Chapitre 3

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Luc.

Je me réveillai avec un horrible mal de crâne, qui je pense, était dû à la soirée d'hier soir. Je reconnus la chambre d'ami de chez mon meilleur ami et je fus immédiatement soulagé. Je me voyais mal me réveiller dans un endroit inconnu, avec une fille à mes côtés à moitié nue. J'aurais du partir tel un voleur, éviter ses parents et subir les foudres de ma super copine aux cheveux rose bonbons. Et après on parle d'une vie !

Je bayai bruyamment et me levai du lit tout en m'étirant. La lumière du jour percée les rideaux et annonçait une belle journée. En temps normal, j'adore l'été. Mais comme je l'ai dit, c'est en temps normal.

Je descendis l'escalier et me pressai quand je sentis une bonne odeur de gaufres. Je crois que mon meilleur pote a pour copine, la meilleure cuisinière de la terre.

Je les découvris tous les deux en bas, ils se chamaillaient pour je ne sais quelle raison. Archi, accoudé au bar, dévorait Valentina du regard. Quant à elle, elle s'énervait en faisant de grands gestes. Il la choppa par la taille et posa brusquement ses lèvres sur les siennes, pour la faire taire. J'eus soudainement à un haut le cœur. C'est très égoïste de ma part, mais je déteste les voir s'embrasser. Cela me fait penser à April.

Je toussotai légèrement et ils se décollèrent immédiatement. Je m'avançai et les saluai gentiment.

—  Bien dormi ? Me demanda poliment Valentina.

Elle avait l'habitude de me voir, qui plus est, on s'entend à merveille. C'est une fille extraordinaire, toujours positive, qui profite de la vie. C'est comme ma petite sœur, sauf qu'en ce moment c'est plutôt elle qui me protège.

—  Très bien.

—  Ma mère arrive demain soir, tu peux encore rester dormir cette nuit si tu veux, me proposa Archi.

Je secouai la tête de droite à gauche, je devais rentrer chez moi, ma mère m'en voudrait sinon.

—  Tu veux bien manger une de mes gaufres ? Me supplia Valentina. Parce que cet imbécile ne veut pas en goûter une au risque de prendre trop de poids.

Elle tourna la tête vers mon meilleur ami et le foudroya du regard.

—  Tu me remercieras quand tu auras les plus beaux orgasmes de l'univers entier.

Je pouffai de rire sous l'air fière d'Archi. Il me fait bien rire.

—  Alors, Luc ?

Je souris et hochai vivement la tête.

—  Évidement, je ne pourrai jamais me passer des talents de la meilleure cuisinière que je connaisse.

Je jetai un œil vers mon meilleur ami qui me regardait avec plein de haine. J'explosai de rire, j'adore le faire chier en complimentant sa copine, ça marche toujours.

—  Moi aussi j'en veux une, dit-il en me volant la mienne.

Valentina sourit, ravie. Elle me tendit la mienne et je ne perdis pas une seconde pour croquer dedans. Tout simplement, exquis.

— Alors ? S'impatienta-t-elle.

— Excellent.

Feels with meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant