Je soupirai et sortis du lit. Je pensais que plus tôt j'arriverai et plus tôt je pourrai partir. Je me changeai avec les vêtements du jour et rejoignis Danny dans le couloir.

"Salle de bain." murmurai-je.

"Oui, bien sûr. C'est parti." dit-il et il me conduisit à travers les couloirs. "Alors, tu as bien dormi?"

Je haussai les épaules, ne disant rien. Nous nous arrêtâmes au niveau des salles de bains et il m'attendit dehors pendant que je faisais ma routine, puis je trouvai ma trousse de toilette qu'ils gardaient là. Je trouvai celle avec mon nom dessus et me lavai les dents avant de rejoindre une nouvelle fois Danny. Je pouvais probablement aller d'un endroit à un autre par moi-même mais il y avait quelque chose à propos de l'amitié de Danny qui était réconfortant ici.

Il m'emmena dans la pièce de Reynolds et nous attendîmes devant la porte. Je ne voulais vraiment pas y aller. Je regardai le nom écrit en noir sur la porte avec une expression inquiète.

"Ne t'inquiète pas, ça va aller. Ce sera terminé avant que tu ne le saches. Je t'attendrai lorsque tu sortiras dans une demie-heure, d'accord?" demanda-t-il. Je le regardai et hochai la tête. Je soupirai, me tournai vers la porte et frappai.

"Entrez." déclara la voix familière de Reynolds. J'entrai dans la pièce et fermai la porte derrière moi, laissant Danny dans le couloir.

"Caleb, asseyez-vous." dit Reynolds et il fit signe vers le siège en face du sien. Il était assit derrière un grand bureau en bois. Le bureau avait l'air très soigné et organisé. Il avait un ordinateur portable sur un côté et une pile de papiers de l'autre, avec ses stylos soigneusement alignés devant lui. La pièce n'était pas blanche comme le reste des autres pièces l'étaient. Ses murs étaient gris clairs et il y avait des étagères qui les bordaient, avec des certificats encadrés montrant ses qualifications médicales. J'allai m'asseoir sur le confortable siège en cuire devant lui.

"Comment s'est passée votre journée jusque là?" demanda-t-il. Ma nature têtue et ma croyance qu'il ne pouvait pas m'aider brillaient encore et je gardai la bouche fermée.

"C'est notre première séance ensemble et elle pourrait être l'une des nombreuses prochaines, alors j'aimerai vraiment que nous trouvions une sorte de terrain d'entente, ce qui serait plus facile si vous pouviez me parlez, s'il vous plaît." exigea-t-il. Son ton était tellement professionnel et froid. Il se pencha sur sa chaise, reposant ses coudes sur les reposes-bras et il croisa les doigts tandis qu'il examinait mon visage à la recherche de tout type d'émotion. Après le fait que je ne dise rien, il parla de nouveau.

"Je pense que vous vous sentirez mieux si vous vous ouvrez et que vous partagez vos problèmes avec moi." affirma-t-il. Je ne pus m'empêcher de lever les yeux au ciel par rapport à son commentaire. Comment une personne, un étranger, pourrait-elle me faire me sentir mieux?

"Cela aide." continua-t-il. "Parler de ça vous permettra de sortir ces choses de votre cœur et je peux vous aider à trier vos sentiments, y compris ceux que vous ne pourriez pas comprendre ou ceux qui vous rendent confus."

Je n'étais pas confus, pas le moins du monde. Je savais exactement comment je me sentais et je savais exactement ce que je voulais. Il était celui qui était confus. Il n'avait aucune idée de ce dont il parlait.

"Je ne peux même pas commencer à vous aider si vous ne me dites pas pourquoi vous avez essayer de vous suicider, Caleb. Pour autant que je sache, vous n'avez parlé à personne de ça. C'est vraiment malsain de garder ce fardeau pour soi." dit-il. Je détournai mes yeux et regardai mes genoux. J'espérais qu'il cesserai simplement de parler de ça mais je n'avais pas tellement de chance.

1000 Paper Cuts (bxb) - TRADUCTIONWhere stories live. Discover now