chapitre 36

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-habibti!!!

Je laissais tomber les carottes que je râpais et accourus le cœur battant. Zaid venir à 14h à la maison était inhabituel. Il ne pouvait pas tenir sur place. Dés qu'il me vit, il vint rapidement vers moi.
-nous avons réussi !!!

Je le regardais intriguée ne sachant pas de quoi il parle.

-la cérémonie de lancement est prévue dans deux jours, dit-il en me soulevant en l'air.
- zaid fais moi descendre, criais-je. J'avais toujours eu peur de tomber lorsqu'on me soulevait.
Zaid éclata de rire.

J'étais soulagée car lorsque je l'ai entendu hurler, j'avais pensé que quelque chose de mal était arrivée. Il me redéposa sur terre et je vis ses yeux briller de gaité, on aurait dit un enfant. Il a travaillé tellement dur qu'il mérite que ses efforts soient récompensés.

-nous avons réussi, dit-il plus calmement.

-alhamdoulilah, fis-je heureuse de cette nouvelle.

-je vais prendre une bonne douche, après nous irons chercher les enfants et manger dehors.

-mais ne devrais-tu pas t'occuper des préparatifs de la cérémonie ?m'inquiétais-je.

-ne t'en fais pas, il ne reste que des détails. Le plus important est bouclé. J'ai confiance en mes collaborateurs. Je les reverrais demain inchallah.

Il me donna un long baiser et partit vers la chambre me laissant toute pantelante.

Je retournais à la cuisine pour aider Layla notre nouvelle femme de ménage quand on sonna à la porte.

Layla allait ouvrir mais je lui demandais de me laisser y aller. Quelle ne fut ma surprise quand je vis la grande mère à Zaid accompagnée de Tante Soumeyla la mère de Fatima.

-mamie ! Quel plaisir de vous revoir, fis-je en l'embrassant sur la joue.

Elle me regarda mais ne manifesta aucun sentiment. Je fronçais les sourcils sans plus. Elle qui est de nature aimable se comportait différemment pour la première fois avec moi.

-est ce que tout va bien ? Demandais-je inquiète.

-je ne pense pas que cela te concerne cette fois ci, répondit Soumeyla à sa place.

-où est Zaid ?on m'a dit qu'il est rentré plus tôt aujourd'hui, demanda grande mère en entrant sans un regard de plus pour moi, suivie de Soumeyla.

-il se douche mais il ne va pas tarder, fis-je en l'invitant dans le séjour.

Je leur apportais du thé et des friandises sur un grand plateau quand Zaid arriva.

-mamie, que fais tu ici ? fit-il surpris.

-quelle question ?tu n'es pas heureux de me voir?

-bien sur que si mamie. Il le prit affectueusement dans ses bras et l'embrassa sur la joue avant de saluer Soumeyla.

Je leur servi le thé et m'assis à coté de mon époux.

-Zaid je désire te parler seul sur un sujet délicat.

- vas-y mamie, fit Zaid l'invitant à la parole d'un mouvement de la main.

-ta grande mère vient de te dire qu'elle veut te parler seul Zaid, donc...fit Soumeyla en suspend en me regardant de travers.

Je compris qu'elle parlait de moi et me sentis d'un coup de trop. J'allais me lever quand je sentis la main de Zaid me retenir.

-sauf votre respect mamie, je n'ai rien à cacher à ma douce moitié. Elle partage désormais ma vie, tout ce qui me concerne l'intéresse en plus il y a également ma tante donc nous ne sommes pas seuls.

- ne sois pas insolent Zaid. Je voudrais te parler seul et j'en ai parfaitement le droit alors ne discute pas mes choix, s'emporta mamie.

Zaid allait lui répondre mais je le coupais.

-ne t'en fais pas chéri. Mamie a raison et je comprends parfaitement alors laisse moi y aller. Je le vis hésiter alors je lui souris pour lui montrer qu'il n'y avait aucun problème. Après quelques secondes, il consentit à ce que je parte.

Je me dirigeais dans la cuisine quand j'entendis le nom de Fatima. Je m'arrêtais derrière la porte pour tendre l'oreille.

Mamie : et puis depuis quand suis-tu les caprices des femmes jalouses.

Zaid : mamie, ma femme n'est pas jalouse mais je me mets à sa place et je n'aimerais pas que l'on me fasse la même chose. Je n'ai pas viré Fatima, je l'ai juste muté.

Soumeyla élevant la voix: dans une autre ville ! Tu crois que c'est juste Zaid ? c'est ta cousine Zaid, ta petite sœur avant tout. Tu suis les caprices de ta femme alors qu'elle a toujours été jalouse de ma fille. Aurais-tu agis de la même manière si c'était Amilay ?

Zaid rit amèrement: que racontes-tu tante? Amilay n'est pas mon ex ! Et puis Zeya ma femme jalouse de ta fille ? Épargne-moi tes sarcasmes tante. C'est ma décision alors laisse ma femme en dehors de cela ! fit Zaid en colère.

Mamie : tu baisses d'un ton Zaid. Quoiqu'il en soit, Fatima est ta cousine, ta famille et elle s'est bien comporté avec toi alors je ne vois pas l'intérêt de la muter dans une autre entreprise.

Tante : T'a-t-elle manqué de respect ? A-t-elle mal agit ? Non Zaid.

Zaid : c'est le comble. N'oubliez pas que je suis le Directeur, j'ai le droit sur chaque employé. Depuis quand interférez vous dans mes décisions ?

Tante : si cela ne concernait que toi et l'entreprise, il n'y aurait aucun problème mais il s'agit de ma fille et je refuse qu'elle aille ailleurs.

Zaid : c'est moi qui l'ai recruté. Elle peut très bien démissionner si ça la dérange.

Mamie : non Zaid. Comment peux-tu dire une telle chose.

Je me sentais mal, très mal. Zaid se disputait avec sa famille et c'est à cause de moi. Je ne supportais plus cela alors j'y retournais.

-elles ont raison Zaid.

Ils se retournèrent vers moi.

-reste en dehors de cela Zeya, fit Zaid.

-non Zaid, excusez moi mais j'ai tout entendu.

Je m'avançais.

-tout cela est de ma faute et je vous demande pardon.

-mon amour ne te..., commença Zaid mais je le coupais.

-elles ont raison Zaid, Fatima est ta famille et ta petite sœur et puis elle fait bien son travail alors il n'y a pas de raison pour la muter. Fais le pour moi. Je ne supporte pas de te voir en mal avec mamie. S'il te plait, le suppliais-je.

Il souffla et passa sa main sur ses cheveux.

-très bien si c'est ce que tu souhaites, fit il dépité.

-merci, merci chéri fis je avant de repartir les laissant seuls.

Il me retrouva dans la chambre et s'assit à mon coté sur le lit quand elles furent parties. Il passa sa main sur ma joue et m'obligea à le regarder.

-Pourquoi as-tu fais cela habibti ? Souffla t-il.

-ça n'en vaut pas la peine Zaid, je suis prête on y va ? Dis-je avec un petit sourire pour changer de sujet.

Il me regarda longuement sans doute pour voir si j'allais bien avant de hocher la tête et se lever.

Je ne voulais pas qu'il sache combien tout cela m'avait perturbé. Fatima avait joué à la plus maligne en appelant mamie et il fallait que je fasse plus attention.

le combat d'une vie (En Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant