C'est maitenant qu'il s'agit de se battre

36 1 0
                                    

Pdv Jyn

Le matin, une fois rentré au poste, nous sommes tous sortis du camion. Cassian ne m'a ni regardé, ni m'adressé la parole une fois. La seule chose qu'il fit était de me redonner mon arme.
Une grande rencontre avait lieu à la salle principal, d'autres postes, des politiciens. Même des journalistes, on les avaient pourtant interdit de venir, maintenant quand on allait se réveiller le matin nous allions découvrir de nouvelles informations sur ce cas. Ils discutèrent du fléau que représentait l'Empire, ils avaient pourtant peur d'eux.
- Agissons pacifiquement et intelligemment. Nous ne pouvons rien faire contre eux, c'est perdu d'avance. Dit Tynnra Pamlo, politicienne de la ville de Taris.
- Je dit que nous devons nous battre. Lui répondit le Général Raddus, lui, il était directement connecté avec l'armée.
Bail Organa, maire de la ville D'alderaan, essaya de calmer la situation. Rien n'y faisait. Ce fut Mon Mothma qui les calma.
- L'Empire a en sa possession des armes face auxquels nous sommes impuissants. Répondit Antoc Merrick à Raddus.
- Une arme surpuissante, c'est ridicule. Lui répondit un homme plus loin. Je décida enfin de m'introduire dans cette conversation.
- Vous dites que mon père a menti, c'est ça? Vous croyez qu'il aurait fait tout ça pour quoi?
- Pour déclencher une guerre et anéantir ce pays une bonne fois pour toute. Me répondit Draven.
- Qui allez-vous croire? Une possible traîtresse, les dernières paroles de son père, un serviteur de l'Empire?
- N'oubliez pas le trucker.
Je regarda derrière moi, je n'avais même pas remarquée que Bodhi m'avait suivit. Bravo Bodhi, maintenant ne te demande pas pourquoi on me traite de traîtresse.
- Mon père a passé le restant de sa vie à créer cette arme, les seules choses qu'il m'a dit était de la détruire, rien d'autre. Lui criait-je.
- Ça, c'est vous qui le dites. Lui et Draven, c'était les deux personnes dans la salle que j'avais le plus envi mettre K.O.
- Si l'Empire a déjà acquis cette force de frappe, combien de chance il nous reste? Demanda Pamlo.
- Combien de chance il nous reste? Commençais-je. Quels choix on a vous voulez dire. S'enfuir, se cacher, implorer leur pitié, disperser nos forces? Reculer devant un ennemi aussi dangereux et doté d'une telle puissance c'est condamné le pays tout entier à vivre dans la servitude. Au contraire, c'est maintenant qu'il s'agit de se battre! Chaque minute qu'on, là, à discuter nous rapproche des cendres de Jedha. Envoyez vos meilleurs hommes à Scarif. Regardait-je Raddus. Envoyez toutes vos forces si il le faut. Nous devons nous emparer des plans des bombes tant qu'il y a encore de l'espoir de les détruire.
- Vous nous demandez d'investir tout ce qu'on a au nom d'un vague espoir? Me demanda Pamlo.
- L'espoir est la base de toutes persévérances.
J'entendais autant crier des oui que des non, j'avais un plan, pas eux. Mothma me regarda avec de la déception dans ses yeux, elle voulait me soutenir, mais elle ne le pouvait pas.
- Je suis désolée, Jyn. Sans l'accord unanime du conseil... Ce serait trop risqué.
Je me retourna pour partir, un journaliste se mettait sur ma route, je n'écoutait même et pas ce qu'il disait, je le poussa et sortit de la foule. Bodhi ne me suivait pas, je retourna dans la foule, il s'était fait lui aussi intercepté par le journaliste. Il était confus et avait visiblement peur de la caméra. Je lui pris par la manche et l'emmena avec moi de l'autre côté de la pièce...

2. Cops (Version Française + réécriture) [Terminé]Where stories live. Discover now