Chapitre 6

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J'arrive enfin chez moi et je monte directement dans ma chambre soulagée de voir que mon père n'est toujours pas rentré. Mon téléphone sonne, c'est Laura. Elle veut sûrement savoir comment ça s'est passé avec Dylan. Je réponds.

Moi : - Je ne l'ai pas tué si c'est ce que tu veux savoir.
Laura : - Tant mieux ça me rassure.

Je souris.

Laura : - Tu as fais la connaissance de la petite ?
Moi : - Elle est trop mignonne. Et sa mère est tellement élégante c'est incroyable.
Laura : - Et tu l'as aidé avec ses maths ?
Moi : - Oui.
Laura : - Et vous avez appris à vous connaître ?
Moi : - Euh...pas vraiment.

Je ne préfère pas lui dire que j'ai parlé de ma mère à Dylan elle risquerait de se dire que je préfère lui en parler à lui plutôt qu'à elle.

Moi : - On a surtout travaillé.
Laura : - C'est déjà ça j'imagine. Mais la prochaine fois dis le moi si il t'énerve. Ne me mens pas.
Moi : - Il m'énerve. Mais j'arrive à le supporter un peu plus maintenant. Mais vraiment un tout petit peu.

Elle rit.

Laura : - Tant mieux. Bon je pense que tu as des tonnes de livres à lire ou d'exercices à faire.
Moi : - Pas vraiment. Je vais plutôt regarder la télé et aller dormir je pense.
Laura : - Tu plaisantes là ?

Je souris.

Moi : - Bonne nuit Laura.
Laura : - Ok...bonne nuit.

Je raccroche et descend dans le salon.

Je connais la réponse. Je connais la réponse. Je connais la réponse. Oui je sais je deviens folle mais ça fait cinq bonnes minutes que le prof nous a posé une question dont je connais la réponse et personne ne lève la main. En fait la plupart des gens se tournent vers moi espérant que je les sauve. Dylan avait raison je passe vraiment pour une mademoiselle je-sais-tout. D'ailleurs il est assis devant moi. De dos il paraît encore plus musclé que de face. Et de temps en temps il passe sa main dans ses cheveux pour les remettre en place. Mais j'ai l'impression que ça les met encore plus en pagaille à chaque fois. Mais soudain il se penche vers moi en se balançant sur les deux pieds arrière de sa chaise.

Dylan : - Tu peux toujours abandonner si c'est trop dur Einstein.
Moi : - Dans tes rêves casanova.

Il rit, se remet bien en place sur sa chaise et lève la main. Tous les autres élèves se tournent aussitôt vers lui surpris. Le prof lui laisse la parole et étonnamment il donne la bonne réponse. Tout le monde le regarde comme choqués.

Le prof : - Eh bien monsieur O'Brien. Vous voyez quand vous voulez.
Dylan : - J'ai une nouvelle source de motivation.

Je souris et me penche vers mon cahier. Je vois qu'il se prend bien au jeu. Quand je sors de cours et que je vais vers mon casier il vient me rejoindre.

Dylan : - Salut Einstein.
Moi : - C'est moi qui devrait t'appeler comme ça maintenant.
Dylan : - Même pas en rêve j'ai une réputation à conserver.

Il sourit.

Dylan : - Mais tu as vu je fais des efforts.
Moi : - J'ai vu ça oui.
Dylan : - A toi d'en faire.
Moi : - Comment ça ?
Dylan : - Vendredi soir j'organise une soirée.
Moi : - Chez toi ? Avec tous les vases de ta mère exposés dans le salon ?
Dylan : - Oui. Mais Fred va ranger les vases et tous les objets précieux avant la fête.
Moi : - C'est qui Fred ?
Dylan : - Le majordome.
Moi : - Vous avez un majordome ?
Dylan : - Oui.
Moi : - Je ne l'ai pas vu hier pourtant.
Dylan : - C'était son jour de repos.
Moi : - Je vois.

Pourquoi Je T'aime ? (Dylan O'Brien)Where stories live. Discover now