I. La fenêtre

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Quels âges ont-ils ?

La jeune femme a vingt-trois et son frère est plus jeune de deux ans. Ils sont charmants, tu verras. »

Des gens de son âge ? Nam Joon ne peut s'empêcher de sourire une nouvelle fois. De plus, son oncle semble déjà charmé par les nouveaux arrivants. Dans la conversation, il en apprend un peu plus. Ils se sont installés il y a quelques mois à peine. Les enfants sont vite repartis après avoir aidé à l'installation. L'aînée vit avec son cadet pendant les périodes scolaires. Elle se consacre à des croquis de vêtements et profite de la richesse de ses parents pour acheter des tissus. Elle se fabrique ensuite ses propres robes et les porte fièrement en société. Concernant le garçon, il est en étude de médecine. Ainsi, lui aussi est très pris par ses devoirs et ne peut se reposer longuement ou songer à d'autres occupations en dehors de l'école. Venir ici, est un moyen pour eux d'échapper au rythme intense de la ville et des études. Définitivement, il a hâte de les rencontrer pour converser avec eux. Ils lui paraissent très intéressants.

Le voici enfin arrivé. Il pousse la grande porte et une femme vient l'accueillir joyeusement, faisant les mêmes réflexions que son oncle. Il la serre dans ses bras puis répond aux questions de sa tante avec bienveillance. L'odeur de café mélangé au doux parfum des fleurs coupées venant du jardin se glisse dans ses narines. Cela lui avait manqué. Il n'a même pas le temps de retrouver ses marques, qu'elle l'emmène déjà dans sa chambre pour déposer sa valise. Sans contester, il la suit. De toute façon, il aura tout le temps de reprendre ses marques. Pendant qu'ils montent l'escalier en bois, elle lui explique que, dans la chambre voisine à la sienne, un jeune homme s'est installé. En effet, ils ont accepté d'héberger le fils d'un de leurs couples d'amis. Un étudiant en botanique. Parfait ! Nam Joon a hâte de le rencontrer lui aussi. Il ne passera pas ses vacances seul, même dans la maison, il y aura une présence de son âge.

Il entre dans sa chambre. Rien n'a changé ici non plus. La tapisserie fleurie jaunâtre est toujours la même. Son bureau appartenant à sa mère est encore là, contre le mur sur la droite contre le mur. Derrière, se trouve une armoire avec un miroir où il pourra ranger ses vêtements. Enfin, son lit est toujours à gauche, collé lui aussi contre le mur pour économiser de la place. Ce n'est pas la plus grande pièce de la maison mais il n'y est quasiment jamais. Sa tante le laisse seul un instant et lui demande d'être simplement en bas pour l'heure du repas. Il acquît d'un signe de la tête puis s'assoit un instant sur son lit, caressant du bout des doigts les draps blancs. Tout lui paraît amical, ici. Il se sent bien mieux que dans sa petite chambre d'étudiant en ville. Le jeune homme décide d'ouvrir les rideaux ainsi que la fenêtre. Dans sa mémoire, il n'aimait pas le faire à cause de la fille des Strauss mais, maintenant qu'elle n'est plus là, il peut à nouveau laisser le soleil rentrer dans sa chambre. Et soudain, un spectacle magnifique se dévoile sous ses yeux.

Une jeune femme au visage doux et souriant, lit tranquillement assise au centre du jardin. Ses cheveux sont longs ondulés aux pointes et bruns. Elle est vêtue d'une robe bleue pastel simple avec un noeud de satin blanc autour de sa taille et d'un chapeau de paille généreusement décoré de fleurs dans les mêmes teintes. Un peu plus au fond, au milieu des arbres et des rosiers, un jeune homme admire les fleurs. Ses cheveux sont plus clairs, ornés de beaux reflets légèrement roux. Un grand sourire se dessine sur son visage tandis que ses yeux semblent briller de mille émotions face à cette flore naissance. Lui porte une chemise simple, à peine rentrée dans son pantalon, avec un noeud à moitié fait autour de son cou. Leurs chaussures sont restés devant la porte menant à la cuisine. Son coeur semble rater plusieurs battements à cette vue et il ne peut détacher son regard de cette scène. Il faudrait la peindre tant elle est remplie de beauté. Tout se marie parfaitement bien. Aucune couleur criarde, pas une seule qui est en trop pour gâcher le décor. Les deux êtres semblent être en harmonie parfaite avec la nature. Une abeille se posant même sur l'avant-bras de la jeune femme sans pour autant la gêner. Les fleurs apprécient le toucher du jeune homme ainsi que sa bonne humeur. La voix du garçon retenti. Elle est enjoué, légèrement grave mais ne vient pas effrayer la nature.

« Jiwoo ! Viens voir, une coccinelle. »

La demoiselle ferme calmement son livre puis se lève, s'approchant lentement jusqu'à être proche de son frère. Elle observe l'insecte posé sur la main de ce dernier. Cette scène si simple est pourtant si parfaite. Nam Joon sent ses joues rougir et ses mains trembler légèrement. Sa réaction est peut-être forte mais, lui, la trouve mesurée pour une telle situation. Finalement, le jeune voisin lève la tête et croise le regard de l'autre. Tout se stoppe autour de lui. Il n'entend même plus les oiseaux gazouiller et la brise ne rafraîchit pas son visage. Il est beau. Si beau. Les secondes qui passent paraissent être des minutes et finalement, il entend une voix l'appeler. Le jeune homme remercie intérieurement son oncle et quitte la fenêtre. Dans le jardin d'en face, la coccinelle s'est envolée depuis longtemps maintenant et, la dénommée Jiwoo donne un léger coup de coude à son cadet, riant légèrement. Elle attrape sa main et vient briser le silence.

« Allons, HoSeok ! Reprends-toi. Tu as pris des couleurs si soudainement ! Viens, rentrons prendre le thé dans la cuisine. La chaleur te monte bien trop à la tête. »

𝑽𝒂𝒄𝒂𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒏𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔. 𝑵𝒂𝒎𝒔𝒆𝒐𝒌Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang