chapitre 15

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Salut tout le monde. je dis UN BIG MERCI à tous ceux qui m'ont soutenu. j'avoue que j'avais décidé de mettre l'histoire en pause mais j'ai réalisé parla suite que cela aurait été injuste car en dehors des lecteurs fantômes, il y a ceux qui se manifestent et nous encourage à continuer. Sachez que le meilleur reste à venir. Bonne lecture et n'oubliez pas de voter pour que le prochain chapitre soit vite publié.

"TAAAP", "TAAAAP"
...
Il y eut un moment de flottement avant que je ne réalise ce qui venait de se passer.
Ma mère venait d'administrer deux gifles monumentales à mon mari. Je ne sais même pas s'il méritait encore que je l'appelle ainsi.
Tout le monde fut surpris. Personne ne s'attendait à ça.
- espèce de domou**** tu n'es qu'un salaud. Comment as tu pu faire cela à ma fille?! Je t'ai donné toute ma confiance ndakater tu n'es qu'un voyou. Ahhh mon Dieu venez nous en aide. Inspecteur qu'attendez-vous pour le coffrer. Ce qu'il a fait s'appelle abus de confiance. C'est un criminel lui et sa ....sa...je ne sais quoi, fit ma mère qui tremblait de fureur. Je ne l'avais jamais vu dans cet état.
Inspecteur Niang se leva et tenta de la calmer.
- s'il vous plait madame calmez vous, ce que vous faites n'avancera à rien. Normalement nous devrions être au commissariat mais non ici. Monsieur Gueye nous a suppliés de lui donner une chance de s'expliquer avec vous. Il n'a pas terminé son récit, laissez le continuer s'il vous plait.
- mais inspecteur il n'y a plus rien à dire, ce voyou à prétendu accepter de faire cette bassesse parce que ma fille a de l'argent hehehe (rire cynique), lahilaha ilalah je n'ai jamais vue ça de toute ma vie. Ma fille est une croqueuse d'hommes, tu vas voir que c'est moi qui vais te croquer.
- madame s'il vous plait, s'il vous plait, regardez votre fille, faites comme elle, attendez les explications parce que j'en suis sûre qu'il y en a.
J'étais là, en larmes, je n'osais bouger me demandant si tout cela était vrai. J'attendais qu'Ibou se lève pour nous dire que c'était une mauvaise blague, que ce qu'il venait de dire n'était pas vrai. Mais il restait là, la tête baissée, n'osant même pas me regarder et fixant un point inconnu. Je venais de découvrir une nouvelle Suz, celle différente de mon amie, ma sœur. Celle qui a été capable de me voir que comme une vulgaire opportunité pour atteindre ses objectifs obscurs. Et cet idiot qui l'a suivit comme son toutou. Ils m'ont utilisé, ils m'ont bien eu. J'ai tellement mal au cœur.
Ma mère reprit place à mes cotés et posa sa main sur mon dos. Je me rapprochais d'elle.
- continuez monsieur, fit inspecteur Niang.
- pardonne-moi mon amour. Je te jure que je ne savais pas que tu étais innocente. Je croyais Suz à ce moment parce que je ne te connaissais pas. Mais après tout a changé.
Je ne répondais pas. Je pensais que rien ne pouvais justifier une telle cruauté. Ils m'ont mené en bateau depuis le début.

