Le fardeau_ Améthys II (TERMINE)

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Flame, Pan, Elron et Harald aident les rebelles à tuer les boudjelaihs.

― Est-ce que nous pouvons les contrôler ? interrogé-je.

― Non, malgré leur forme, ils restent des êtres dotés d'une intelligence... indomptable, répond Emeraude. Elle s'avance et d'un seul regard, les boudjelaihs, devant nous, s'affaissent.

Nous continuons notre avancée en étant pris d'assaut par les créatures boudjelaihses. La seconde salle atteint, la porte est bloquée, Acier l'ouvre alors en usant de son pouvoir. La pièce est aussi grande que la première, mais en mettant le premier pas, aucun boudjelaih n'est présent.

― Attendez, fait Emeraude en nous bloquant le passage. Elle regarde partout du coin de l'œil. Ce n'est pas normal qu'il n'y ait personne dans la salle.

― Laissez-moi, allez en reconnaissance, dit un rebelle.

Emeraude s'écarte et le laisse entrer. Il s'avance, pointant son arme devant lui, regardant dans tous les côtés, il s'approche ensuite des bureaux. Soudain, la vitre de verre s'active et l'enferme. Un genre de gaz vert sort alors dans la cellule. Le rebelle crie et est asphyxié, son corps tombe.

― Dahl ! s'écrie un rebelle.

Mon cœur se met à battre de peur. Nous venons de perdre un coéquipier.

― Flame, dit Emeraude, vient briser la vitre, les autres restez à la porte !

Ils entrent tous deux dans la salle. Je m'éloigne de la porte, je ne préfère pas voir si quelque chose d'imprévue les arrive. Je me colle contre le mur, et je vois mes mains trembler.

― Ça va bien se passer, me dit Alaska, ne t'inquiète pas.

― Non, c'est... ce n'est pas à cause de ça que je tremble...

― Les sentinelles arrivent ! lance Gleb.

― N'oubliez pas, visez la tête ! crie un rebelle.

Je tourne la tête vers ma gauche, j'entends des pas. Au bout du couloir, la première sentinelle surgit. Ses tentacules visqueux pendillent et bougent comme si elles étaient vivantes. Un rebelle se place alors devant nous, il tire, et une cartouche tombe de son arme, la sentinelle est touchée en pleine tête, son corps bascule en arrière. Une fois qu'il touche le sol, un autre apparaît. Le rebelle tire de nouveau. De l'autre côté, des boudjelaihs se pavanent. Elron, Pan et Harald utilisent leur pouvoir pour les vaincre.

― Il est temps de partir au niveau inférieur ! s'écrie Emeraude en sortant du local.

― De quel côté faut-il aller ? demande un rebelle.

― Nous devons continuer à longer cinq couloirs toujours à notre droite pour prendre les escaliers de secours !

― Ils viennent de partout, s'écrie un autre rebelle, allez-y ! Nous restons ici, pour retenir ceux qui viennent de devant et de la gauche.

― D'accord ! crie Emeraude. Allons-y !

Nous courrons le long du couloir, à chaque jonction des boudjelaihs jaillissent de tous les coins. Les rebelles devant nous ont recours à leur pouvoir pour nous frayer un passage.

J'entends soudain un vacarme abominable venant de là où nous avons laissé les autres rebelles, des cris de douleurs font écho dans le mur, le sol se met à trembler, quelque chose d'encore plus terrifiant semble venir de derrière.

― Qu'est-ce que c'est ? s'écrie Alaska.

― Certainement un général Sentinelle, répond un rebelle portant un masque.

― Il faut atteindre les escaliers avant qu'il ne nous rattrape ! proclame Gleb.

― Allez-y toujours, dit Acier. Je vais monter un mur pour le bloquer ! Ça nous fera gagner du temps !

― Ok ! Rejoins-nous ! siffle son ami.

Au bout d'un moment, nous atteignons enfin les escaliers et descendons au niveau inférieur. L'espace est différent, les murs du couloir sont tous peints en noir. Sous nos pieds, le sol est grillagé, nous pouvons voir ce qu'il y a en dessous, des genres d'énormes éprouvettes cachant des humanoïdes ou quelque chose de ce genre, et lorsque nous avançons, nos pas résonnent comme si nous tapions sur un tambour.

― Est-ce que c'est normal qu'il fasse sombre ici ? interroge Harald.

― À mon avis on risque de tomber sur plus de sentinelles ici qu'en haut, commente Gleb.

― Restez sur vos gardes ! dit un rebelle.

Au carrefour, une grande salle ronde abrite en son milieu un genre de générateur gigantesque qui laisse échapper un chuintement angoissant.

― Ça c'est quoi ?

― Certainement le générateur qui alimente la base, dit Emeraude en rallumant sa montre. Nous sommes dans un embranchement de galeries et nous devons continuer tout droit jusqu'à la troisième fourche puis prendre la droite.

Nous commençons notre course, j'entends nos pas claquer sur le grillage, mais j'ai l'impression qu'il n'y a pas seulement les nôtres. Je regarde derrière moi du coin de l'œil, puis devant moi. Une énorme sentinelle, trois fois plus grand que la normale, ses tentacules à son nez, se mouvant dans tous les sens, se dirige sur nous, et il n'est pas seul.