Prologue : Un commencement, ou plutôt une suite...

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On ne peut pas dire que tout ai commencé ce jour là mais en revanche tout a basculé.

Comme hier, avant-hier, la semaine dernière, la semaine d'avant et en gros comme ces cinq dernières années, j'étais dans mon bureau quand j'ai reçu un appel, j'ai décroché...

Flash Back

-Majesté ?

Je reconnais la voix de Gaspard mon conseiller.

-Oui ?

-Je viens de recevoir un appel des forces de polices, le peuple se soulève, nous avons plusieurs manifestations un peu partout dans le royaume.

Qu'est-ce qu'ils veulent encore ?

-Ils ne font que gueuler depuis des décennies. Ce n'est pas aujourd'hui que ça va aboutir...

-Justement... ils se plaignent que vous ne les écoutez pas. Ils veulent que les choses changent. Ils n'aiment pas le conflit que vous entretenez avec la Nouvelle-Calédonie, ils n'aiment pas votre façon de gouverner, ils veulent plus d'accessibilité au monde extérieur...

Je pousse un soupir.

-Tu sais très bien que ça ne changera pas !

Durant quelques secondes le monde devient silencieux autour de moi, je chasse les pensées amères de sa disparition avant de reprendre.

-Il doit bien avoir quelque chose qui les contenteraient ?

- ils veulent un héritier...

Encore cette histoire...

-Ça fait dix ans qu'ils en demandent un. Dis-je. Pourquoi je m'en occuperai maintenant ?

-Sur ce point je suis assez d'accord avec eux Majesté. Vous vous devez d'avoir un héritier que ce soit un garçon ou une fille.

Je m'affalle sur mon siège quand au même moment un de mes gardes entre dans mon bureau.

-Majesté ! Nous avons un problème.

-Je sais le peuple se soulève...

-Ils sont devant la porte du palais. Ils demandent à vous voir.

Je ferme les yeux pour ne pas donner l'ordre de tous les abattre et me lève.

-Majesté ? Intervient Gaspard.

-J'ai un problème à régler ici. Je te rappel plus tard.

Je raccroche et quitte mon bureau. À peine ai-je passé les portes que Francesca me saute dessus.

-Alexander ils sont déchaînés ! Ils veulent tous nous tuer, tout casser... On va finir comme les Romanov ou même pire ! S'exclame-tu -elle horrifiée.

Elle a le dont de m'énerver...

-Accompagnez là jusqu'à notre chambre. Ordonnais-je au garde.

Ce dernier hoche la tête et fais un signe à ma femme pour l'inviter à le suivre. Je descends les étages pour rejoindre la cour.

-C'est trop dangereux. N'y allez pas. M'a-t-on dit plusieurs fois.

Je sors sur les marches qui montent jusqu'à l'entrée du palais.Lorsque le peuple me voit ils se mettent à hurlée mon nom et"majesté". D'un signe de main je les invites à se taire pour que je prenne la parole.

-Que l'un de vous se désigne pour me faire part de vos doléances.

Rapidement un homme âgé de la soixantaine s'avance sur les marches. Les gardes restent sur la défensive prend à bondir au moindre écart de l'homme. Ce dernier aux cheveux grisonnant continu son chemin et s'incline lorsqu'il arrive devant moi.

-Relève-toi.

L'homme obéît et me lance un regard déterminé.

-Majesté merci de prendre de votre temps, nous aimerions que vous mettiez fin au conflit avec la Nouvelle-Calédonie, les familles de nombreux de vos citoyens se trouve sur cette île française.Personnellement j'y ai ma fille et mon petit fils, nous... nous voulons retrouver la vie que nous avions il y a cinq ans... et...

Il semble hésitant.

-Nous avons besoins d'un héritier, nous avons besoins de savoir qui prendra votre succession.

Je pousse un léger soupire.

"Fait des concessions" aurait dit mon père.

-Je ne peux pas vous donner la paix que vous demander. Pas pour l'instant en tout cas. Mais, je veux bien accéder à votre demande d'héritier.

L'homme semble déçu mais le reste du peuple lance un cri de joie.

-Quelque chose ne va pas ?

L'homme me regarde avant de secouer la tête.

-Tout va bien... Je... c'est seulement que je n'ai pas vu ma famille depuis cinq ans, ma fille a quitté l'Australie peu avant que vous ne fermiez les frontières, depuis je ne l'ai pas vu autrement que par un l'intermédiaire d'un ordinateur...

Je me sens légèrement touché par l'amour que cet homme porte à sa fille, mais j'ai fermé les frontières dans un but précis et tant que je ne l'aurais pas atteint je ne les ouvrirais pas. Je ne discuterais pas sur cela

Fin du Flash Back

Un héritier pour le pays ~Tome 1~Where stories live. Discover now