Chapitre 27

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Une à une les larmes coulèrent comme un torrent. La mine éffaré de mon cousin me ramena à la réalité. Ce n'était pas moi qui pleurait. Je ne pleurais jamais. Artémis Lucifer Black ne pleurait jamais.

_La jalousie est une chose incroyable. Débita mon parent d'une mine circonspect.

Je le comprenais. Dans notre famille personne ne pleurait. Sauf ma tante Rebecca.

_Je ne suis pas jalouse! Ne pouvais-je m'empêcher de rétorquer.

Le sourire d'Azraël m'acheva et je me ruais sur lui avant qu'Alvina ne suggère une idée intéressante.

_Tu sais...Artémis...J'ai prévu une fête chez moi. Tu vois -la maison voisine- de Gabriel.

Je me remettais en tailleur sur le gazon et arcquais un sourcil en direction de ma belle-soeur.
Elle m'adressa un sourire diabolique que je commençais sincèrement à apprécier.

_Il y aura de la Marijuana, de l'alcool, de la musique et surtout...des mecs.
Enfin je dis ça je ne dis rien. Je ne suis qu'une pauvre cruche. Entonna-t'elle d'une voix faussement innocente.

Note à ma personne, passer un pacte avec cette humaine pour en faire mon bras droit et lui donner la longévité.

_Je pense que je vais passer faire un tour.

_Eh bien voilà qui est réglé! Applaudit mon imbécile de parent.

La sonnerie retentit au moment même ou je me levais.  Faisant disparaitre mes déchets d'un claquement de doigt je passais à côté du salopard et de sa pimbêche en faisant mine de rien. Après tout pourquoi m'énerver? Comme disait une vielle amie des années folles "Les mecs on en ramasse à la pelle ".
Et c'est exactement cette idée qui me plaîsait.

Quelques heures plus tard, je me retrouvais dans le parking. Fumant une de mes clopes en canalisant cette étrange rage qui me prenait. Et ce, à chaque fois que je posais un regard sur cette tignasse Châtain clair.
Me préparant à enfourcher mon trésor je me faisais interrompre par Alvina.

_Tu ne voudrais pas passer chez moi maintenant?

_Pourquoi?

_Je me disais que te faire une couleur serait bien.

_Ma couleur me va très bien. Tranchais-je en reprenant ma besogne quand je me stoppais.

Alvina s'éloignait d'un pas lent et je lui sifflais après. Elle se retournait de suite un sourire machiavélique sur ses lèvres rouge carmin.

_Monte. Lui ordonnais-je.

Sans attendre plus longtemps je prenais la direction de chez elle. Qui en passant était, les bras levés, criant comme une hystérique. Les cheveux dansant au rythme des accélérations de ma bécane.

Je ne savais pas qui était la plus folle d'entre nous deux.

L'heure suivante je me dévisageais dans le miroir de sa salle de bain. La bouche ouverte pareil à un poisson rouge.

Gabriel 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant