Chapitre 5

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PDV Alaya

Je recrachai mon café sur le malheureux tapis du salon en lui jetant un regard médusé. Elle plaisantait j'espère. Ce Salopard allait droit dans le mur si il pensait une seule seconde qu'il me faisait de l'effet.  

_Je n'ai jamais vu mon père réagir comme ça. M'avoua Artémis d'une voix différente que d'ordinaire.

_Qu'est-ce que tu veux dire par là? Demandais-je curieuse.

_Je n'ai pas à te raconter ça mais...Mon Père à toujours été un homme détester par sa propre famille.

Je préférais ne pas répondre surprise par cette révélation.

_Il a un jour désobéi à mon grand-père et depuis il a été rejeté. 

_Je trouve que ce n'est pas juste. Tout le monde à la droit à l'erreur.

_Eh bien mon père n'en avait pas le droit.

_C'est cruel de faire cela à son propre fils. 

_Oui. Mais ce n'est pas la seule chose que mon  grand père ait fait. Il a même empêcher que mon père reste avec ma mère. Mon Père n'avait jamais aimé personne comme il a aimé ma mère. Et Ma Mère a toujours vu le meilleur chez mon père. Elle ne s'est jamais fié à ce qu'on disait sur lui. Parfois je regrette de ne pas l'avoir connu. Mon père disait que c'était une très belle femme autant pour le physique que pour le cœur.

J'essuyai les quelques larmes sur mes joues alors qu'Artémis restait les yeux rivés dans le vide. Quelques minutes passèrent avant qu'elle ne me surprenne les larmes aux yeux.

_Oh non! Ne pleure pas, je voulais juste te faire la conversation, pas te faire pleurer! S'exprima-t'elle faussement outrée.

_Je t'enlève 10 points sur ta prochaine disserte sur Courbet. Annonçais-je sur le ton de la plaisanterie.

_Ah non Madame Storm! Je plaide Innocente! Ce que vous faites là, c'est du Despotisme! Défendit-elle en faisant une moue d'enfant.

Dans un geste imperceptible je lui caressai le sommet du crâne en souriant. Cette adolescente ressemblait à une enfant en manque d'affection. 

_Tu peux être sure que ta mère aurait été heureuse d'avoir une fille comme toi.

A peine avais-je fini ma phrase qu'elle se confina au creu de mon ventre en prenant l'un des coussins du sofa.  Pour se couvrir la tête. J'essayai de lui ôter le coussin mais elle grogna. Je me mettais à rire en déclarant.

_Quel gros bébé tu fais. Tu te rappelles que tu as 17 ans?

Pour seul réponse j'entendais un grognement et je riai encore plus fort. J'aurai bien aimé avoir des enfants moi aussi. Je tentais de lui ôter le coussin du visage une fois de plus et voyais qu'elle s'était endormie  de suite. Cette adolescente à le sommeil facile pensais-je. Je me départissai de sa prise et l'installais confortablement dans le sofa.

La laissant à son sommeil, je montais à mon bureau pour prendre quelques copies non corrigé ainsi que mon porte vue pour avancer des cours de la semaine prochaine. Il fallait bien que mes cours soit accessible et compréhensible pour mes élèves. Passé deux heures das un cours dans lequel le vocabulaire vous percute comme un fouet inébranlable n'était pas une joie. Mieux valait construire un cours méthodique et divertissant dans un langage certes approfondie mais a petite mesure pour ne pas torturer le cerveau de ces pauvres adolescents en pleine croissance hormonale.

Gabriel 🔱Où les histoires vivent. Découvrez maintenant