Chapitre 29

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Je me relevai, et me tournai vers mon frère, ayant peur qu'il soit envoûté. À ma grande surprise, il avait gardé ses yeux d'un marron doux...
-Will, vite, partons! m'écriai-je, affolée
Il me souriait, et répondit:
-Ne t'inquiète pas, petite soeur!
Soudain, il me poussa avec force. Surprise, je tombais, heurtant quelque chose de dur. Les bottes de Loki. Je regardais mon frère, sonnée.
Il me fixai avec un regard dur, colérique...un regard que je ne connaissais pas à mon frère. Il a dû voir que je ne comprenais rien à tout ça, car il éclata d'un rire... Malsain.
-Will... murmurai-je, qu'est ce qui te prend?!
Je voulus me relever, mais Loki m'attrapa et me plaqua contre lui.... J'essayai d'utiliser mon pouvoir, mais il était comme bloqué! Abandonnant cette idée, je saisis Gisli mais Loki l'attrapa aussi et l'envoya au loin... À mon grand étonnement, je n'opposais aucune résistance. Alarmée, en pleurs, je me débattais contre la poigne de fer du sorcier, et regardais mon frère, en le suppliant:
-Will! Aide-moi!
Il ne répondit pas, et me fixait d'un regard amusé. Soudain, je fis le rapprochement... Mais... Non... C'était impossible!
-Will! hurlais-je, Grand frère, au secours!
Il avançait vers moi et Loki, et pendant un instant, je fus soulagée. Je n'avais eu que des mauvaises pensées.
Mais il s'arrêta juste devant moi.
-Pauvre petite Cassi! me cracha-t-il, on dirai que en te créant, les Gemmes ont oublié de te doter d'intelligence!
-Mais... Enfin... Will...
-Je te déteste, Cassiopée. Je t'ai toujours détesté. Tu n'es qu'une gamine, recueillie par charité par mes parents, et pourtant, ils te préféraient, toi, une pathétique fillette qui ne cessait de pleurnicher, à leur propre fils!  Être rejeté et souffrir le favoritisme fait à notre prétendu frère, ou soeur... Nous avons ce point en commun, Loki et moi. Et pendant qu'il me débarrasse de ma peste de soeur adoptive, je l'aiderai contre Thor!
-Non... WILL!!
Non... NON! C'est impossible! Je pleurais encore plus, et me débattais de toutes mes forces... Mais c'était inutile.
William riait, m'attrapa le menton et m'obligea à le regarder en me relevant brusquement la tête.
-Adieu, Fille de la Lumière, susurra-t-il 

Les Seigneurs de la LumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant