Pourquoi Je T'aime ? (Dylan O'Brien)

Chapitre 22

Quand j'arrive chez Dylan et que je sonne, un homme en costume vient vers le portail.

L'homme : - Bonjour mademoiselle Stevens.

Il a l'air assez sévère à première vue mais sa voix est calme et rassurante.

Moi : - Bonjour.

Il ouvre le portail en composant le code et me fait signe d'entrer.

L'homme : - Entrez donc. Monsieur vous attend.

Monsieur ? C'est sûrement le majordome. Fred. J'entre et il referme le portail.

Moi : - Fred c'est ça ?
L'homme : - Oui mademoiselle. Je suis le majordome de la maison. Si vous avez besoin de quoi que ce soit je suis là.

Je lui souris.

Moi : - D'accord. Mais appelez-moi Athéna.

Il fait une grimace comme choqué que je lui demande ça.

Fred : - Très bien.

Mais je vois à son expression et je sens à son ton que ce ne sera pas demain qu'il m'appelera par mon prénom.

Fred : - Si vous voulez bien me suivre.

Il s'avance vers la maison et je le suis.

Moi : - Dites le mardi n'est pas sensé être votre jour de repos ?

Mardi dernier quand je suis venue il n'était pas là et Dylan m'avait dit que c'était son jour de repos.

Fred : - Si en effet. Mais le père de monsieur rentre demain et je dois tout arranger avant son retour.
Moi : - Ah d'accord. Mais...ce n'est pas trop dur le métier de majordome ?
Fred : - Comme tout métier il y a des avantages et des inconvénients.

Je souris et on entre dans la villa. Dylan descend des escaliers au même moment et me sourit.

Dylan : - Salut.

Je lui souris aussi.

Moi : - Salut.

Il se tourne vers Fred.

Dylan : - Elle ne t'a pas trop embêté au moins ?
Fred : - Pas du tout monsieur.
Dylan : - Fred je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler monsieur ça me vieilli. Et ça donne envie à Athéna de me tuer.
Fred : - Bien monsieur.

Je ris légèrement et Dylan se tourne vers moi en soupirant.

Dylan : - Tu viens ?
Moi : - Ouais.

Je me tourne vers Fred.

Moi : - Heureuse d'avoir fait votre connaissance Fred.
Fred : - Tout le plaisir était pour moi mademoiselle Stevens.

Je lui souris gênée et je monte les escaliers avec Dylan.

Moi : - C'était assez bizarre.
Dylan : - Désolé il est toujours comme ça.
Moi : - Quelle dure vie tu dois avoir mon pauvre.

Il sourit et on arrive devant une porte.

Moi : - Laisse-moi deviner...c'est ta chambre et tu n'es pas venu m'ouvrir au portail parce que tu voulais faire bonne impression devant moi en la nettoyant ?

Il sourit.

Dylan : - Je ne suis pas ce genre de gars Einstein.
Moi : - Et quel genre de gars tu crois que je crois que tu es ?
Dylan : - Le genre qui a tellement de boîtes de pizza vides et de vêtements sur le sol qu'il n'arrive même plus à placer un pied devant l'autre.
Moi : - Ça a l'air très précis comme description. Tu parles par expérience alors ?
Dylan : - Non mais c'est Trevor le gros bordélique.