Paysage des peurs ou réalité?

29 0 0
                                    


ey voilà un nouveau passage, alors il fait référence au passage où Tris demande à Tobias si il a été dans son paysage des peurs et il lui explique qu'elle si trouve aussi ( voir conversation pages 258-259-260 dans Insurgent). Donc en fait j'ai imaginé le moment ou il traverse son paysage des peurs. J'espère que je ne vous ai pas perdu!!

_________________________________________________


Pov Quatre

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Pov Quatre

Je prends une aiguille et sans réfléchir je la plante dans mon coup, puis je la pose au sol et d'une main tremblante j'attrape la poignée de la porte du paysage des peurs et je m'y engouffre. Je me retrouve dans le noir complet mais quelques secondes plus tard une nouvelle porte s'ouvre sur mon paysage des peurs, je prends une grande inspiration, je me retrouve dehors, le soleil tente de percer à travers les nuages. je mets quelques minutes avant de comprendre que je suis sur le toit qui mène au siège des Audacieux, là où les novices font leurs preuves en sautant, le vent se fait de plus en plus violent et lorsque je m'approche du bord et que je me penche je suis pris de tremblements, ma vision commence à devenir floue. Le trou noir est là qui m'appelle, cependant l'immeuble semble avoir pris une bonne dizaine d'étages en plus, ce qui ne fait qu'accroître mon vertige. Je recule tellement que je finis par tomber par terre. Je l'ai déjà fait je peux le refaire me dis-je, ce n'est rien, je me relève et je me mets à courir enjambant au passage le rebord et je saute dans un cri rauque. je sens mon cœur battre à toute vitesse avec l'adrénaline.

Quand je retrouve les yeux je me retrouve enfermé dans un caisson en verre comme celui du paysage des peurs de Tris, autrement dit sans issus. J'essaye de garder un esprit logique... mais mon souffle s'accélère, il faut je ralentisse mon rythme cardiaque alors je m'assois en repliant mes genoux sur mon torse comme j'avais l'habitude de faire dans le cagibi où je devais rester pendant des heures interminables. Mais rien n'y fait, et je m'aperçois qu'il y a une entré alors je m'y glisse et les murs commencent à devenir opaques, au fur est à mesure que j'avance les passages deviennent de plus en plus serrés jusqu'à ce que je ne puisse plus bouger. Alors je ferme les yeux et j'attends, tout simplement.

Une porte s'ouvre et je suis aveuglé par la lumière, je sors à tâtons et je peine à me relever. Le sol est froid et la pièce est totalement impersonnelle: je suis chez Marcus. Ce dernier ne tarde pas à arriver avec son éternel sadisme sur le visage.

Il commence à enlever sa ceinture passant par passant, comme pour se délecter de la peur son fils.

Non, pas cette fois-ci, je refuse de me laisser battre encore une fois, alors je retire ma ceinture et je l'enroule autour de mon poignet suivant son geste et avant qu'il ne puisse réagir ma ceinture vient le fouetter à l'épaule, le faisant tomber.

Je m'apprête à recommencer quand soudain je me rappelle l'expression de Tris après que ma ceinture est fouettée mon père réellement, elle me regardait avec cette expression qu'elle a, quand elle cherche à comprendre, cette expression qui agrandie ses yeux, dans lesquels j 'avais pu déceler de l'incompréhension et de la tristesse. mon père est encore au sol, je laisse tomber ma ceinture sur lui et je pars.

La porte du paysage des peurs s'ouvre pour un retour à la réalité.

Je me passe les mains sur le visage, fatigué par cette traversée. Je remets ma veste et je sors, les couloirs Audacieux sont vides et le silence ne me dérange pas, bien au contraire.

Je commence à me diriger vers le pont qui surplombe la fausse quand j 'entend la voix grave et rêche d'Eric, je me fige automatiquement, je m'approche suffisamment pour pouvoir le voir sans être vu moi-même. Ses pas lourds se rapprochent et je le vois de l'autre côté du pont, il se stoppe. Il baisse le ton de sa voix si bas que je ne peux entendre ce qu'il dit. Mais rien de bon à mon avis.

Puis, je le vois baisser la tête en signe de soumission, jamais je n'aurais pu croire qu'il en soit capable. Je sens un pique de stresse monter en moi.

Des bruits cliquetants se font entendre, j'entends une voix, celle du mépris, ses cheveux sont noués en un chignon parfait, son tailleur bleu nuit lui donne une carrure plutôt carrée, elle est perchée sur des talons aiguilles noirs: Jeanine.

Je ne cède pas encore à la panique mais presque, si Jeanine est ici c'est qu'elle cherche des Divergents au sein des quelques Audacieux qui se sont réfugiés ici.

Qui mieux que Eric pour faire appliquer ses ordres?

- Oui je vois, mais la ville sera bientôt débarrassée des Divergents, mais-

C'est là que je la vois, avec sa petite carrure toute en muscles, ses cheveux cascadent sur ses épaules, mon monde se désintègre, ils vont lui faire du mal.

Eric l'oblige à se mettre sur les genoux et la gifle. C'en es trop, c'est lui qui va mal finir, la rage bouillonne en moi il n'a pas le droit de la toucher!

Je m'élance en criant son prénom et je me cogne violemment sur quelque chose: une vitre.

Une vitre se dresse entre nous.

Je hurle mais rien n'y personne ne semble m'entendre de l'autre côté alors que moi je suis capable de tout entendre.

Je la vois avaler difficilement et Jeanine hoche la tête. Eric sors un pistolet de sa poche.

Je frappe la vitre de toutes mes forces, mais elle refuse de se brisée. Je l'appelle, mais elle ne réagit pas.

Je me laisse tomber à genoux, les poings serrés, les muscles tendus, implorant intérieurement, je l'appelle encore une fois avec une petite voix, Eric lève son arme, et, elle croise mon regard et dans le sien je peux voir du désespoir.

La balle part et ma plainte part avec, je me recroqueville sur moi-même espérant que personne ne viendra me réveiller.

J'ouvre la porte et je tombe au sol, je ne comprends plus rien mais pas le temps de s'acharner, je me mets en route vers le lieux, une fois arrivé j'attends et rien ne se passe, tout ceci ne faisait parti que du paysage des peurs, des larmes coulent sur mes joues et je pleure comme je ne l'ai jamais fait.

Ma quatrième peur.

___________________________________

Voilà une nouvelle partie en espérant que vous avez aimé!!

Laissez vos avis!!! Je m'excuse s'il y a des fautes.

Recueil-toiWhere stories live. Discover now