Chapitre 41

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- Je suis ravie d'enfin de rencontrer. J'ai tellement entendu parler de toi, déclara-t-elle en me prenant les mains. J'entends les sorcières parler de toi depuis longtemps. Tu es très puissante, tu le sais?
- Oui, mais je n'utilise pas mes pouvoirs.
- Pourquoi cela? Tu pourrais avoir tout le monde à tes pieds...
- Ce n'est absolument pas ce que je veux, je n'ai pas envie que tout le monde ait peur de moi.
- Pourtant, en étant avec Niklaus, c'est ce que ton nom provoque à toutes les créatures surnaturelles. Juste le fait de savoir que ton père est un Dieu et que mon fils tient à toi, ils te fuient. Ils ont peur de se qu'ils pourraient leur arriver s'ils te font du mal, dit-elle alors que Klaus arriva près de nous. 
- Mère, vous avez rencontré Emma. Vous avez parlé de quoi?
- De la soirée, elle me disait qu'elle la trouvait réussit, répondit la mère des Originels.
- Et bien, j'en suis ravie.
- Je dois aller prendre de l'air, déclarais-je alors que je laissai derrière moi Klaus et Esther. 

Dès que je passais la porte, je respirai enfin. Il y avait un carrosse avec des chevaux blancs attachés. Je m'approchai de ceux-ci. Au début, ils reculèrent et lâchèrent un léger cri, mais dès que je déposai ma main sur l'un d'eux, ils se calmèrent. Je souris et continuai à les flatter.
J'avais toujours été inspiré par les chevaux. Ce sont des animaux nobles et fidèles contrairement aux humains qui font seulement se qu'ils veulent sans se soucier des autres. Lorsque j'étais plus jeune, environ 12 ans, nous avions habité près d'une écurie. Je passais pratiquement toutes mes journées là-bas à faire du cheval. Malheureusement, nous étions restés seulement 3 mois.

Je sentis quelqu'un s'approcher de moi, j'enlevai  ma main du cheval, mais je ne tournai pas la tête. La personne se plaça à ma droite et me regarda.

- Tu aimes les chevaux? Demanda-t-il.
- Il me semblait te l'avoir déjà dit?
- Oui, c'est vrai, j'avais complètement oublié, répondit-il avant d'arrêter de parler.

En sa présence, c'était comme si le monde s'arrêtait. Plus rien ne comptait autour de nous. C'était lui et moi. Plus rien ne m'importait. Il aurait pu avoir une apocalypse, je ne l'aurais pas remarqué. Je tournai la tête vers lui pour me perdre dans ses magnifiques yeux bleus. Il me sourit puis me prit la main en me souriant. Après environ deux minutes, il recommença à parler. 

- Tu  me plais. Est-ce si dur d'y croire? Me demanda-t-il?
- Je dois avouer que oui, je ne comprends pas se que j'ai de plus que les autres filles à l'intérieur. Regarde Caroline, elle est magnifique, elle a une vie sociable, elle n'a jamais été obligé de changer de ville. Elle a eu une vie normale. Maintenant, elle est immortelle. Elle peut vivre éternellement, alors que moi, je vais mourir dans quelque temps. Dieu sait quand.
- Tu n'as pas raison, petite louve. Tu es belle. Tu es forte, plus que n'importe qui avec toutes les épreuves que tu as vécu dans ta vie. Tu es éblouissante. Je t'aime Em'. 

Je ne répondis rien, mais je continuai à le regarder dans les yeux, alors qu'il tournait les yeux vers les chevaux. 

- Les chevaux sont l'opposé des humains. Ils sont fidèles, déclara-t-il. Mon père m'a poursuivi pendant mille ans et il a failli me trouver quand il a tué mon cheval préféré. Il lui a tranché le cou à l'épée, c'était un avertissement.
- Tu avais songé à en parler avec ton père?
- La relation avec mon père était complexe.
- Je comprends, riais-je. 

Il me regarda rire en souriant. Je savais que son passé n'avait pas toujours été facile, mais tout se qu'il avait fait n'était que pour protéger sa famille et se protéger lui-même. Son visage s'approcha du mien et ses lèvres touchèrent les miennes. Un courant électrique parcourut tout mon corps. Ma main vint se déposer sur  sa joue alors que la sienne dernière ma tête. Lorsqu'il s'arrêta, il appuya son front sur le mien et me sourit avant de m'embrasser sur la joue. Il prit ma main et m'entraîna dans la maison. La musique jouait encore quand nous entrâmes. Stefan se dirigea directement sur moi. Klaus lâcha ma main tandis que le vampire m'emmena dans une pièce. Damon se trouvait par terre. Je fronçai les sourcils alors que Stefan me regardait.

- Que s'est-il passé? Demandais-je alors que je me penchai vers Damon.
- Il ne voulait pas laisser Elena aller parler à Esther. Donc Elena m'a demandé de lui briser la nuque. Il devrait se réveiller bientôt.
Pendant qu'il me répondit, son frère se mit à bouger en gémissant légèrement. Il porta sa main à son cour et se redressa.
- Du calme, pas de bêtises, déclara le jeune Salvatore. 

Sans rien dire, Damon lui fonça dessus et le plaqua sur une étagère où il y avait pleins de livres. Certains tombèrent lors du contact. Damon le tenait par le cou. Je fis un pas vers eux, mais je m'arrêtai quand Stefan me fit signe de le faire.  

- Où est Elena? Demanda le plus vieux des frères.
- Où elle doit être. Avec Esther.
- Qu'as-tu fait?
- Ce n'est pas moi, c'est elle, répliqua Stefan en se défaisant de l'emprise de son frère. Y comprit te briser la nuque. Tu devrais arrêter de vouloir tout contrôler, Damon.
- Attends, c'est moi le problème?
- Tu es un handicap.
- Je veux la garder en vie.
- Tes émotions nuisent à notre plan.
- Mes émotions? Comment est-ce possible?
- Peut-être parce que tu prends tout ça trop à cœur.

Après avoir répondu ça, Stefan quitta la pièce tandis que Damon le regardait partir. Je me penchai pour remettre les livres à leur place. Damon s'assit dans l'un des sofas qu'il avait dans la pièce. Je le regardai faire. Il passa sa main dans son visage et souffla. Je m'approchai de lui et déposai ma main sur son épaule. 

- Pourquoi je prends ça à cœur comme ça? Me demanda-t-il. Je ne comprends pas Emma.
- Tu tiens à Elena, c'est la seule explication qu'il peut y avoir.
- Si seulement elle peut le savoir.
- Elle le sait, mais elle veut juste sauver ses amis, sa famille et cette ville. Elle doit penser qu'Esther veut l'aider ou je ne sais pas quoi. 

Il me regarda et se leva avant de me prendre dans ses bras. Je serrai mes bras autour de sa taille. Il embrassa le dessus de ma tête.

- Comment ais-je fais pour ne pas avoir pu te connaître avant?
- Tu n'as pas cherché la perfection, lui répondis-je en riant.
- La perfection? Toi? Laisses-moi rire s'il te plaît. Je suis la perfection dans ce monde, déclara-t-il en souriant.
- Non, je ne crois pas Damon.

Il roula les yeux et marcha vers la porte. Il se tourna vers moi et me fit signe de le suivre. Je me dirigeai vers lui, tout en vérifiant que les livres étaient remis à leur place et qu'il n'avait pas le moindre signe que nous étions dans la pièce. Nous nous rendîmes dans la salle de bal. Une musique commença à jouer. Damon me tendit la main et me sourit. Lorsque j'acceptai sa main, il me fit tourner sur moi-même avant de déposer sa main dans mon dos. Je ris et le regardai dans les yeux. 

À ce moment précis, je réalisai qu'il était se que j'avais le plus proche d'une famille. Il était le grand frère que je n'avais jamais eu. Il prenait soins de moi sans que je le demande et il s'inquiétait toujours. Parfois, il faisait légèrement maman-poule, mais c'est sa manière de démontrer qu'il tient à moi. Nous avions une relation frère et sœur et j'adorais ça.
Je lui souris et il menait la danse. Je regardai autour de nous et remarquai que nous étions peu à danser. Le reste des personnes était soit au bar ou en train de parler de conversation peu importante. Damon me fit tourner encore un fois avant que la musique ne s'arrête. Nous nous reculâmes l'un de l'autre et nous nous saluâmes comme à chaque fin des danses.


J'espère que vous allez bien! N'hésitez pas à commenter!!

The Lonely Wolf | The Vampire DiariesWhere stories live. Discover now