ChApitre 2

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Je regarde l'horloge accroché sur le mur de ma chambre. Il est minuit moins deux. Il fait complètement noir. Et tant mieux je ne vois pas mon affreuse chambre! Ma chambre est laide. Elle est complètement blanche. Le lit, il ressemble à un lit d'hôpital. J'ai déjà demandé aux personnes du centre de changer la couleur des murs et de mon lit. Ils n'ont pas voulu. Ils m'ont donner la raison suivante:

"La chambre reste comme elle est. Ça permet de voir les choses louches"

Quelles choses louches? Et qui utilise le mot louche? Je soupire encore une fois. Dans cinq minutes, Noah vient me rejoindre dans ma chambre. Je sais, il y a des surveillants qui surveillent dans le corridor. Mais j'ai déjà moi aussi surveiller les surveillants. Ils finissent leur surveillance à minuit cinq, précisément. Noah a à peine une minute pour venir dans ma chambre. Nous allons nous évader par ma fenêtre. J'ai réussi à casser le verrou pour l'ouvrir. Oui, je me débrouille assez bien. Je remets mon regard sur l'horloge. Minuit quatre. Plus qu'une petite minute et je m'enfuis. Je suis soulagé. Je ne me ferais pas tué par mes ennemis. Ils savent où je suis vingt-quatre heure sur vingt-quatre. Ça ne me rassure pas du tout. Je m'approche de mon tiroir et sors mon revolver à calibre trente-cinq. Je le mets dans la poche arrière de mon pantalon. Ça n'a pas été facile le rentrer dans le centre jeunesse à l'issue des surveillants! Je regarde encore une fois l'horloge. Minuit sept. Quoi! Noah devrait être la depuis deux minutes. Pas le temps de penser à lui. Je dois me sauver. J'ouvre rapidement la fenêtre. Au moins, je suis au rez-de-chaussée. Je passe le haut de mon corps puis les jambes. J'atterrie sur mes pieds et commence une course. J'ai toujours été bonne pour fuguer les centres jeunesses. En tout, je crois que j'ai été à une dizaine de centre. Ce qui est pas mal. Mais, depuis deux mois je suis ici et je me sentais bien. À chaque fois que je fugue, c'est pour la même raison. Mes ennemis. Ils me font la vie dure. Je dois trouver une voiture. Mon souffle se fait cour. Je ralenti le pas et regarde autour de moi. Je suis dans une rue bondée d'appartement. Je vois une voiture avec la porte ouverte. Je fronce les sourcils. Quelle débile laisse les portes ouvertes de sa voiture à minuit? Je m'approche rapidement de l'auto. Les clés sont dedans! Je monte à l'intérieur et démarre le moteur. J'appuis sur l'accélérateur et pars comme une folle. Je dois me dépêcher. Je vois un vieil homme sortir d'un appartement et commencer à courir après moi. Qu'il est bête! Il ne m'aura jamais. Je tourne la rue et essaie de trouver l'autoroute. Bon, direction Montréal! Je vais par où déjà? Oui, vers le sud. Ou peut-être pas... Je n'es jamais été douée avec les routes et tout. Mon point faible lorsque je fugue. Je me rends compte que je ne fais que tourner en rond sans trouver mon chemin. Mais soudain, j'entends des sirènes. Je reconnais ses sirènes. La police.

-Ah merde! Hurlais-je dans l'auto.

Je n'ai pas pris la bagnole la plus rapide. Le moteur n'est pas puissant, mais pas du tout! La police va me rattraper assez vite. Je grogne. Stupide voiture! Je regarde dans le rétroviseur. Trois voitures me suivent à toute vitesse. L'une vient se mettre sur ma droite et colle la voiture. Le policier me fait signe de me garer gentiment sur le côté de la route. Je secoue la tête et enfonce mon pied dans l'accélérateur. Mais, la voiture avance à peine plus vite. Je soupire. Comment je vais m'en sortir? Mon dossier criminel va s'allonger. Une autre voiture de police se mets sur ma gauche. Ils m'énervent! Je prend mon revolver et tire dans les fenêtres de la vieille voiture. Les policiers freinent d'un coup sec. Je souris et continue ma route. Allez auto avance! Je dois me sauver au plus vite. Puis, je me sens ralentir. Et, je commence à perdre le contrôle! Quoi? La voiture dérape et je fonce dans un lampadaire. J'ouvre mes yeux et vois les dégâts. La voiture est complètement fini. Le moteur fait de la fumer. Je me redresse, mais une douleur ressurgit.

-Aille! Criais-je.

Mon cou me fait souffrir. Ils ont failli me tuer les policiers! Ils ont tiré dans les roues arrière pour pas que je m'enfuis. Je dois avouer c'est brillant. Je sors de la voiture. Je dois quand même essayer de me sauver! Je commence à courir, malgré la douleur.

Dark LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant