Chapitre XXIX

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Salut tout le monde !

Ce chapitre tout corrigé contient un gros rapprochement physique entre nos deux héros alors si vous n'aimez pas, vous n'êtes pas obligé de lire ^^

Bien au contraire, si vous aimez les scènes un peu épicées, n'hésitez pas à voter et à commenter :)

Sur ce, gros bisous à tous ❤️

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Son corps vient surplombé le mien, me dominant totalement. Il entrelace nos doigts pour créer un contact encore plus intime que le baiser que nous partageons en ce moment. Pour la première fois, j’ai le droit à un vrai baiser d’amour, mettant du désordre dans ma tête, dans esprit. Je suis totalement absorbé par Daeron et mes lèvres répondent au mieux à ses appels.

Nos lèvres se touchent et ses crocs blessent mes chairs. Mais je ne ressens aucune douloureux. Juste la sensation d’être embrassé par celui que j’aime de la plus puissante des manières. Mais si on continue, je vais être en érection. Je ne peux pas embêter Daeron avec mon corps. Pas dans ces conditions.

— Tu es dur, Estel.
— H-Hein !

Je rougis face à la vérité. Il est déjà trop tard. Mon corps a réagi plus vite que ma pensée.

— C'est normal, tu ne contrôle pas encore tes émotions. Puis regarde, moi aussi je ne suis pas indifférent.

Il colle sa bosse contre la mienne et là, je suis pris par l’évidence. Daeron est largement plus imposant que moi. Son érection est surréaliste mais elle va avec sa carrure. C'est moi qui suis trop petit et fin à côté de lui.

— Du calme, on ne va rien faire. Pour l’instant.

Je rougis.

— Mais je suis content que tu en aies envie. Je te promets une nuit inoubliable, ce soir.

Ce soir ? Mais on est déjà le soir ! Il parle sûrement de ce qui va se passer après ce banquet. Que dois-je faire ? Ou dire ? Je suis totalement excité par les paroles de Daeron. Même si, elles me font encore peur.

— Je peux pas te laisser gagner la réception alors que tu es dans cet état. Je suis le seul à pouvoir voir ce type de réaction. N’oublie pas à qui tu appartiens, Estella.
— Je…att-

Il déboutonne mon pantalon avant de passer sa langue sur toute la longueur de mon sexe. Un frisson me brûle la colonne vertébrale, faisant naître ces fameux picotements de l’orgasme. Mes hanches bougent d’elles même pour imposer un rythme à Daeron mais ce dernier m'en empêche d'une main contre mon bassin.

Son autre main suit les mouvements de sa langue. Daeron sait parfaitement où glisser pour me faire du bien. Je le cambre maladroitement en gigotant mes membres. Je n'arrive pas à contrôler mes soubresauts, tout est si soudain...

— Je vais…

Ses yeux rouges brillent dans l’obscurité de la pièce, mes mains s'accrochent à sa tête pour se tenir à quelque chose. Mes yeux sont pleins de larmes et mon menton dégouline de salive. Daeron continue de me sucer et de s’arrêter au pire moment pour me frustrer.

Et ça marche !

— Si ça ne tenais qu’à moi, je serais déjà en toi, Estel.

Il remonte son visage sur mes cuisses, prenant soin de lécher ma peau sensible tout en me masturbant d’une main. Elle caresse par moment mes bourses, les malaxe doucement, me faisant gémir.

— Tu serais déjà mien. Entièrement. Ton cœur et ton corps.

Mon esprit est trop vaporeux pour percevoir correctement ses dires. Ma vision est légèrement brouillée à cause et l'excitation et la douleur de ne pas pouvoir me libérer.

Saleté de Daeron ! Idiot de loup !

— Ne me regarde pas comme ça. Le gentil Estel deviendrait-il un meurtrier ?

Il se moque de moi pendant un moment pareil. Pas pour me blesser mais parce qu’il reste une bête dominante. Il aime m'envoie tendu, crispé et embarrassé. C'est l’une des choses que je dois accepter de Daeron si nous couchons ensembles. Je ne suis pas certain qu'il puisse se contenir, dans tous les sens du terme.

— Daeron…le banquet…
— Tu as raison. Jouis pour moi, Estel.

Puis il continue de me donner toute l’attention que je mérite jusqu’à la jouissance. Je pousse un long cris quand je me déverse complètement sur lui.

Après cela, Daeron et moi allons au banquet. Même si une tension sexuelle nous relie étroitement.

— Vous êtes donc Estella ! C'est un honneur de vous rencontrer.
— M-Merci !

Que ce soit les bêtes ou les humains, chacun vient me saluer et se présenter. Science soit la population ou des personnalités influentes, tous viennent à la rencontre. Mais Daeron garde toujours un œil sur moi car lui aussi, il peut devenir très, mais très, jaloux. Je reste un garçon naïf pour lui et il est le seul parmi nous à savoir que je suis presque aveugle d'un œil.

J’ai préféré ne pas dévoiler trop de choses lors de mon discours pour ne pas m’attirer de problèmes par la suite. Car je reste vigilant. Je ne veux pas revivre une telle chose alors que je me remets doucement.

— Estel, tu veux bien me chercher de quoi boire, s’il te plaît ?
— O-Oui !

Aussitôt dit, aussitôt tôt parti ! J'ai besoin de prendre quelques mètres de distance avec lui pour l’instant ou cela va recommencer. Je le vois bien dans son regard qu'il veut me faire l'amour.

J’ai l’impression qu’il me prend rien qu’avec ses yeux…

Décidément, homme bête ou pas, Daeron est vraiment sexy et ça me perturbe !

En allant à diverses tables pour prendre à boire, ma main effleure celle d’une jeune fille. En levant le regard sur elle, mes yeux s’écarquillent.

Elle me ressemble.

— Tu es Estella ?

Je reste la bouche grande ouverte, face à elle. Ses longs cheveux sont blonds et ses yeux sont grands et dorés. Comme les miens. Je suis perturbé face à son incroyable beauté. Elle et moi devons avoir le même âge. Elle ressemble à une poupée de porcelaine avec ses joues rosies.

— Je m’appelle Elisabeth. Ravie de te rencontrer.
— E-Enchanté…

Je me sens bizarre. Mais surtout bouleversé en la regardant.

— Je d-dois y aller Elisabeth. Sa Majesté m'attend.

Je m’éloigne rapidement d’elle et la fuit. Je rejoins Daeron venant presque me réfugier contre lui. Avec cette rencontre, j’en ai oublié le verre de Daeron.

— Que se passe-t-il, Estella ?
— Rien… je voulais simplement être contre avec toi.

Je ne peux pas lui dire. Il me trouverait étrange. Mais là, j'ai juste besoin d’être rassuré et de me sentir en sécurité, dans ses bras. Je remarque qu'il parle avec un homme bête à la tête de loup également. Mais je suis encore perturbé par ses quelques minutes avec Elisabeth. Pourtant, nous n'avons échangé que quelques mots.

Mais sa présence à suffit à me bouleverser.

HIS SOUL BONDOù les histoires vivent. Découvrez maintenant