Pourquoi Je T'aime ? (Dylan O'Brien)

Chapitre 29

Ok là je culpabilise encore plus que la première fois. Mais d'un côté c'était encore mieux. J'enroule le drap autour de moi.

Dylan : - Alors ? Tu n'aimes toujours rien chez moi ?

Je me tourne vers lui en souriant.

Moi : - Absolument rien.
Dylan : - Ce n'est pas ce que tu disais il y a quelques secondes. D'ailleurs tu ne le disais pas tu le criais.

Je le frappe et il rit. Puis je le regarde en souriant.

Moi : - Bon d'accord j'aime peut-être une chose. Et ce n'est pas...ça.

Il sourit curieux.

Dylan : - Ah bon ? C'est quoi alors ?

Je n'oserai jamais le lui dire. Je n'oserai même jamais le dire à voix haute d'ailleurs.

Moi : - C'est un secret.
Dylan : - Je n'aime pas les secrets.

Ce qui est amusant puisque tout ce qu'on vit ce n'est qu'un gros, un énorme secret. Il sourit en réalisant ce qu'il vient de dire.

Dylan : - Ok peut-être qu'il y en a un ou deux que j'aime bien.
Moi : - Que tu aimes bien ? Juste bien ?

Il se met à rire.

Dylan : - Très bien Einstein tu as gagné. Je les adore.

Et sur ces mots il se redresse et vient sur moi pour m'embrasser. Je souris contre ses lèvres et savoure cette instant.

Quand arrive 18h c'est le moment de partir. Mais je n'ai pas envie de quitter cette endroit. Je veux rester ici. Je regarde par la fenêtre le paysage magnifique. Il y a la forêt et ses arbres majestueux au premier plan, et derrière on peut apercevoir la ville et ses lumières. Cet endroit est tellement incroyable. Ce chalet est incroyable...j'aimerais ne jamais partir. Je sens deux bras s'enrouler autour de moi et les frissons prendre possession de mon corps avant que le souffle de Dylan ne vienne caresser mon cou.

Dylan : - On pourrait rester tu sais ?
Moi : - Mon père me tuerait.
Dylan : - Dis lui que tu es chez une amie.

Je souris et me retourne pour être face à lui, en restant dans ses bras.

Moi : - Ça pourrait marcher. Mais...je n'ai pas de vêtements de rechange.
Dylan : - Je cherche toujours le problème.
Moi : - Ça te ferait trop plaisir que je reste complètement nue toute la nuit et toute la journée de demain.
Dylan : - Disons que ça ne me déplairait pas.

Je souris et je mets mes bras autour de son cou.

Moi : - Ça n'arrivera pas.
Dylan : - Je te passerai des vêtements alors. Je suis sûr que tu serais sexy dans une de mes chemises.
Moi : - Dylan ça serait une mauvaise idée.
Dylan : - On s'y connaît en mauvaises idées maintenant de toute façon. Allez Einstein lâche un peu prise.

J'hésite un instant mais...après tout pourquoi pas ?

Moi : - D'accord.
Dylan : - Ouais !

Et d'un coup il me soulève pour me porter dans ses bras comme tout à l'heure après la tyrolienne. Je ris et je m'aggripe à son cou.

Moi : - Obsédé.
Dylan : - Intello.

Avant je n'aimais pas qu'on m'appelle comme ça. Je trouvais ça insultant. Mais...venant de lui c'est tout le contraire.

Après avoir appelé mon père et l'avoir rassuré pendant plusieurs minutes je rentre dans le chalet. Mais quand j'arrive dans le salon je ne vois Dylan nulle part.

Moi : - Dylan ?
Dylan : - Dans la cuisine !

Je me dirige vers la cuisine.

Moi : - Qu'est-ce que tu fais dans la-