.

Tu sais... Avec le temps, tout ira mieux, je te le promet !

Et malgré sa voix et ces yeux débordant de douceur, je ne peux que sentir mon sourire ce faisant plus que crispée. 

❖❖❖

Un soupire passe la barrière de mes lèvres, soupire un peu fébrile du à ma gorge qui me fait mal, après mes nombreux pleures. Doucement, je me relève de mon lit d'herbe et de fleurs, les cheveux décoiffés, les joues mouillés et un horrible mal de crâne. Il fait nuit noire, mais heureusement le parc où j'ai trouver refuge n'est que derrière la maison de Ae-Chan. Je me met donc en marche, l'esprit vague, les yeux vides, en étant là sans être là.

Il faut que tu arrête ces sorties nocturnes Iseul, m'accueille ma meilleure amie quand je rentre dans la chambre que nous partageons, il peut t'arriver n'importe quoi dehors !

Un pâle sourire étire mes lèvres, tandis que je secoue la tête de droite à gauche, prenant place sur le lit où reposait également la brune. C'est vrai que depuis que je suis revenue ici, soit presque quatre mois, j'ai l'impression de ne plus voir le monde tourner, donc de n'éprouver aucune inquiétude à sortir à des heures aussi tardives, au grand damne de mon hébergeuse. 

Bien, tranche-t-elle d'une voix froide qui ne lui convient aucunement, ce redressant sur les draps, il faut qu'on parle.

point de vue extérieur

(mettez la musique en média)

La grande brune hausse un sourcil, ne comprenant pas la soudaine attitude de son amie. Amie affreusement inquiète. Pendants ces nombreuses semaines, la jeune Ae-Chan a parfaitement remarqué le comportement presque fantomatique, de zombie, de son amie d'enfance. Mais le pire, c'est qu'elle ce laisse emporter par sa tristesse, sans chercher à comprendre le point qui la chagrine réellement. Il faudrait être aveugle, pour ne pas le remarquer, bon dieu ! C'est tellement flagrant, que Ae-Chan décide qu'elle ne pouvait plus rester là à rien faire, comme si tout aller dans le meilleur des mondes, alors que la détresse d'Iseul ce peignait parfaitement sur les traits de son visage.

Hm, maintenant ? Commence avec hésitation la concerné.

Oui, maintenant, la voix de la plus petite est autoritaire, ne laissant entendre aucun échappatoire. Iseul, je te demanderais expressément de ne pas m'interrompre, d'accord ? La jeune femme hoche la tête, tout de même sceptique, bien, parfait. Si il y a bien une chose que je déteste, c'est de te voir aussi triste, aussi renfermée. J'ai l'impression de devoir te ramasser encore une fois à la petite cuillère, comme avec la... la mort de Min-Ki. Si tu dois te voiler la face fait-le, mais attends que j'ai terminé, car mon boulot d'amie c'est de te secouer quand tu es assez molle pour le faire toi-même !

La brune fronçait les sourcils, ne comprenant pas ce que voulait dire tout le charabia de Ae-Chan qui honnêtement avait l'air de délirer complètement. 

Alors je vais te poser une question simple, claire, et tu devras y répondre avec la plus grande sincérité, compris ?

La mine de la jeune femme était si sérieuse, que Iseul ne put qu'acquiescer. Ae-Chan prit un grand bol d'air, avant de planter ces orbes sombres dans celle noisette de sa cadette de quelques mois. 

Est-ce que tu es amoureuse de Jeon Jungkook, ou est-ce que je me trompe ?

La question, cette question qui venait de créer un énorme vide dans le crâne de la brune, comme si un grand coup de vent venait de tout balayer. Ces yeux ce perdirent dans le mur immaculé en face d'elle, comme plongée dans un monde très loin, beaucoup trop loin pour que Ae-Chan ne puisse ne serait-ce que l'imaginer. 

Pourquoi ? Demanda-t-elle comme une enfant perdu, pourquoi je devrais être amoureuse de... d'une personne prétentieuse, rancunière... froide, presque méchante... dédaigneuse...  qui possède un tas de défaut... comme des jolies qualités... mais pourquoi je devrais être amoureuse de lui ? Il n'y a pas de raison que je le sois...

La main de son amie vint s'abattre délicatement sur celle de Iseul, la faisant détourner les yeux du mur, pour ce planter dans les iris remplis de tendresse de l'autre brune. 

Iseul... Être amoureuse, n'a jamais demander de raison...

Et ce fut comme une grand déclic, le plus grand déclic de toute sa vie, en presque dix-neuf années. Les yeux de la jeune femme s'ouvrirent en grand, comme si elle voyait enfin clair, dans ce brouillard qu'avait constitué ces trop nombreux sentiments. Et sans qu'elle ne puisse le contrôler, des dizaines de larmes s'écoulèrent de ces yeux, son corps pris de sanglot abominable, qui lui secouait le cœur comme sa révélation intérieur. 

Elle était amoureuse du jeune homme, comment avait-elle pu être aussi aveugle tout ce temps? C'était affreusement frustrant, énervant... Horrible, en repensant au fait qu'il était maintenant couché sur un lit d'hôpital. 

A-Ah, elle essaya de sourire entre ces perles salées, je suis une idiote non ?

Une vraie idiote.


(fin du chapitre)

allez hop, cadeau ! je voulais le publier dans quelques jours, mais je me suis dit que comme le prochain chapitre arrivera certairnement dans un peu plus longtemps, il fallait que je leurs montre ce chapitre ou ENFIN iseul confirme ces sentiments ! parce que bon, au bout de trente-huit chapitre (environ cinq avant la fin (((; ) il fallait bien hein !

est-ce que vous avez aimer? je ne l'est pas trop bâclée? perso je l'aime bien, sûrement l'un des rares hihi

en tout cas, pour une fois je n'ai pas des masses à dire, alors mangez équilibré et travaillez bien à l'école (chose que je ne fais pas toujours mais chut)

sur-ce,

à la prochaine !

❝royal❞  ━ jeon jungkookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant