Chapitre 30

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Moi : - Donc si je résume bien...tu as vécu à New-York avant de venir t'installer ici. Tu as appris à cuisiner avec ta cuisinière quand tu avais 14 ans parce que tes parents étaient trop occupés avec le travail à l'époque. Tu adores les sports extrêmes et comme je te l'ai déjà dis c'est hors de question que tu m'entraînes là-dedans. Tu es déjà allé au Canada, en France, en Italie, en Espagne, en Australie, en Chine, en Thaïlande, en Afrique du Sud, en Amérique du Sud et...

Je cherche le dernier endroit.

Dylan : - Au Japon.
Moi : - Voilà. Euh...tu aimes les spaghettis à la bolognaise autant que j'aime les sushis d'ailleurs je me demande toujours comment tu as su que c'était mon plat préféré. Et le plus important tu es en fait fort dans les matières scientifiques tu ne veux juste pas que tout le monde le sache.
Dylan : - C'est ça.
Moi : - Quel frimeur.

Il rit.

Dylan : - Mange au lieu de dire n'importe quoi.

Je souris, je prends des baguettes et je mange un des sushis qu'il a préparé. Et franchement....c'est vraiment délicieux.

Moi : - Whaou.
Dylan : - Quoi ?

Je le regarde.

Moi : - C'est le meilleur sushi que j'ai jamais mangé de toute ma vie.

Il sourit.

Dylan : - Tu vois que je ne suis pas si mauvais en cuisine.
Moi : - Je n'ai jamais dis le contraire.
Dylan : - Tu en as douté.
Moi : - Et comment tu le sais ?
Dylan : - Je l'ai vu sur ton visage.
Moi : - Donc tu sais cuisiner et lire les expressions faciales ?
Dylan : - En tout cas les tiennes oui.
Moi : - Ah oui ? Alors qu'est-ce que je me dis alors ?
Dylan : - Que tu veux te déshabiller et aller prendre une douche avec moi ?
Moi : - Faux. Je vais manger ces sushis.

Je prends le plat et je me dirige vers le salon.

Moi : - Et ensuite je vais aller prendre une douche.

Je l'entends chuchoter un "Ouais !" ce qui me fait sourire.

Moi : - Sans toi.

Il soupire, je souris et je vais dans le salon.

Le lendemain quand je me réveille je suis dans les bras de Dylan, appuyée contre son corps nu et musclé. Je me sens rougir quand je repense à la soirée d'hier. Et...à toute la nuit. Enfin bref. Je devrais me lever mais je n'en ai pas envie. Je voudrais rester dans cette position pendant encore des heures et des heures.

Dylan : - A quoi tu penses Einstein ?

Alors il est réveillé lui aussi.

Moi : - A tout. A rien. Je ne sais pas.
Dylan : - C'est une réponse digne de ton surnom en tout cas.
Moi : - Je n'aime pas ce surnom.
Dylan : - Pourquoi ?
Moi : - Ça fait intello.
Dylan : - Tu es une intello.
Moi : - Je n'aime pas en être une.
Dylan : - Pourtant ce n'est pas un défaut.
Moi : - En quoi ça serait une qualité ?
Dylan : - Ça te différencie des autres. Je ne connais aucune autre fille comme toi.

Je souris encore puis je me retourne vers lui. Il regarde un instant ma poitrine nue en souriant puis ses yeux remontent pour se plonger dans les miens. Il commence à caresser ma joue et je suis hypnotisée par ce contact. Je sais que je me suis déjà posée cette question des dizaines de fois mais...pourquoi il me fait toujours cet effet ? Est-ce que je suis...non. Non c'est sûrement autre chose. Mais juste pour être prudente je m'éloigne légèrement de lui en le repoussant. Il me regarde sans comprendre et fronce les sourcils.

Dylan : - Ça ne va pas ?
Moi : - Si je...je dois juste aller prendre une douche.
Dylan : - Ok.

Cette fois il n'insiste pas pour venir avec moi. Et heureusement. Je dois vraiment faire plus attention maintenant. J'enroule le drap autour de moi et je vais vers la salle de bain.

Dylan : - Athéna ?

Je me retourne aussitôt vers lui.

Moi : - Oui ?
Dylan : - Euh...tu ne devais pas prendre un de mes t-shirts ?
Moi : - Si.
Dylan : - Vas-y prends celui que tu veux dans l'armoire.
Moi : - Ok.

Je vais timidement vers l'armoire et je l'ouvre. Je vois tous ses t-shirts et sans vraiment réfléchir longtemps je prends une chemise rouge devant moi. J'aime tellement ses chemises. Puis je me tourne vers Dylan et je lui souris.

Moi : - Merci.

Il me sourit aussi et je pars dans la salle de bain. Quelle idée de rester ici pour la nuit Athéna ! Tu es vraiment trop conne parfois.

Quand on arrive enfin devant chez moi je soupire presque de soulagement. Après que je sois sortie de la salle de bain la conversation entre nous a été assez....inexistante. Il a dû sentir le malaise que j'ai ressenti dans le lit et tout comme moi il ne doit pas vraiment savoir quoi dire. On est garés depuis au moins cinq minutes dans mon allée et on est toujours là, assis sans parler, sans échanger un seul regard. Je ne sais pas comment sortir. Si je dois directement sortir, ou si je dois lui dire au revoir, ou si je dois lui présenter des excuses, ou si je-

Dylan : - C'était cool.

Je me tourne aussitôt vers lui. C'était cool ? Attendez...c'était cool ? Juste cool ? Je veux dire moi j'ai trouvé cette escapade...incroyable. Enfin bon c'est Dylan O'Brien en même temps. Je ne sais pas à quoi je m'attendais. Je me contente de lui sourire.

Moi : - Ouais. Ça l'était.

Il sourit aussi légèrement mais après quelques secondes il soupire.

Dylan : - C'était une mauvaise idée c'est ça ?
Moi : - Quoi ? Non. Non pas du tout. Je te jure que j'ai passé un super moment.
Dylan : - Mais ?
Moi : - Il n'y a pas toujours un mais.
Dylan : - Si. C'est ce qui rend les conversations stimulantes.

Je souris en l'entendant essayer de détendre l'atmosphère.

Moi : - Alors la notre ne l'est sûrement pas.

Il sourit à son tour et on se regarde pendant trois secondes avant que je finisse par détourner le regard pour le diriger vers la poignée de la portière que je meurs d'envie d'actionner. Je veux juste...sortir de cette voiture et de cette situation plus que gênante. Mais je ne peux pas m'échapper comme ça alors je me retourne vers lui.

Moi : - Je devrais y aller. Mon père ne va pas tarder à se réveiller.
Dylan : - Ok. A demain.
Moi : - A demain.

On se sourit, je sors enfin, je me dirige vers chez moi et juste avant de passer la porte je me tourne une dernière fois vers la voiture de Dylan qui démarre. Je souris puis j'entre chez moi. Je monte dans ma chambre en essayant de faire le moins de bruit possible. Mais quand j'arrive devant la porte de ma chambre je vois la poignée de la porte de la chambre de mon père se baisser.

Moi : - Merde.

J'entre aussitôt dans ma chambre et je referme la porte à clé derrière moi. Avec un peu de chance il ne m'aura pas vu. Je pose toutes mes affaires, je me laisse tomber sur le lit, je regarde mon téléphone et je remarque que j'ai reçu un message de Jessie.

De Jessie : - Alors comment c'était chez ton "amie".

Je souris légèrement.

De moi : - C'était génial.

Elle répond après quelques secondes à peine comme si elle était restée scotchée à son téléphone après m'avoir envoyé son message, juste pour tout savoir.

De Jessie : - J'aimerais avoir à nouveau 17 ans.

Je souris.

De moi : - Tu fais pourtant croire à tout le monde que c'est le cas.
De Jessie : - Touché.

Je ris légèrement et pose mon téléphone. Je vais me reposer un peu et ensuite je vais appeler Laura pour qu'on se voit. Je lui avais dis que je le ferai alors je n'ai pas vraiment le choix.

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Voilà pour le chapitre 30. J'espère qu'il vous a plu, n'hésitez pas à commenter et à voter.

Pourquoi Je T'aime ? (Dylan O'Brien)Where stories live. Discover now