Flashback vie d'Ibou

J'étais assis dans mon salon avec mes potes David et Doudou, à jouer à la PlayStation.
- ohhhhh, fiuu jubila Doudou
- merde, fis je
Je viens encore une fois de perdre la partie.
- bro y se passe quoi? Tu n'as pas la tête ici. Me dit David.
- je suis sûr qu'il pense toujours à sa go, ou ex go, répliqua Doudou.
- c'est vrai que t'étais raide dingue de cette fille alors je ne comprends pas pourquoi vous avez rompu?
- laisse tomber Dave, je peux t'assurer qu'ils vont se remettre dans peu de temps. Il ne peut pas se passer d'elle crois moi.
- ta gueule Dou ! Fis-je lui lançant l'oreiller qu'il capta au passage.
- hehehe attends de voir que j'ai raison.
Je restais pensif. S'ils savaient le coup que l'on était entrain de faire Suz et moi. Il y a tout juste un mois, je les annonçais ma rupture définitive avec Suz. Ils étaient tous surpris et m'ont cru lorsque je leur ai dit qu'elle m'avait trahi avec un autre. A vrai dire je gardais désormais ma relation avec Suz secrète. Entre temps, je tentais de me rapprocher pour le mieux de Zeya.
Ah cette fille, je ne sais pourquoi je pense à elle souvent. Le peu de temps que je la connais, elle me donne une image bien loin de celle que Suz m'a peinte avant. Elle me dit que ce n'est qu'une fausse identité qu'elle donne pour leurrer les gens. En ce moment, je suis juste ami avec elle mais je compte bien l'avoir. Elle ne va pas résister à mon charme. Je me ferais l'homme de ses rêves.
- on part au Nirvana, ça va te changer les idées, dit Doudou.
- excellente idée, répondis David.
- je ne suis pas en forme les gars.
- allez cava te faire du bien bro.
- Dou a raison, tu ne sors pas souvent alors que tu en a besoin pour te changer les idées
Je fis mine de réfléchir mais j'eus une idée. J'attrape mon portable et je lui envoie un message.
"slt Zeye tu es partante pour une soirée cinéma ensuite dansante avec mes potes et moi? Tes amies pourront aussi venir comme ça on fera connaissance."
J'attendis sa réponse avec impatience que je reçus dix minutes après.
"on est partante"
" ok, je viens vous chercher dans deux heures"
Je souris avant de poser mon portable sur la table. Je ne sais pourquoi mais la perspective de la revoir m'enchantais bien. Je reconnais qu'au fond elle m'attire. Elle a une façon de parler, de te regarder, de marcher, en fait tout chez elle est spécial. Tout chez elle m'attire tel un aimant. Si je n'avais pas connu Suz, j'aurais sûrement eu une relation vraie et non fausse avec elle. Mais pourquoi est ce que je pense à de telles choses. Je ne le devrais pas. Suz est la femme de ma vie. C'est elle que j'aime et rien qu'elle m'intéresse.
- c'est quoi ce sourire au coin? Demanda Dou à qui rien n'échappait.
- ce n'est rien, au fait c'est oui mais on passe d'abord au ciné et j'ai invité des amies à moi.
- hummm, a bon, fit Dou
- ne va pas imaginer n'importe quoi c'est juste Zeya, elle vient avec ses amies.
- ouai vous semblez proche hein tous les deux, reprit Dou.
Je hochais les épaules et repris.
- c'est une fille bien qui a la tête sur les épaules. C'est juste une amie.
Doudou et David se regardèrent avant de me regarder ensuite souriant. Je ne compris rien à leur truc.
- quoi ? Demandais-je.
- ok on te croit si tu le dis.
- pff vous avez trop l'esprit tordu les gars.
- c'est ça! bon on y va Doudou, on se rejoint devant chez moi, fit David se levant.
- ok, on ira ensuite les chercher.
- c'est bon.
Deux heures après, je sonnais chez Zeya. La dame de maison vint m'ouvrir. C'était une femme de forte corpulence et d'une quarantaine d'années au regard bienfaisant. Elle sourit à ma vue.
- bonsoir, fis-je.
- bonsoir monsieur.
- je viens chercher Zeya
- ah oui c'est vous, entrez je vous en prie, elle ne va pas tarder.
Elle m'invita vers le séjour. Je regardais de gauche à droite. il faut le dire la maison des Mourad c'est juste wouahh, on se croirait dans un palais royal.
Suz avait raison, ces gens là étaient vraiment des nantis. Avec une propriété pareille et un jardin à perte de vue, on ne pouvait que se sentir bien. Ça sentait le luxe partout, les meubles, la déco, les murs en marbre, les grands lustres, tout était parfait.
- je vous sers quelque chose ? Demanda-t-elle.
- non merci, fis-je.
Elle sourit, hocha la tête et partit. Je restais et contemplait les lieux d'un air pensif. Rien que d'imaginer tout cela m'appartenir me donnait le courage de continuer le jeu.
J'entendis des éclats de voir avant de les voir apparaitre elle et deux autres filles.
"Bordel"
Mon cœur commença à battre de plus en plus vite et je commençais à avoir chaud. Je ne comprenais rien à ma réaction. Je reconnais juste qu'elle est tout simplement magnifique avec cette robe qui lui va trop bien et qui me donnait des envies pas très catholiques ...

le combat d'une vie (En Correction)Where stories live. Discover now