Recueil-toi

Sérum de paix ou sérum de fou?

Voilà jade199916 j'ai fait le chapitre que tu m'avais demandé, j'espère qu'il va te plaire, en tout cas pour vous chers lecteurs et lectrices je reprends le passage où notre chère Tris est sous l'influence du sérum de paix. Bonne lecture!!

___________________________________________________

POV Quatre

J'entends mon nom où plutôt mon surnom, une fois puis deux, la deuxième fois , elle avait crié comme une démente.

Tris, appelais-je, même si je sais que c'est elle. Je me décale de l'arbre pour l'apercevoir, petite, blonde, les cheveux coupés, elle s'avance vers moi d'un pas douteux et chancelant, avant qu'elle ne rejoigne le sol dans une figure complexe, je l'attrape par la taille. Elle me regarde d'un regard béa, presque vide. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé mais rien de bon vue son état. Elle lève la tête tel une enfant trop curieuse, je reprends la parole:

Qu'est ce qu'ils ont...

Elle m'embrasse et je ne peux évidemment pas résister jusqu'à ce que je me rappelle qu'elle n'est pas dans son état normal, alors je me détache, elle soupire lourdement et je ne peux m'empêcher de sourire, elle à l'air vraiment d'une enfant à qui on vient de confisquer un jouet. Elle parait des plus offensée et à la seconde d'après elle affiche un regard sensuel et provocateur. J'ai une nette envie d'exploser de rire. Elle se hisse sur la pointe des pieds mais avant qu'elle ne capture mes lèvres dans un autres de ses baisers sensuels, je pose deux doigts sur ses lèvres.

Tris qu'est-ce qu'ils t'ont fait, demandais-je avec une voix un peux plus ferme, tu te comportes comme une dingue.

Elle affiche un air faussement blessé puis elle commence à parler d'une voix rêveuse, une Tris rêveuse c'est assez perturbant.

- C'est pas très gentil de dire ça. Ils m'ont mise de bonne humeur, c'est tout. Et maintenant , j'ai, super envie de t'embrasser. Si tu pouvais te détendre un peu..

Je suis surpris par ça dernière phrase, jamais la Tris normal aurait osé me dire cela sans aucune gêne.

- Plus tard. D'accord, je veux comprendre ce qui se passe.

Elle affiche une moue plus que boudeuse et j'ai une terrible envie de me mettre à rire tellement la scène est incongrue, mais je refrène cette envie de rire par une quinte de toux. Elle me sourit comme une enfant avec un regard malicieux, comme si elle venait d'avoir le déclic de sa vie.

- c'est pour ça que tu m'aimes bien, s'exclame-t-elle. Parce ce que toi non plus, tu n'est pas très sympa. Maintenant je trouve ça bien plus clair!

je me prends la tête dans la main, et de l'autre j'attrape son poignet et je lui dit qu'il faut aller voir Johanna.

Elle me dit qu'elle m'aime bien et je la presse un peu car elle s'est perdue dans la contemplation de ce qui, d'après elle, semble être un arbre. Mais en voyant je je n'obtiendrai rien d'elle, je décide de la porter. Elle me claque un bisou sur la joue tandis... qu'elle fait des moulinets avec ses jambes. J'affiche un sourire là encore.

Nous entrons Johanna nous regarde avec une expression étrange perdue entre la stupéfaction et de l'amusement?

Tris lui fait une réflexion comme quoi elle serait plus jolie le visage dégagé, décidément elle se permet tout aujourd'hui. Quand je la pose au sol elle se met à rire toute seule, comme une gamine.

- Qu'est- ce que vous lui avez fait? Bon Dieu qu'est ce que vous lui avez fait, demandais-je en regardant Tris jouer avec un crayon qu'elle vient de trouver.

C'en suit un long dialogue au cours duquel on m'apprend qu'on lui a injecté un sérum de paix probablement sur dosé, ce sérum que tous les Fraternels consomment et ça na l'air de choqué personne qu'ils soient drogués, mais après tout, plus on est de drogués shootés au sérum de paix, plus on rit! Johanna et moi concluons qu'il est possible de maintenir la paix entre Fraternels et Audacieux en nous tenant à distance.

Pendant notre discussion Tris nous à stoppé pour commenter que Johanna avait une belle voix avant de, bien sûr, éclater d'un rire de folle.

Nous reprenons notre discussion, avec cette fois si, une politesse forcée, Tris fait une réflexion inutile puis affiche sur son jolie minois une grimace. En la regardant faire je me demande si c'est vraiment un sérum de paix où si ça ne serait pas plutôt un sérum de fou qu'on lui a injecté. A la voir faire je pencherai plus pour la deuxième option...Malheureusement. Nous trouvons un accord sur le fait que nous n'allons pas rester longtemps.

J'attrape la main de Tris, puis avant que nous partions Johanna me lance:

- Quatre. Si toi et tes amis préférez... ne pas être soumis aux effets de notre sérum, vous devriez peut-être éviter le pain. J'ai presque envie de rire à sa réflexion... peut-être l'éviter ou peut-être ce shooter avec, la deuxième option me séduit quand je vois Tris dans un état de béatitude.

Soudain, je me vois en train de courir dans l'herbe avec une expression hébétée sur le visage, dansant la ronde avec Tris avant de nous perdre dans la contemplation exagérée d'une pomme puis finir la soirée en chantant et en jouant du banjo. Oui mais non ce n'est pas possible.

Nous nous engageons dans le couloir, Tris me lâche la main et sautille gaiment, comme si le monde nous appartenait, comme si tout ne pouvait pas s'arrêter demain. Pour l'heure, il fait beau et les combats n'ont pas l'air d'avoir commencé alors je la laisse sautiller ver la serre avec l'innocence et la naïveté que seul le sérum peut lui apporter. Même si je sais que demain tout sera terminé et qu'elle retrouvera sa lucidité.

Je passe toutes les heures et ce n'est qu'au couché du soleil qu'elle semble être un peu plus normal, elle fixe le mur, toute trace d'un éventuel sourire à disparut de ses lèvres. Je lui lance une réflexion comme quoi ce n'est pas trop tôt, de sa voix crispée elle me dit:

Je vais les tuer.

Je relève la tête vers elle et je me surprends à penser que cela aurait été mieux en fin de compte si les effets du sérum de paix ne c'étaient jamais dissipés.

Adieu vie de bonheur et de contemplation exagérée.